
1 janvier 2021
2021 enfin.
Lycas, j'ai deux mots à te dire
Les Brèves
15 janvier 2021
Titon & l’Aurore sur Medici TV sur Medici TV le 19 janvier à 20h
Cela devient hélas une bien mauvaise habitude, et nous voici privé de la lumière puisque nous n’assisterons pas à l’Aurore…
13 janvier 2021
Lully dans la boîte : La Naissance de Vénus captée au disque chez Aparté
Hier, hélas, trois fois hélas, le concert consacré à la Naissance de Vénus à la Cité de la Musique avec les Talens Lyriques dirigés...
22 décembre 2020
Versailles : Macron à la Lanterne
Emmanuel Macron se repose au Pavillon de la Lanterne à Versailles.
Nous avons dès lors chercher à en savoir plus sur ce pavillon de chasse, et avouons n’avoir trouvé que les mêmes maigres éléments. Cet humble pavillon de chasse, édifié près de l’ancienne et admirable Ménagerie de Le Vau qui hélas se dégradait dès le règne de Louis XV près de la branche sud du Grand Canal aurait été édifié vers 1787 pour le prince de Poix. Le terrain, jouxtant la Ménagerie royale, avait été offert à son père le Comte de Noailles par Louis XV.
Je sais votre secret
dernieres Publications
20 janvier 2021
Pénombres (Apoteosis, viola bastarda, Divina Mysteria, Jorgen – Vanitas)
“Bâtard est souvent meilleur fils que l’enfant légitime.” (Euripide) Apoteosis...
18 janvier 2021
Un tramway nommé désir : recréation du grand bassin de Le Nôtre (Saint-Germain-en-Laye)
Le projet de Tram 13 permettra de recréer le bassin central du Grand Parterre des jardins de Le...
17 janvier 2021
L’appel de la forêt (Il Transilvano, Codex Caioni, Prisma – Ambronay)
Le jeune Ensemble Prisma, constitué d'un quatuor de musiciens des conservatoires de Brême et...
16 janvier 2021
Ecoutez donc, ô peuples (Bach, Soli Deo Gloria, Collegium Vocale Gent, Pierlot – Mirare)
Dieu seul la Gloire, à la gloire de Dieu, pour la seule gloire de Dieu... Soli Deo Gloria est une...
15 janvier 2021
Titon & l’Aurore sur Medici TV sur Medici TV le 19 janvier à 20h
Cela devient hélas une bien mauvaise habitude, et nous voici privé de la lumière puisque nous...
13 janvier 2021
Lully dans la boîte : La Naissance de Vénus captée au disque chez Aparté
Hier, hélas, trois fois hélas, le concert consacré à la Naissance de Vénus à la Cité de la...
13 janvier 2021
AirB&B (“Fürchtet euch nicht”, Bassons & Bombardes, Syntagma Amici, Vox Luminis – Ricercar)
Musicalement, le voyage est enchanteur : fluidité de la ligne, couleurs chatoyantes, explosion de...
11 janvier 2021
Le pari d’Hidalgo ! (Música para el Rey Planeta, Recasens, La Grande Chapelle – Lauda)
Le présent disque rend donc un hommage aussi salvateur que mérité non seulement à Juan Hidalgo,...
Les plaisirs ont choisi pour asile ce sejour agreable et tranquille
le Panier de la Muse
20 janvier 2021
Pénombres (Apoteosis, viola bastarda, Divina Mysteria, Jorgen – Vanitas)
“Bâtard est souvent meilleur fils que l’enfant légitime.” (Euripide) Apoteosis – viola bastarda Girolamo Diruta :...
17 janvier 2021
L’appel de la forêt (Il Transilvano, Codex Caioni, Prisma – Ambronay)
Le jeune Ensemble Prisma, constitué d’un quatuor de musiciens des conservatoires de Brême et Hanovre, a conçu son second voyage comme un regard en miroir : puisant parmi les pièces compilées dans le Codex Caioni rassemblé par le moine humaniste Johannes Caioni (connu également sous son nom roumain, Ioan Caianu ou János Kájoni) où l’on trouve un assortiment de pièces instrumentales italiennes et allemandes (du Monteverdi, Marini, Schütz), mais aussi des danses et chants populaires.
16 janvier 2021
Ecoutez donc, ô peuples (Bach, Soli Deo Gloria, Collegium Vocale Gent, Pierlot – Mirare)
Dieu seul la Gloire, à la gloire de Dieu, pour la seule gloire de Dieu… Soli Deo Gloria est une expression tirée de la Vulgate (1 Tim. 1, 17 et Jude 1, 25) et qui servit de signature ou d’apostille à Bach ou encore Haendel en fin de leurs partitions. On trouve ainsi des “SDG” sur de multiples partitions autographes de cantates de Bach, si bien que John Eliot Gardiner baptisa ainsi son label. Sous ce beau titre, Philippe Pierlot nous offre sa lecture de 2 cantates de Bach : la fameuse BWV21 “Ich hatte viel Bekümmernis”, et la BWV76 “Die Himmel erzählen die Ehre Gottes”.
13 janvier 2021
AirB&B (“Fürchtet euch nicht”, Bassons & Bombardes, Syntagma Amici, Vox Luminis – Ricercar)
Musicalement, le voyage est enchanteur : fluidité de la ligne, couleurs chatoyantes, explosion de timbres entre grain boisé, cancanages, rusticité spontanée, éloquence chaleureuse, les bassons et bombardes justifient leur aura. Ampleur du son, générosité du propos : le geste est affirmé mais souple, la rondeur permanente avec un son en cloche très texturé. L’équipe complice de Syntagma Amici, à la cohésion familiale au sens propre comme figuré, déroule son discours avec naturel, et se joue gracieusement des ornements et diminutions.
11 janvier 2021
Le pari d’Hidalgo ! (Música para el Rey Planeta, Recasens, La Grande Chapelle – Lauda)
Le présent disque rend donc un hommage aussi salvateur que mérité non seulement à Juan Hidalgo, mais à tout un pan de la musique espagnole, qui, sans doute du fait d’un centralisme assez exacerbé de la cour madrilène sera moins poreux aux influences extérieures, mais se diffusera également moins à travers l’Europe, bien moins que les musiques italiennes et allemandes où la petitesse des cours et les rivalités de leurs évergètes favorisent la circulations des compositeurs et des formes musicales.
30 décembre 2020
Homo festivus (Monteverdi, Orfeo, Gonzalez-Toro – Naïve)
On ne reviendra pas sur l’histoire de cet Orfeo mythique et mythologique, ou cette page n’y suffira plus. Considéré comme le premier opéra de l’histoire, (“considéré” car il y eut l’Euridice perdue de Peri ou de Caccini et qu’il est toujours difficile de mettre un point de départ à cette forme), cet Orfeo créé en 1607 dans les appartements du palais ducal de Mantoue pour la très select Accademia degli invaghiti, se voit pour cette nouvelle parution paré d’une approche novatrice, extrêmement pensée, et dirigée par le ténor suisse d’origine Emiliano Gonzalez-Toro d’origine chilienne, familier du rôle titre, et qui a rendu hommage dans son récital Soleil noir chez Naïve à Francesco Rasi, son homologue lors de la création mantovanne de l’Orfeo.
27 décembre 2020
La trilogie berlinoise (The Berlin Album, Pramsohler, Ensemble Diderot – Audax)
Johannes Pramsohler et ses fidèles, à qui l’on doit l’exhumation méthodique de répertoires rares, ont décidé de s’aventurer sur des terres encore plus inconnues, vers l’Est et la lointaine Germanie, au royaume de Prusse. Poursuivant leur tour d’Europe de la sonate en trio après Dresde, Paris puis Londres, l’ensemble Diderot aborde Berlin ou plutôt Potsdam, et avance dans le siècle des Lumières par rapport à ses opus précédents.
16 décembre 2020
Compositeur oublié ! (Morel, Fuoco e cenere – Paraty)
Jacques MOREL (vers 1680 – vers 1740)1er livre de pièces de Violle avec une chaconne en trio (1709) Ensemble Fuoco E Cenere : André...
14 décembre 2020
Le Sapin de la Muse : notre sélection de disques pour Noël
Nous renouons avec nos anciennes traditions, avec ce rendez-vous annuel, notre sélection discographique des CDs et DVDs baroques à emballer sous le sapin. Pour effectuer un tel choix drastique, soyons transparents sur nos critères et contraintes avant de laisser libre court à nos envies.
Venez voir ce que notre fête doit avoir de plus beau
les Triomphes de la Muse
1 septembre 2020
Voir Naples et mourir (Festival Marais Baroque, La Simphonie du Marais – 30 août 2020)
Les jardins à la française du superbe Hôtel de Sully servaient en ce dernier week-end du mois d’août de cadre intimiste à la troisième édition du festival du Marais Baroque, occasion d’assister aux derniers concerts parisiens de la Simphonie du Marais, la formation devant donner son ultime concert au logis de la Chabotterie (Montréverd, Vendée) le 19 septembre prochain
7 avril 2019
Percé jusques au fond du cœur (Armide, Francoeur/Lully, TCE, 01/04/2019)
Il arrive parfois que l’importance musicologique de certaines résurrections dépasse l’intérêt musical, et il faut bien avouer qu’en dépit du talent d’Hervé Niquet et de Véronique Gens qui s’évertuent à défendre cette partition, l’expérience demeure très mitigée, en raison du matériau de base. Quel est-il ?Hervé Niquet a souhaité non pas s’aventurer sur les magnifiques rivages de l’Armide de 1683, mais sur ceux, inconnus et plus tardifs, de 1778. D’autant plus inconnus que… cette version ne fut pas même représentée à l’époque sur la scène de l’Académie Royale de Musique.
12 août 2015
Un sacré défi (Monteverdi, Vêpres, Les Traversées Baroques, Festival de Sarrebourg – 12 juillet 2015)
S’il est des fois des projets fous à réaliser, quelques personnes ont quant à elles aucune crainte à les relever et ce avec brio. Alain Pacquier, Etienne Meyer et Judith Pacquier se sont pris à rêver de doter pour la première fois le Festival international de Musique de Sarrebourg d’une académie d’été, chose faite en ce mois de juillet. Dans le cadre du 28ème festival de Sarrebourg, ces trois « compères », ont porté à bras le corps un magnifique et audacieux projet…
19 juillet 2015
La Musique dignement fêtée … (Armide, Lully, Les Talens Lyriques – Opéra national de Lorraine, 21 juin 2015)
Si, partout en France ce week-end, la Musique était l’objet de tous les honneurs qui lui sont dus, les regards se devaient de converger vers une ville de l’Est de la France, Nancy. Cette cité connue entre autre pour sa sublimissime Place Stanislas rayonnait encore plus particulièrement par le spectacle en son sein le plus précieux, son opéra où était donnée Armide de Jean-Baptiste Lully coproduite par l’Opéra national de Lorraine et le Centre Chorégraphique National (CNN) – Ballet de Lorraine.
Critiques, Expositions & Sorties
1 juin 2016
Hubert Robert, un peintre visionnaire (Louvre, mars-mai 2016)
C’est l’histoire d’une société qui se regarde et qui doute ! Tel est en effet le trait d’union qui lie entre elles la quasi totalité des cent quarante œuvres de Hubert Robert (1733-1808) qui composèrent cette exposition, la première consacrée au peintre par le Louvre depuis 1933, année du bicentenaire de sa naissance et, mais pouvait on le savoir, celle du début d’un engrenage qui verra vaciller l’Europe. Il n’est sans doute pas non plus un hasard que ce regain d’intérêt pour l’un des peintres majeurs de la seconde moitié du XVIIIème siècle arrive alors que la civilisation occidentale est contestée, violemment remise en cause dans ses fondements idéologiques et son socle de valeurs.
Critiques, Expositions & Sorties
14 mai 2015
L’Amphithéâtre sanglant, La Lumineuse, Florence Beillacou (20ème Théâtre, Paris – 05/05/2015)
L’âpre saveur de la vie! La formule est mise en exergue du premier chapitre de L’automne du Moyen-âge (1919). Nous ne pouvons que souscrire à la démarche et à la formule à la redécouverte des textes de Jean-Pierre Camus (1584-1652), prédicateur tombé dans l’oubli,…
Critiques, Expositions & Sorties
4 avril 2015
Rome, creuset des peintres baroques (Exposition Petit Palais du 24 février au 24 avril 2015)
Au XVIIe siècle Rome a attiré nombre de peintres venus de l’Europe entière : de la France voisine (on pense en particulier à Claude Gellée, dit Le Lorrain, qui y passa la plus grande partie de son existence) mais aussi d’Europe du Nord, et en particulier des Pays-Bas déchirés par la guerre…
Critiques, Expositions & Sorties
22 mars 2015
Vermeer sur tatami (National Museum Art Center, Tokyo)
L’exposition actuellement présentée au National Museum Art Center de Tokyo réunit 83 œuvres de l’Antiquité au XIXème siècle, autour du thème des scènes de genre. Le sujet fait la part belle à la peinture flamande et hollandaise, mais aussi au XVIIIème…
La Terre sous vos pas va devenir plus belle
Regards
Littérature & Beaux-arts, Regards
22 décembre 2020
Le Sapin de la Muse : notre sélection de livres pour Noël
Noël et la Saint-Sylvestre se profilant et avec eux nous l’espérons un délicieux cortège de retrouvailles familiales et amicales propices à l’échange de quelques présents, nous souhaitions poursuivre en cette occasion le remplissage du Sapin de la Muse et remettre en lumières quelques ouvrages parus ces dernières années et pouvant avantageusement agrémenter tant la hotte du Père Noël que quelques jours de congés pris à cette occasion. Retour donc, en quelques petites madeleines, sur quelques savoureux ouvrages à lire au coin du feu.
Littérature & Beaux-arts, Regards
10 décembre 2020
La Fillette au brasier enflamme les cœurs (George de La Tour)
4 340 000 euros (frais inclus) chez Lampertz à Cologne ce jour, 10 décembre 2020. A l’heure où l’on ne parle que de dépenses essentielles de coupes drastiques, de serrage de vis ou de ceinture, de déficits et de faillites, faut-il se réjouir de ce record battu ? Record pour un George de La Tour (1593-1652), dont il ne subsiste que 48 tableaux (à titre de comparaison on en dénombre 37 pour le rare Vermeer sans entrer dans les querelles d’attribution, ou encore plus de 80 Caravage).
Littérature & Beaux-arts, Regards
6 décembre 2020
Saint-Marc au Pays des Muses (Bruno Racine, Le Gouverneur de Morée – Grasset)
“Nous avons plus de force que de volonté ; et c’est souvent pour nous excuser à nous même que nous nous imaginons que les...
30 novembre 2020
Terra di Dio (Rossellini, la Prise de pouvoir par Louis XIV – 1966)
La Prise de Pouvoir par Louis XIV annonce bien son objet dès le titre : chronique par tableaux inspirée des travaux de Philippe Erlanger, elle conte, épisodes par épisodes, la mort de Mazarin, la disgrâce de Fouquet, la création de Versailles, les amours avec Melle de La Vallière, les rituels de la cour. Film éminemment politique et didactique, un peu poussif dramatiquement, La Prise de Pouvoir recèle des scènes d’anthologie.
Littérature & Beaux-arts, Regards
18 novembre 2020
Avaler une couleuvre (Harambat, Les Invisibles – Futuropolis)
Pour sa première bande dessinée/roman graphique, Jean Harambat n’a pas choisi la facilité. Un sujet peu connu mais qui gagne à l’être (les révoltes contre la gabelle en Gascogne de 1664 à 1670) une construction scénaristique complexe avec une histoire contée de trois points de vue différents, et un dessin tout en camaïeu de gris, de brin de noir
5 novembre 2020
Marseille : confinement sous peine de mort (1720-1722)
Alors que nous sommes replongés dans l’éloge du quotidien, et que notre univers s’est réduit à quelques mètres carrés, et...
Je sens un plaisir extrême à revenir dans ces lieux
Vagabondages
30 décembre 2020
La cuisine de Louis : recette de la Tourte de foie gras (1656)
29 décembre 2020
Dites-le avec des bulles : du vin de Champagne
Et je commence, helas ! trop tard a vous connaître
Rencontres
Et quelle importune voix vient troubler mon repos ?
Horizons & Débats
Mes yeux sont éblouis du jour que je revois
Portfolio
4 décembre 2020
Eloge de la mollesse
Billet d’humeur L’autre jour, nous écoutions un vieil enregistrement de l’Ottone de Haendel, très british, avec James...
Actualités, Editos, Horizons & Débats
17 octobre 2020
Le réveil de la Muse
Voici exactement 5 ans que notre Muse s’est soudainement endormie. Respirant les effluves d’un irrésistible pavot digne des machinations de la Cybèle d’Atys, bouleversé par les courants impétueux de la vie, notre vaisseau, téméraire esquif, a replié ses voiles, et gagné un havre salvateur.
18 juillet 2020
Le latin : à la jésuite ou à la française ?
Dans le cadre de notre débat sur la prononciation dite restituée, abordons, après le cas du français et de l’anglais la noble langue des Romains et de l’Eglise…
Nous avons là affaire à un autre problème puisque le latin est une langue morte (sauf au Vatican, et encore). Diverses prononciations s’affrontent telles latin à la française, latin jésuite, latin classique. L’habitude est de prononcer le latin à la jésuite (latin d’Eglise) dans les enregistrements d’œuvres religieuses et sacrées.

Bienvenue sur Muse Baroque, magazine en ligne consacré à la musique et aux arts du Grand Siècle au Siècle des Lumières. Des innovations de Monteverdi au XVIIIème siècle finissant, en passant par les ors du Grand Motet et les ombres du Caravage, venez accompagner la Muse dans ses voyages…