Un bon coup de Ballet
Dès les premières secondes, l’on sent que l’on a affaire à un grand disque. Happé, entraîné, submergé par le violon plein et déchirant de Monica Huggett, l’auditeur frémit, troublé par la poésie et la douleur du paysage qui s’offre à lui. Deux autres violons font leurs entrées, en imitation, en dialogue, sans jamais s’imposer tandis que Paul Beier égrène son théorbe avec grâce, effeuillant les notes…