Toison d’Or ! (Oh, ma belle brunette – A Nocte Temporis, Van Mechelen – Alpha)
Reinoud Van Mechelen, Haute-Contre Anne Besson, Traverso, Musette de cour Myriam Rignol, Basse de Viole, Dessus de Viole. Simon Linné,...
Substantifique moelle (Bach, Suites pour orchestre, Ensemble Masques, Fortin – Alpha)
Jean-Sébastien BACH (1685-1750) Ouvertures – Suites BWV1066 à BWV1069 Ensemble Masques: Jasu Moisio, Lidewei de Sterck, Mathieu...
Quatre hommes et un couffin (CPE Bach, Quatuors, Nevermind – Alpha)
CPE BACH (1714-1788) Adagio de la Sonate dite « prussienne » pour clavecin en la majeur WQ48/6 (transcription pour quatuor) Quatuor in...
Joie ! Joli Jéliote (Reinoud Van Mechelen, A Nocte Temporis – Alpha)
« Jéliote, haute-contre de Rameau » Jean-Philippe Rameau (1683-1764) Hippolyte et Aricie, RCT 43 Ouverture Air Plaisirs, doux...
Tout finit en chansons (« Vous avez dit brunettes? », Les Kapsber’Girls – Alpha)
« Vous avez dit brunettes ? » Brunetes ou petits airs tendres : « Colin disoit à sa bergere », « Sur cette charmante rive »,...
La ligne claire (Bach, Sonates et Partitas, Tedi Papavrami – Alpha)
Jean-Sébastien Bach (1685 – 1750) Sonates & Partitas pour violon seul BWV 1001 à 1006 Tedi Papavrami, violon Christian Bayon,...
Corne d’abondance (Monteverdi, Orfeo, Contaldo, Flores, Bridelli, Quintans, Cappella Mediterranea, Alarcon – Alpha)
Claudio Monteverdi L’Orfeo, favola in musica sur un livret du poète Alessandro Striggio créée à Mantoue le 24 février 1607 Valerio...
Incandescente (Passion, Véronique Gens, Les Surprises – Alpha)
« Il est bon quand même d’avoir eu un grand amour, une passion malheureuse dans sa vie. » (Albert Camus) Passion : Lully,...
On les compte (Haydn, Les heures du jour, Il Giardino Armonico – Alpha)
Franz Joseph Haydn (1732- 1809) Symphonie n°6 en ré majeur « Le Matin » Symphonie n°7 en do majeur « Le Midi » Symphonie n°8 en...
Venez, venez, Haine implacable (Lully/Francoeur, Armide 1778, Le Concert Spirituel, Hervé Niquet – Alpha)
Il faut savoir être fidèle à soi-même. En dépit du livre-disque soigné et des excellents textes de présentation, cette version reliftée 1778 de Louis-Joseph Francœur, qui ne nous avait guère convaincu en concert au TCE ne nous a pas davantage touché au disque.
« C’est l’âme qui doit jouer. » (C.P.E. Bach, Trios Sonatas, Les Ambassadeurs, Kossenko – Alpha)
L’année 2014 aurait pu être consacrée à Carl Philipp Emmanuel Bach qui, dans l’ignorance quasi-générale, a soufflé sa trois-centième bougie. Le label Alpha lui rend cependant un bel hommage en publiant plusieurs de ses Sonates en trio pour violon, flûte et clavecin, accompagnées de concertos pour flûte enregistrés antérieurement.
Harke, harke! Lyra Violls Humors and Delights (Captain Tobias Hume, Les Basses Réunies – Alpha)
On ne sait rien, certes, de Tobias Hume, ou presque, prétendre donc le cerner est vain. Mais la série d’indices qu’il nous glisse dans sa prose tant verbale que musicale, son orthographe intéressante (même pour l’époque), sa bravacherie, sa mélancolie, son humour, sa sauvagerie, son élan, son invention ainsi sa palette d’humeurs changeantes, nous en dit beaucoup plus que tous les biographies que l’on pourrait lui inventer.
La magie de la technique …(Cantate Deo, Marco Beasley, Guido Morini, Accordone – Alpha)
Marco Beasley et Guido Morini marquent ici un événement « atypique », particulier sur le plan musical. Grâce à la technique dite du réenregistrement, le ténor Marco Beasley interprète seul les parties vocales, en principe chantées à deux voix distinctes. Cette technique a été notamment utilisée en musique classique par Aldo Ciccolini dans sa première intégrale des œuvres pour piano à 4 mains d’Erik Satie.
Dear pretty youth…
Voici une Muse du Mois qui pourra paraître controversée. D’ailleurs, sa désignation, qui ne participe aucunement d’un processus collégial, n’a pas manqué de soulevé quelques sourcils étonnés au sein de la rédaction. Pourquoi cela ? En premier lieu parce que si la pratique de la transposition est relativement commune à l’époque, on s’étonne tout de même…
L’art de faire briller les cuivres
Le Prete Rosso est à l’honneur pour ce premier volume consacré à l’orchestre de Dresde, formation fameuse à l’époque, l’ensemble le plus parfait selon Rousseau dans son Dictionnaire de Musique, célèbre notamment pour la rutilance de ses cuivres et la présence de ses bois, doté d’une personnalité fortement affirmée, à la fois de par son instrumentarium et ses effectifs.
« L’arrogance d’Adonis trouva la vengeance de Vénus », Don Pedro Calderon de la Barca, La Purpura de la Rosa, 1680.
Le mystère d’Adonis, qui est au sources même de la régénération de la nature dans toutes les nuances de son printemps. Si l’amour poursuit jusqu’à la fleur l’indifférent et le cruel, c’est dans ces amours infidèles que la plus sensuelle des Déesses épanche toute sa volupté.
Un plaisir calme et apaisé
Charpentier a écrit plusieurs cycles de leçons de ténèbres, à différentes périodes de sa carrière. Les premières étaient très ornementées, dans la plus pure tradition française, cette tradition même qui sera ensuite rejetée par une partie de l’Église, scandalisée de voir que les églises se muaient quasiment en maisons d’opéra pour l’occasion.
La puissance du « son »
Voici un enregistrement, qui, à la manière de l’Arpeggiata, transgresse les lisières entre musique populaire et musique savante, musique du monde et musique baroque. Et s’il paraît dans la fameuse collection du Chant de la Terre et non Ut pictura Musica de chez Alpha, c’est bien parce que Mare Nostrum, bien qu’offrant une interprétation historiquement informée …