Tel qu’en lui-même (Lully, Atys, Gens, Blondeel, Vidal, Les Ambassadeurs – La Grande Ecurie, Kossenko – Théâtre des Champs-Elysées, 26 mars 2024)
« Que l’on chante, que l’on danse » Jean-Baptiste LULLY (1632-1687) Atys Tragédie en musique, en un prologue et cinq...
Le feu sous la glace (Lully, Atys, Gens, Piau, Vidal, Les Ambassadeurs – La Grande Ecurie, Kossenko – Tourcoing, 17 mars 2024)
« Je souhaite, je veux, je crains, je me repens » (Atys, acte III, scène 1) Jean-Baptiste LULLY (1632-1687) Atys, Tragédie en...
Tôt ou tard on y passe (Lully, Alceste, Gens, Les Epopées, Fuget – Théâtre des Champs-Elysées, 1er février 2024)
Jean-Baptiste LULLY (1632-1683) Alceste ou le Triomphe d’Alcide Tragédie lyrique en cinq actes avec Prologue sur un livret de...
Desmarest… mais pas terminé (Desmarest & Campra, Iphigénie en Tauride – Théâtre des Champs Elysées, 9 janvier 2024)
« Aimons-tous, laissons-nous charmer, Sans le plaisir de s’enflammer, Quel autre bien peut être aimable ? C’est le flambeau...
Le triomphe de l’Amour (Leclair, Scylla & Glaucus, van Wanroij, Dubois, Gens, Orfeo Orchestra, Vashegyi – Glossa)
Jean-Marie LECLAIR (1697-1764) Scylla & Glaucus Tragédie en musique en un prologue et cinq actes, représentée à l’Académie...
L’amère vagabonde (Charpentier, Médée, Gens, Le Concert Spirituel, Niquet – Théâtre des Champs-Elysées, 27 mars 2023)
« Médée est la confrontation de l’univers archaïque et sacerdotal avec le monde de Jason, un monde rationnel et pragmatique. »...
Arbre de vie (Gluck, Armide, Gens, Bostridge ǀ Les Talens Lyriques, Rousset, Baur – Opéra Comique, 7 novembre 2022)
« Madame, il Armide est bientôt fini, et vraiment ce sera superbe » (Gluck à Marie-Antoinette op. cit. in Mémoires de Mme Campan)...
Armide bientôt à l’Opéra Comique ! Gens, Rousset, Baur (du 5 au 15 novembre 2022)
Christoph Willibald Gluck Armide, drame héroïque en cinq actes sur un livret de Philippe Quinault (1777) Six représentations Salle...
Director’s cut (Rameau, Zoroastre, Les Ambassadeurs-La Grande Ecurie, Kossenko – Théâtre des Champs Elysées, 16 octobre 2022)
Jean-Philippe RAMEAU Zoroastre, tragédie lyrique en cinq actes sur un livret de Louis de Cahusac (recréation de la version inédite de...
Incandescente (Passion, Véronique Gens, Les Surprises – Alpha)
« Il est bon quand même d’avoir eu un grand amour, une passion malheureuse dans sa vie. » (Albert Camus) Passion : Lully,...
En ma puissance (« Autour de Lully », Véronique Gens, Les Surprises – Festival de Saint-Denis, 25 juin 2021)
Véronique Gens et les Surprises à Saint-Denis © Muse Baroque, 2021 « Autour de Lully » Airs, danses et chœurs extraits de...
Le beau doublé (Gluck – Iphigénie en Aulide / en Tauride – Les Musiciens du Louvre, Marc Minkowski – Opus Arte)
Arrivé à Paris à l’automne 1773 à l’instigation de sa protectrice la Dauphine Marie-Antoinette et soutenu par Antoine Dauvergne qui était alors l’un des Directeurs de l’Académie Royale de Musique, le chevalier Glück était venu en France avec le grand dessein de renouveler le genre de la tragédie lyrique française.
« Aussi l’ai-je tenté, mais tentative nulle Ce… nouveau-né, Madame, est un petit… Hercule. » (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, III, 7)
Après la magistrale biographie de Benoît Dratwicki consacrée à Antoine Dauvergne, compositeur et dirigeant incontournable de l’Académie Royale de Musique dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, nous étions quelque peu impatients de connaître de plus près son oeuvre, tombée dans l’oubli scénique et discographique.
Les fruits de la Passion
Après un premier volume consacré aux héroïnes d’opéras de Lully à Gluck (Virgin, 2006), encadré par les deux Armide, Véronique Gens revient nous proposer ses tragédiennes dans un nouveau programme consacré à la période suivante : de Rameau à Berlioz. Dès l’abord, on peut s’interroger sur la pertinence de relier Rameau à Berlioz, quand celui-ci renvoie plus volontiers à Gluck.
« Il y a un temps pour tout, un temps de pleurer, un temps de rire, un temps à se lamenter et un temps de danser. » (L’Ecclesiaste)
« Lamenti » Francesco Cavalli (1602-1676) L’Egisto : « D’Hipparco e di Climene ospiti miei » (8) La Didone : « Acate,...
Enfin une version à emporter sur l’île déserte !!!
L’œuvre déchaînait déjà l’enthousiasme dès le XVIIIème siècle en raison de la mort précoce de son auteur. Composé à la demande du Duc de Maddaloni, le légendaire Stabat Mater devait remplacer celui de Scarlatti en l’église Santa Maria dei Sette Dolori, à Naples. Il en conservait l’effectif : soprano, contralto, cordes et basses continue. Pergolesi acheva dans cette oeuvre la réunion du style antico et du stile moderno, juxtaposant ou fusionnant tour à tour archaïsme et modernité.
That is the question…
Habituellement, pour les ouvrages lyriques de Rameau, la question de la version qu’on choisira ne se pose pas : les rares fois où deux enregistrements existent, l’un des deux semblent inenvisageable car un peu trop désuet – ainsi, des deux Dardanus, celui de Leppard et celui de Minkowski, ne sait-on d’avance lequel aura la préférence ?
Requiem… et tralala
Composé quelque part entre 1697 et 1704 (les musicologues ont encore du pain sur la planche !), le Requiem de Jean Gilles, maître de musique de la Cathédrale Saint-Etienne de Toulouse, demeure son œuvre la plus célèbre, très à la mode tout au long du XVIIIème siècle, notamment lors des concerts parisiens du Concert Spirituel des Tuileries.
Incontournable !
Voici un enregistrement incontournable. Si Phaëton n’est pas l’œuvre de Lully la plus connue, le livret de Quinault est l’un des plus complexe : s’y mêlent intrigues de pouvoir, amours contrariées et… épreuves initiatiques ! Au final, si n’est pas la plus grande réussite de Quinault, qui s’y répète un peu trop, les personnages sont habilement construits.
Un médaillé olympique
À sa parution, en 2000, une pluie de récompense tomba sur cet enregistrement : Prix International du disque Cannes Classical Awards 2001, 13ème Grand Prix du disque de l’Académie Charles Gros, Recommandé par Classica-Répertoire, Choc du Monde la Musique, Diapason d’Or, et 5/5 dans Opéra International.