Qui l’eût cru ? (Telemann, Fantaisies pour violon, Patrick Oliva – Triton)
« La Fantaisie peut être une pièce très-régulière, qui ne diffère des autres qu’en ce qu’on l’invente en l’exécutant,...
Come Bach ! (Bach & entourage II, Sonates pour violon et Clavecin, Pramsohler, Grisvard – Audax)
Bach, Scheibe, Graun, Schaffrath, Telemann A Cembalo certato e violino solo Johann Sebastian BACH (1685-1750) Sonate in si mineur, BWV 1014...
Rives de l’Elbe (Lefebvre, Richardot, Bazola, Hengebaert – Oktav)
Hambourg 1700 Georg Friederic Haendel, Serse, ouverture Georg Friederic Haendel, Almira, Königin von Castilien (extraits) Georg Philipp...
Ecrin pour Reines et tombeaux pour Rois (Jeanine de Bique, Concerto Köln – Festival de Saint-Denis, 20 juin 2023)
“Le tombeau des héros est le cœur des vivants.” (André Malraux) Jeanine de Bique © Tim Tronckoe Reines et Héroïnes chez Haendel...
Amours très sages (Charlotte Ruby, Le Concerto d’Amour, Des Ténèbres à la Lumière – Continuo Classics)
Voyage des Ténèbres à la Lumière Le Concerto d’Amour, Sonates et cantates baroques, Johann Valentin Meder (1649-1719) : Trio-chaconne...
Vous avez un message (Sonne, sonne, cor de postillon – Ensemble Artifices – Seulétoile)
« Vive le cor de postillon, c’est mon symbole » (S. Kierkegaard) SONNE, SONNE, COR DE POSTILLON ! ES RUFT DAS POSTHORN! Michel...
Bouillonnant (Per l’orchestri di Dresda, Les Ambassadeurs – La Grande Ecurie, Kossenko – Aparté)
Per l’orchestri di Dresda Johann David Heinichen (1683-1729) : Diana sull’Elba, S.200 : Sonata Jan Dismas Zelenka (1679-1745) : Il...
Suiveurs de Lully (Muffat, Fisher, Telemann, El Gran Teatro del Mundo – Ambronay)
Les suiveurs de Lully en Allemagne Georg Muffat : Sonate n°2 en sol mineur (extraite de l’Armonico Tributo) Johann Caspar Ferdinand...
En attendant Bach, Quatre cordes en vibration (Odile Edouard, Bach, Baltzar, Matteis, Westhoff, Biber… – La Matrice)
La collection de l’oreille Odile Edouard présente : En attendant J. Sebastian Bach « Quatre cordes en vibration » T. Baltzar :...
Combiner les plaisirs (Bach, Telemann, Amarillis, Héloïse Gaillard et Violaine Cochard – Evidence)
Doit-on réviser ses classiques ou forcement succomber aux charmes souvent faussement enivrants de la nouveauté ? Faut-il revenir une fois encore à la subtile Barbara ou découvrir Aya Nakamura ? Laissons quelques parlementaires trancher cette dernière et épineuse question et rejoignons l’Ensemble Amarillis qui semble avoir tranché le nœud gordien.
Telemann formidable ! (Suites & concertos, La Simphonie du Marais, Hugo Reyne)
Ce n’est pas le moindre des mérites de Hugo Reyne et de la Simphonie du Marais que d’avoir su composer un programme élégant, avant tout plaisant, tout en invitant le mélomane curieux à (re)découvrir que Telemann puise aux racines de la musique traditionnelle, au folklore régional entendu dans toute la noblesse du terme, pour en magnifier les accents et les rythmes et les insuffler dans compositions pleines de rythme, d’allant et de fraîcheur.
Époustouflant violon (Corelli et al., Sonates pour violons, Pramsohler – Audax Records)
Pramsohler, pour interpréter ces œuvres, s’appuie sur une solide technique violonistique, un doigté précis, des coups d’archet nets et francs, une quête incessante des effets. L’écoute de ce CD apporte une richesse stylistique et une mine d’informations, notamment celle de la diversité des mouvements permettant ainsi une identification aisée de ceux-ci.
Triomphe de l’art : Julia Lezhneva, Il Pomo d’Oro (Théâtre des Champs Elysées, Paris, 15 /11/2014)
Il y avait longtemps que je n’avais pas entendu une telle pureté dans le son d’un violon me suis-je dit alors que s’élevaient les premières notes du Concerto pour violon en si bémol majeur de Telemann. Dirigé par Dmitry Sinkovsky, également premier violon, l’attaque du concerto était précise et nette et la technique parfaitement maitrisée.
« Creuser l’ennui, cette friche, pour en faire jaillir cette eau, la rêverie » (Schifanoia)
L’ennui apparaît souvent comme une des pires craintes du musicien, qu’il soit compositeur ou interprète. Schifanoia, c’est littéralement se soustraire à l’ennui ; c’est également le nom donné par Isabel Favilla et Inês d’Avena, diplômées de grands conservatoires européens, à leur duo, choisissant ainsi de défendre la cause « des œuvres baroques écrites destinées aux amateurs de musique pour passer le temps.
Des nouveaux quatuors (Rameau-Telemann, Les Ombres, Ambronay, 13/09/2014)
Quand on s’imagine Telemann ou Rameau, on pense à des hommes immortalisés à leur âge avancé mais avec un génie éternellement jeune et innovant. Mettre en parallèle ces deux monuments de la musique ne manque pas de logique. Rameau et Telemann n’eurent que deux ans de différence d’âge et composèrent sensiblement jusqu’à la fin de leur vie.
Telemann, Autobiographies (Editions Symétrie)
Et pour continuer la comparaison, celle des bibliographies est tristement édifiante : à côté des milliers d’ouvrages sur Bach, de ceux recueillant ses écrits et même ceux de ses contemporains, recueillant la moindre ligne, ce qui concerne Telemann est peu de choses, et les livres en français sont fort rares.
Stupeur et tremblements (Telemann, Bach – Arsys Bourgogne, Opera Fuoco, Stern – Cité de la Musique, 01/04/2014)
Il est des compte-rendus sur lesquels la plume préfère regagner son encrier, et fuit l’espace immaculé de la feuille. Des soirs de méforme, de relative déception, où même les plus grands peuvent faillir. Alors, on avouera brièvement, avec franchise, qu’Opera Fuoco n’était pas dans son assiette en ce concert du 1er avril…
« Le réveil de Quixotte »
Juillet-Août 2012. Pour sa première collaboration avec agOgique, Fabio Biondi a choisi Telemann – un compositeur prolifique, de grand talent, d’une écriture absolue, capable de maîtriser n’importe quel langage musical – comme il l’explique dans l’entretien qu’il nous a aimablement accordé.