L’élégance à la française (Bach, Suites pour violoncelle, Myriam Rignol – Château de Versailles)
Jean-Sébastien BACH (1685-1750) Six Suites pour violoncelle seul Myriam Rignol, viole de gambe 2 CDs, COllection La Chambre des...
Incandescente (Passion, Véronique Gens, Les Surprises – Alpha)
« Il est bon quand même d’avoir eu un grand amour, une passion malheureuse dans sa vie. » (Albert Camus) Passion : Lully,...
Ô malheureuse Iphigénie (Gluck, Iphigénie en Tauride – Opéra Garnier, 14 septembre 2021)
© Sébastien Mathé / Opéra National de Paris Iphigénie en Tauride Tragédie lyrique en 4 actes de Christoph Willibald von Gluck...
On les compte (Haydn, Les heures du jour, Il Giardino Armonico – Alpha)
Franz Joseph Haydn (1732- 1809) Symphonie n°6 en ré majeur « Le Matin » Symphonie n°7 en do majeur « Le Midi » Symphonie n°8 en...
En ma puissance (« Autour de Lully », Véronique Gens, Les Surprises – Festival de Saint-Denis, 25 juin 2021)
Véronique Gens et les Surprises à Saint-Denis © Muse Baroque, 2021 « Autour de Lully » Airs, danses et chœurs extraits de...
J’y suis, j’Oreste ! (Haendel, Fagioli, Lezhneva, Il Pomo d’Oro – TCE, 14 juin 2021)
Georg-Frederic Haendel Oreste, opéra en trois actes sur un livret anonyme (1734) Franco Fagioli : Oreste Siobhan Stagg : Ifigenia Julia...
Le voyage fantastique (Buxtehude, Sonates, Les Timbres – Flora)
Dietrich BUXTEHUDE (c. 1637 – 1707)Sonate a doi, violine & viola da gamba con cembalo opus 1 et 2 Ensemble Les Timbres :Yoko...
Du bout des doigts (Weiss, Pièces de luth, Diego Salamanca – Seuletoile)
Voici la première incursion discographique en solo pour le luthiste Diego Salamanca, dont le nom est familier aux mélomanes fans de l’Ensemble Pygmalion ou Correspondance. Et l’artiste, également passionné de photographie, a décidé d’enregistrer entre les vieilles pierres du donjon de Vez (Oise), entre froidure médiévale et art résolument moderne…
« J’avais un maître, les ombres l’ont emporté » (Etienne Richard, Professeur du Roy Soleil, Armangaud – L’Encelade)
Le pari de Fabien Armangaud a été de rassembler un ensemble de pièces de cet entre-deux du clavecin Grand Siècle, entre l’écrasante présence de Louis Couperin, et les effusions de son neveu François Couperin le Grand qu’une pièce tendre et affectueuse de Chabanceau de la Barre évoque irrésistiblement. Pléthore d’inconnus, et plaisir de la découverte, regroupée en suites en fonction des tonalités.
Stradella, Il Trespolo tutore, Mare Nostrum, De Carlo – Arcana)
Antonio Alessandro Boncompagno Stradella (dit Alessandro Stradella)Il trespolo Tutorecomédie en 3 actes sur un livret de Giovanni...
L’attente.
En attendant de refaire surface. Nous voici toujours à l’heure immobile, cloîtrés dans la nuit culturelle, privés de sortie comme de dessert tels des bambins coupables. Dehors, les rideaux de fer s’abattent à sexte, et le monde merveilleux du spectacle n’est plus l’image flageolante des ors et des baignoires tapissées de velours vénitien.
L’appel de la forêt (Il Transilvano, Codex Caioni, Prisma – Ambronay)
Le jeune Ensemble Prisma, constitué d’un quatuor de musiciens des conservatoires de Brême et Hanovre, a conçu son second voyage comme un regard en miroir : puisant parmi les pièces compilées dans le Codex Caioni rassemblé par le moine humaniste Johannes Caioni (connu également sous son nom roumain, Ioan Caianu ou János Kájoni) où l’on trouve un assortiment de pièces instrumentales italiennes et allemandes (du Monteverdi, Marini, Schütz), mais aussi des danses et chants populaires.
2021 enfin.
« Nous sommes tous nés en Arcadie, c’est-à-dire que nous venons dans le monde, remplis d’exigences de bonheur et de plaisir...
Eloge de la mollesse
Billet d’humeur L’autre jour, nous écoutions un vieil enregistrement de l’Ottone de Haendel, très british, avec James...
Mais où est donc passée la cheminée de Louis XIV à Versailles ?
De temps à autre, nous nous posons des questions étranges. « Pourquoi les cordes sont-elles en boyau? », « Pourquoi personne n’a pensé à mettre une pique à une viole de gambe? », « Pourquoi j’écoute Glenn Gould et que j’aime ça ?, « Est-ce qu’une perruque in-folio étouffe la perception du son ? »
Les masques ne sont pas tombés mais les rideaux le sont
Le Mot est dit, lâché, honteusement puis crânement, à la manière d’un défi responsable. Nous n’aimons guère faire de Politique, si ce n’est celle des Arts. Mais le temps des discoureurs à la morne figure est venu. Et ce que Cromwell n’avait pu accomplir, dans la patrie des Arts et des Lettres, nous l’avons fait, ou plutôt nous y sommes contraints.
Le Peintre & l’Astronome : Vermeer, le 3 de septembre 1659, à huit heures du matin
Nous sommes à Delft en ce mercredi 3 septembre 1659, à 8 heures. Le soleil vient illuminer la tour de l’horloge de la Niewe Kerk, et produit des ombres portées précises. A sa fenêtre, au second étage d’une auberge, située de l’autre côté du bassin du port, le Kork, un jeune homme de 27 ans contemple la scène, dessine un croquis, et peindra une vue qui deviendra un mythe. C’est Johannes Vermeer.