Soufflé ! (Rameau, Les Boréades, Orfeo Orchestra, Vashegyi – Théâtre des Champs Elysées, 23 septembre 2023)
Jean-Philippe Rameau, Les Boréades (Abaris ou Les Boréades) Tragédie lyrique en cinq actes (1763), sur un livret attribué à...
Director’s cut (Rameau, Zoroastre, Les Ambassadeurs-La Grande Ecurie, Kossenko – Théâtre des Champs Elysées, 16 octobre 2022)
Jean-Philippe RAMEAU Zoroastre, tragédie lyrique en cinq actes sur un livret de Louis de Cahusac (recréation de la version inédite de...
Toison d’Or ! (Oh, ma belle brunette – A Nocte Temporis, Van Mechelen – Alpha)
Editions Ballard (1641-1715) : Où êtes-vous allé, mes belles amourettes, Le beau berger de Tircis. Jacques Cochereau (1680 ? – 1734) :...
Beaucoup de baroque pour les 22ème Rencontres musicales de Vezelay (du 25 au 28 août 2022)
Nos lecteurs nous excuserons cette année de ne pouvoir nous rendre dans l’admirable abbatiale romane de Vezelay, pour ce festival...
Joie ! Joli Jéliote (Reinoud Van Mechelen, A Nocte Temporis – Alpha)
« Jéliote, haute-contre de Rameau » Jean-Philippe Rameau (1683-1764) Hippolyte et Aricie, RCT 43 Ouverture Air Plaisirs, doux...
Titon & l’Aurore sur Medici TV sur Medici TV le 19 janvier à 20h
Cela devient hélas une bien mauvaise habitude, et nous voici privé de la lumière puisque nous n’assisterons pas à l’Aurore…
Venez, venez, Haine implacable (Lully/Francoeur, Armide 1778, Le Concert Spirituel, Hervé Niquet – Alpha)
Il faut savoir être fidèle à soi-même. En dépit du livre-disque soigné et des excellents textes de présentation, cette version reliftée 1778 de Louis-Joseph Francœur, qui ne nous avait guère convaincu en concert au TCE ne nous a pas davantage touché au disque.
« Dépasser la simple esthétique » : rencontre avec Reinoud Van Mechelen, haute-contre
Muse Baroque : Bonjour Reinoud Van Mechelen. On vous voit fréquemment sur les scènes parisiennes et à Versailles ces derniers mois. Là vous intervenez dans Les Fêtes Vénitiennes de Campra à l’Opéra Comique : dans quel état d’esprit êtes-vous ?
Reinoud Van Mechelen : J’ai déjà participé à de grandes productions avec William Christie – notamment des actes de ballet de Rameau – mais c’est la première fois que je tiens un rôle de cette importance dans une oeuvre mise en scène d’une telle envergure. La collaboration William Christie/Robert Carsen apporte une dimension toute nouvelle à cette pièce pleine d’humour et tellement accessible.
Venise de fastes et d’illusions (Campra – Fêtes Vénitiennes, Les Arts Florissants, Christie – Opéra comique, 27/01/2015)
La mise en scène de Robert Carsen s’avère réjouissante, efficace et esthétique. Au Prologue ou mise en situation, le spectateur voit l’arrivée des touristes sur la place Saint-Marc, avec leurs sacs à dos ou leurs valises et leurs téléphones portables pour prendre des selfies. L’apparition du Carnaval, le géant rouge à visage quelque peu comique, symbole des fêtes, transforme ces touristes…
Rameau, Maître à danser (Les Arts Florissants, Christie – Cité de la Musique, 22/11/2014)
Au crépuscule de sa vie, Rameau ne compose guère, malgré la gloire qu’il a connue en tant que compositeur officiel et grand théoricien. Dans les années 1753-1754, il écrit quelques actes de ballets, dont Daphnis et Eglé, pastorale héroïque en un acte sur un livret de Charles Collé (1753) et La Naissance d’Osiris, acte de ballet sur un livret de Louis de Cahusac (1754). Ce sont des pièces de circonstance, des anecdotes aimables sans véritable intrigue, pour des représentations privées à Fontainebleau.
« La vengeance flatte la gloire ; Mais ne console pas l’Amour. » (Rameau, Castor & Pollux, Concert Spirituel, Niquet – TCE, 17/10/2014)
Au terme de cette année Rameau, c’est avec Castor & Pollux qu’Hervé Niquet initie son propre hommage au grand compositeur, hommage qui se poursuivra en novembre par le Gala Rameau. Tragédie éminemment guerrière, dépourvue dans sa version de 1754 de l’usuel prologue politique, elle recèle toute l’exubérance mélodique de Rameau, et déploie dans ses harmonies ce qu’Hervé Niquet n’hésite pas à appeler le summum de l’abstraction.
« L’arrogance d’Adonis trouva la vengeance de Vénus », Don Pedro Calderon de la Barca, La Purpura de la Rosa, 1680.
Le mystère d’Adonis, qui est au sources même de la régénération de la nature dans toutes les nuances de son printemps. Si l’amour poursuit jusqu’à la fleur l’indifférent et le cruel, c’est dans ces amours infidèles que la plus sensuelle des Déesses épanche toute sa volupté.
Petits motets
En dépit de ses ascendances vénitiennes, Fiocco naquit à Bruxelles en 1703 et connut une carrière fructueuse. Membre de la chapelle ducale de Bruxelles (dirigée par son demi-frère) dès 1726, vite promu sous-maître de cette institution en 1729 ou 30, nommé maître de chapelle de la cathédrale d’Anvers en 1731…