En attendant Bach, Quatre cordes en vibration (Odile Edouard, Bach, Baltzar, Matteis, Westhoff, Biber… – La Matrice)
La collection de l’oreille Odile Edouard présente : En attendant J. Sebastian Bach “Quatre cordes en vibration” T....
On les compte (Haydn, Les heures du jour, Il Giardino Armonico – Alpha)
Franz Joseph Haydn (1732- 1809) Symphonie n°6 en ré majeur “Le Matin” Symphonie n°7 en do majeur “Le Midi”...
Faux et usage de faux (Romberg, Concertos pour violon, Siranossian, Capriccio Barockorchester – Alpha)
Andreas ROMBERG (1767 -1821) Concerto n°4 en do majeur (1786) Concerto n°12 en sol mineur (1795) Concerto n°9 en la majeur Chouchane...
A Consort’s Monument (L’Achéron, Joubert-Caillet – Ricercar)
A Consort’s Monument Fantaisies, airs et dances d’Alfonso Ferrabosco, John Ward, William White, Thomas Lupo, Richard Dering,...
Le bon grain et l’ivresse (Saint-Colombe, Couperin, Boismortier, Concerts royaux, Foulon & Koelh, Lachrimae Consort – Glazard)
“Toute note doit finir en mourant. On lui apporte une viole dont il commence à jouer avec beaucoup d’efforts....
Voyage en Bordélie (Piron, Vasta, Almazis, Pappas – Maguelone)
“Approchez, Fout-six-coups ; votre rare courage Mérite qu’on lui rende un éclatant hommage. Cet air audacieux, cette noble...
Silentio nocivo (Parla, canta, respira – Barbara Strozzi, Lise Viricel, Le Stelle – Seulétoile)
“Je suis un amant, mais un amant candide et modeste” (l’Amante modesto) Parla, canta, respira Madrigaux de Barbara...
Les Cœurs Anachroniques (Haendel, Mas, London Haendel Orchestra, Cummings – Muso)
Anachronistic Hearts Les cœurs anachroniques Georg Frederic Haendel (1685-1750) Airs d’opéra et cantate “Bel piacere”...
Le duel des versions : Francesca Caccini, La liberazione di Ruggiero dall’isola d’Alcina (Van Nevel ǀ Sartori ǀ Tozzi)
Etonnante vitalité discographique, et difficulté, en cette ère raffolant des intégrales et raretés, de réellement parler d’inédits. Pourtant l’œuvre est à la fois importante sur le plan musicologique, complexe à restituer en raison du matériau lacunaire, et tout simplement vocalement et dramatiquement belle. L’œuvre ? Un de ces proto-opéras : 1625, quelques années après l’Orfeo montéverdien, à Rome, la fille de Giulio Caccini, soprano virtuose et compositrice, commet cette Libération de Roger, inspirée du Tasse. Une œuvre foisonnante, encore expérimentale, entre les intermezzi de la Renaissance, et la forme opératique en devenir
Le voyage fantastique (Buxtehude, Sonates, Les Timbres – Flora)
Dietrich BUXTEHUDE (c. 1637 – 1707)Sonate a doi, violine & viola da gamba con cembalo opus 1 et 2 Ensemble Les Timbres :Yoko...
Du bout des doigts (Weiss, Pièces de luth, Diego Salamanca – Seuletoile)
Voici la première incursion discographique en solo pour le luthiste Diego Salamanca, dont le nom est familier aux mélomanes fans de l’Ensemble Pygmalion ou Correspondance. Et l’artiste, également passionné de photographie, a décidé d’enregistrer entre les vieilles pierres du donjon de Vez (Oise), entre froidure médiévale et art résolument moderne…
Entre ciel et terre (Hollandse Fragmenten – Diskantores, Berentsen – Muso)
Hollandse Fragmenten (Les Fragments Hollandais) Musique polyphonique néerlandaise du Moyen-Age Martinus Fabri – Eer ende lof Anonyme –...
Version redux (Gretry, L’Amant Jaloux, Notturna, Palametta – ATMA)
Ce qui frappe d’emblée, c’est le changement de climat et de caractère que la transcription confère à l’œuvre. D’une part, la réduction en effectifs s’accompagne d’une réduction en longueur, puisque les scènes parlées sont escamotées, et que les airs sont plus ramassés, afin d’éviter les redites entre orchestre et voix.
“J’avais un maître, les ombres l’ont emporté” (Etienne Richard, Professeur du Roy Soleil, Armangaud – L’Encelade)
Le pari de Fabien Armangaud a été de rassembler un ensemble de pièces de cet entre-deux du clavecin Grand Siècle, entre l’écrasante présence de Louis Couperin, et les effusions de son neveu François Couperin le Grand qu’une pièce tendre et affectueuse de Chabanceau de la Barre évoque irrésistiblement. Pléthore d’inconnus, et plaisir de la découverte, regroupée en suites en fonction des tonalités.
Rameau courtise et Dardanus iphise (Ensemble Pygmalion, Pichon – Phi)
A 56 ans, après avoir mûri longuement son versant de compositeur de tragédie lyrique (il a attendu ses cinquante ans pour composer Hyppolyte et Aricie en 1733), sait mettre en œuvre ses préceptes sur l’harmonie, mettant en valeur ses solistes dans des dialogues emprunts de tensions dramatiques auxquels viennent faire écho des chœurs puissants et quelques emballements orchestraux trop brefs, encore rehaussés de roulements de tambours promptes à faire vaciller les cœurs les plus accrochés.
A Madame… (Divertissement pour Adélaïde, Baumont, Chauvin – Aparté)
« Adélaïde vous êtes belle, mes yeux sont fixés sur la mouche, Adélaïde qui m’ensorcelle, mouche si près de la bouche ». Mélomane lecteur, ôtez-vous l’herculéenne mission de retrouver cette citation dans l’intégrale des œuvres de Saint-Simon, elle n’y figure pas ! J’entends d’ici les déçus trouvant qu’une telle abstraction poétique et une si riche versification auraient encore rehaussées la gloire des écrits du Duc et Pair de France.
Stradella, Il Trespolo tutore, Mare Nostrum, De Carlo – Arcana)
Antonio Alessandro Boncompagno Stradella (dit Alessandro Stradella)Il trespolo Tutorecomédie en 3 actes sur un livret de Giovanni...
Pénombres (Apoteosis, viola bastarda, Divina Mysteria, Jorgen – Vanitas)
“Bâtard est souvent meilleur fils que l’enfant légitime.” (Euripide) Apoteosis – viola bastarda Girolamo Diruta :...
L’appel de la forêt (Il Transilvano, Codex Caioni, Prisma – Ambronay)
Le jeune Ensemble Prisma, constitué d’un quatuor de musiciens des conservatoires de Brême et Hanovre, a conçu son second voyage comme un regard en miroir : puisant parmi les pièces compilées dans le Codex Caioni rassemblé par le moine humaniste Johannes Caioni (connu également sous son nom roumain, Ioan Caianu ou János Kájoni) où l’on trouve un assortiment de pièces instrumentales italiennes et allemandes (du Monteverdi, Marini, Schütz), mais aussi des danses et chants populaires.
Ecoutez donc, ô peuples (Bach, Soli Deo Gloria, Collegium Vocale Gent, Pierlot – Mirare)
Dieu seul la Gloire, à la gloire de Dieu, pour la seule gloire de Dieu… Soli Deo Gloria est une expression tirée de la Vulgate (1 Tim. 1, 17 et Jude 1, 25) et qui servit de signature ou d’apostille à Bach ou encore Haendel en fin de leurs partitions. On trouve ainsi des “SDG” sur de multiples partitions autographes de cantates de Bach, si bien que John Eliot Gardiner baptisa ainsi son label. Sous ce beau titre, Philippe Pierlot nous offre sa lecture de 2 cantates de Bach : la fameuse BWV21 “Ich hatte viel Bekümmernis”, et la BWV76 “Die Himmel erzählen die Ehre Gottes”.
