Le triomphe de l’Amour (Leclair, Scylla & Glaucus, van Wanroij, Dubois, Gens, Orfeo Orchestra, Vashegyi – Glossa)
Jean-Marie LECLAIR (1697-1764) Scylla & Glaucus Tragédie en musique en un prologue et cinq actes, représentée à l’Académie...
Idées heureuses (Nymphes, Virginie Thomas & Friends – l’Encelade)
Prologue Henri Desmarets (1661-1741) : Circé, Prélude pour la nymphe de la scène « Bornez ici votre course incertaine »,...
Viscéral (Leclair, Sonates du Livre IV vol. 1, Hélène Schmitt – Aeolus)
Jean-Marie LECLAIR (1697-1764) Sonata VI en ré majeur Sonata X en fa dièse mineur Sonata III en ré majeur Sonata VIII en ut majeur...
Nympho-maniaque (Virginie Thomas & Friends – Temple du Foyer de l’Âme, 27 septembre 2023)
Nymphes Prologue Henri Desmarets (1661-1741), Circé : Prélude pour la nymphe de la scène, bornez ici votre course incertaine...
Tel qu’en Lui-même enfin l’éternité le change (Leclair, Sonates pour violon, Plantier, Les Plaisirs du Parnasse – Ricercar)
Jean-Marie LECLAIR (1697-1764) « Le violon des Lumières » : Sonates pour violon des Livres II, III et IV Sonate en sol majeur Opus 5...
Époustouflant violon (Corelli et al., Sonates pour violons, Pramsohler – Audax Records)
Pramsohler, pour interpréter ces œuvres, s’appuie sur une solide technique violonistique, un doigté précis, des coups d’archet nets et francs, une quête incessante des effets. L’écoute de ce CD apporte une richesse stylistique et une mine d’informations, notamment celle de la diversité des mouvements permettant ainsi une identification aisée de ceux-ci.
Effluves (Leclair – Sonates en trio, Rosasolis – Musica Ficta)
L’on sait les affinités de RosaSolis avec les sonates de type corellien puisque leurs deux opus discographiques précédents étaient respectivement dédiés aux trop peu jouées sonates d’église du jeune Haendel (Musica Ficta) ou à celles de Corelli, Leclair (déjà) et Haendel (toujours). C’est donc au sein de leur terre de prédilection que les quatre brillants instrumentistes s’attardent pour l’Oeuvre IV des Sonates en trio de Leclair
« L’Itinéraire »
Comme le veut la tradition c’est Ton Koopman qui ouvre à l’orgue l’itinéraire en tant que tel, ce parcours musical autour duquel le festival a grandi au fil des années. Variant les jeux avec bonheur dans le Ballo en sol de Sweelinck il va nous conduire sans heurts jusqu’à la lumineuse Bergamasca en Sol majeur de Frescobaldi
En voilà un qui ne manque pas d’air !
Pour les baroqueux que nous sommes, voici un disque qui, de prime abord, attire la méfiance : une jaquette accrocheuse, un titre aguicheur, un artiste confirmé mais point nourri du sérail des cordes en boyaux depuis sa plus tendre enfance. Ajoutons à ces éléments suspects la présence de tubes, avec l’air de la Suite pour orchestre n°3 de Bach, le Canon de Pachelbel (mais bien complet car flanqué de sa Gigue) une transcription pour violon de la Sarabande de Haendel, désormais célèbre depuis le non moins fameux Barry Lindon…
Laisser-faire, laisser-aller !
On retrouve dans ce premier volume des 3 parutions du nouveau Label Hérisson David Walter au hautbois, dont le jeu élégant et racé avait déjà pu être apprécié par notre consœur et amie Katarina Privlova qui en avait toutefois stigmatisé l’insoutenable légèreté chez Telemann (Label Hérisson).
Le raffinement des mélodies selon Jean-Marie Leclair
A une époque où la musique vocale dominait, sous l’impulsion de cercles favorables à l’émancipation de la musique instrumentale qui entreprirent des concerts publics, et sous l’influence des genres italiens tels le concerto et la sonate, le violon – jusqu’alors instrument de baladin ! –, put convenir de façon nouvelle au goût français.
Mort à Paris : le meurtre mystérieux de Jean-Marie Leclair
23 octobre 1764, la date vaut d’être retenue comme disait Jean-Piat avec sa voix inimitable dans les Rois Maudits. Un des plus brillants violonistes français et excellent compositeur git dans son vestibule. Le vestibule d’une bâtisse étrange, restée longtemps inhabitée, située hors des murs de la capitale, en-deçà de la Porte du Temple. A 67 ans, Jean-Marie Leclair vient d’être assassiné. Il venait de se séparer de sa seconde femme. L’homme était soi-disant instable, ombrageux, peu aimable, tout le contraire de son portrait officiel qui nous le présente, jeune et satisfait, le sourire aux lèvres, prêts à ravager la vertu de quelques galantes…
Un disque plein de vie
Un disque de Zig-Zag Territoires attire toujours mon attention, comme ceux d’Alpha ; et les points communs ne s’arrêtent pas là. En effet, les pochettes sont soignés, les livrets documentés – et ce coffret ne manque pas à la règle – la réalisation artistique souvent excellente et la prise de son tout à fait délectable.
Une élégance virtuose
Ah, quel séducteur que ce Fabio Biondi, malgré une photo de jeunesse peu réussie dans le livret ! D’accord, le violon sonne un peu maigrelet dans les aigus, mais la douceur du phrasé, la facilité dans les ornements, le caractère spontané et volontaire du jeu du violoniste forcent toujours l’admiration.