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6 janvier 2014

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Chronique Festival

 

La Folle Journée de Nantes

18e édition : Le Sacre russe

 

du 1er au 5 février 2012

www.follejournee.fr

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Cette année encore, le baroque est le parent pauvre de la Folle Journée de Nantes, consacrée à la Russie, depuis l’apogée de la musique russe, avec la maturité des membres du « Groupe des Cinq » et de Tchaïkovski, jusqu’à nos jours.

Pourquoi donc, demandera-t-on, un rédacteur de Muse Baroque s’est-il allé aventurer sur ces terres si lointaines ? Hé bien apprenez, lecteurs, que la musique russe ne commence pas quelque part entre 1865 et 1866 (dates d’achèvement, respectivement, de la première symphonie de Rimski-Korsakov et de celle de Tchaïkovski) ; elle ne commence pas non plus en 1836 avec La Vie pour le tsar (alias Ivan Soussanine) de Mikhaïl Glinka ; non, la musique russe a une histoire qui remonte au Moyen Âge, une histoire notée sur quelques manuscrits, de plus en plus nombreux à mesure que le temps avance. Comme celle de la littérature russe, qui semble s’éveiller doucement avec Mikhaïl Lomonossov (1711–1765), Gavrila Derjavine (1743–1816) et Nicolas Karamzine (1766–1826), l’histoire de la musique russe est marquée au XVIIIe siècle par quelques noms, comme Mikhaïl Berezovski (1745–1777), Dmitri Bortnianski (1751–1825) et Evstigneï Fomine (1761–1800). Ils forment une sorte de « première génération » de compositeurs russes, vraiment russes, généralement occultés, comme leurs confrères littérateurs — attendu que la littérature russe est censée commencer avec Alexandre Pouchkine (1799–1837) et Mikhaïl Lermontov (1814–1841), la musique russe est censée commencer avec Mikhaïl Glinka (1804–1857) et Alexandre Dargomyjski (1813–1869).

Cette Folle Journée russe est pour nous l’occasion de revenir sur la musique russe d’avant Glinka, assez faiblement représentée pendant le festival — mais ne soyons pas de mauvaise foi : Glinka ne l’était qu’à peine plus. Deux concerts : d’une part celui du Ricercar Consort, intitulé « Un bal à la cour de Boris Godounov », d’autre part celui du Chœur du Patriarcat de Moscou, dirigé par Anatole Grindenko, « Grande liturgie orthodoxe du XVIe au XIXe siècle ».

Loïc Chahine

 

 

Nos folles journées à la Folle Journée

 

Entre autarcie et domination étrangère : la musique en Russie du XVIe au XVIIIe siècle

 

De Bach à Chostakovitch : parcours à travers quelques œuvres et quelques concerts

 

 

Interview

 

"La question n’est même plus de savoir quelle a été l’influence de la musique européenne sur la musique religieuse russe" : entretien avec Anatoly Gridenko, gambiste, chef du Chœur du Patriarcat russe

 

 

Références

 

Discographie sélective sur la musique russe ancienne et baroque

 

 

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Vers les autres chroniques de concerts

 

 

Site officiel de la Folle Journée de Nantes : www.follejournee.fr

 

 

 

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