
Sur la revue en général
Bonjour, comment est né le magazine, si
ce n'est pas indiscret ?
Muse
Baroque est née de l'inspiration hivernale de quelques passionnés
il y a plus de 5 ans. Ce noyau s'est
rapidement étoffé de musiciens amateurs
ou professionnels,
étudiants en musicologie et en histoire, journalistes... A l'origine, le site se voulait
un parcours à travers la musique baroque, une flânerie où l'on retrouverait
pêle-mêle une discothèque idéale et des précisions historiques ou
musicologiques. De ces limbes, la revue a conservé une approche très
transversale, et une grande diversité de ton et de contenu.
Vous êtes les seuls à traiter
uniquement de musique baroque, est-ce que ce n'est pas un domaine trop restreint
?
Muse
baroque se concentre sur la musique baroque, de Monteverdi à Haendel, mais nous
avons aussi désormais quelques rubriques consacrées à la musique ancienne
(médiévale et Renaissance), et à la musique classique jusqu'à Mozart en guise de
prologue et d'épilogue.
Effectivement, depuis la suppression de l'édition française du magazine
Goldberg, nous sommes la seule parution francophone à couvrir exclusivement le
monde de la musique baroque et ancienne. Et il y a déjà fort à faire !
Cela ne signifie
naturellement pas que nous ne nous intéressons pas à la musique romantique, que
nous n'apprécions pas – en cachette et honteusement – des opéras de Verdi et du
piano de Satie. Mais ce n'est pas notre cœur de métier, et nous laissons des
chroniqueurs plus experts que nous dans ces territoires exotiques pour nous
spécialiser sur le monde merveilleux des cordes en boyau, des trompettes
naturelles, des clavecins et de la basse continue.
Est-ce que vous privilégiez un
répertoire ou un compositeur en particulier ?
Tous
les genres, pays et époques sont abordés du Moyen-Age à Mozart, et nous tentons
de trouver un équilibre subtil afin d'ouvrir le plus largement possible les
choix musicaux. Naturellement, en fonction de la production du compositeur, de
sa renommée, et des goûts personnels des rédacteurs, il peut arriver que
certains soient favorisés dans notre discothèque. Toutefois, nous nous faisons
un devoir de vous faire découvrir des œuvres originales, voire totalement
méconnues. C'est d'ailleurs un des critères d'attribution de la Muse du Mois, et
la raison de notre collaboration avec des labels peu connus dans l'Hexagone tels
Cantus, Verso, ORF…
Je vous ai trouvé par hasard grâce à un
moteur de recherche et je voudrais vous citer comme source dans un de mes
exposés à l'université. Est-ce que cela ne vous pose pas de problèmes ?
Je
vous en prie… Il faut toutefois garder à l'esprit que Muse Baroque se veut une
revue grand public et que nos articles doivent donc concilier rigueur et
facilité de lecture. Nous ne saurions donc trop vous conseiller de poursuivre
vos recherches en bibliothèque également. Au passage, on notera que Muse Baroque est extrêmement bien
référencée dans les principaux moteurs de recherche et apparaît en première page
pour les mots-clés "musique baroque". Cela s'explique par son vaste contenu
(plus de 3300 pages en octobre 2009), la longueur de ses articles et l'actualisation constante
des contenus.
Quel
est le principe de l'Editorial du mois ? Il s'agit parfois de précisions
historiques, d'introduction générale au sommaire, de considérations d'actualité,
de pensées provocantes...
L'Editorial
du mois est avant tout une chronique, un billet d'humeur caméléon, libre,
imprévisible. Sa nature changeante fait - nous l'espérons - justement son
charme. L'Edito, c'est un brin de conversation, détendue, un peu mondaine, ce
sont les quelques mots que nous aurions échangé au buffet d'un après-concert...
L'Edito, c'est un petit peu de tout, et beaucoup de petits riens. Et il
convient de préciser qu'il n'engage que son auteur, le Rédacteur en chef, et ne
reflète pas toujours l'avis unanime de toute l'équipe de la revue.
Votre style est délicieusement
complexe, ce qui ne le rend pas forcément des plus faciles à lire. Est-ce que
vous pourriez le simplifier un peu, comme dans les autres revues ?
Au
contraire. Ce ton "délicieusement complexe" que vous signalez est l'une des
caractéristiques de la revue. Hommage à la prose équilibrée de l'époque, à une
élégance et à une recherche du langage qui espère ne pas tomber dans la
préciosité. Ce style très littéraire, quelquefois excessif, souvent drôle
(enfin, nous l'espérons) constitue notre étendard. A l'heure du langage SMS et
du langage télégraphique, nous sommes fiers d'être le cauchemar des collégiens
avec nos incises, nos subordonnées, nos parenthèses qu'on oublie parfois de
refermer, nos alignements d'attributs du sujet et d'adjectifs, nos pendants
d'adverbes, nos paires de qualificatifs. Et nous nous excusons d'avance pour les
coquilles qui subsistent malgré notre attention et que nous traquons
inlassablement jusqu'à dans nos archives et notre sommeil.
Je suis
surpris de trouver des jeux de mots et plaisanteries douteux dans une parution
aussi professionnelle. Comment pouvez-vous comparer une interprétation avec un
vieux whisky ou un film avec Sandrine Kiberlain ? Cela est amusant, mais
totalement hors sujet.
Nous
sommes tout à fait d'accord avec vous, ces calembours et saillies spirituelles
sont totalement hors sujet. Elles viennent de temps à autre comme une cerise
impertinente sur le gâteau, mais les arguments qui étayent nos jugements sont
ailleurs, sans vouloir paraphraser le slogan d'une série à succès.
PS : vous n'aimez
pas Sandrine Kiberlain ?
Combien y a-t-il de lecteurs mensuels ?
Muse Baroque compte plus de 45 585 lecteurs réguliers (Mars
2011), et cette tendance à la
hausse se poursuit.

Tableau
statistique du mois de mars 2011 : 45 585 visiteurs uniques (Webstats)
Est-ce qu'on peut s'abonner à une
version papier du magazine ?
Non,
Muse Baroque est exclusivement disponible sur Internet, ce qui présente de
nombreux avantages. L'absence de coûts d'impression garantit aux lecteurs un
magazine entièrement gratuit, sans publicité, dont le vaste contenu est à tout
moment disponible en ligne, soit plus de 2000 pages classées par rubriques.
L'actualisation en est permanente, et la longueur des articles bien moins
limitée que sur un support papier. En un mot (ou plutôt en trois) : réactivité,
indépendance, éloquence sont nos raisons. Fini le temps où vous recherchiez
compulsivement un vieux numéro d'une revue papier avant de découvrir que vous ne
l'aviez pas trouvé en kiosque !
Peut-on réutiliser le texte et les
images de Muse Baroque ?
La
reproduction d'extraits de critiques est autorisée en citant obligatoirement la
source. Dans le cas de site Internet, un lien précis vers la page considérée est
requis. Pour tout autre détails, merci de se référer aux
mentions légales et nous contacter
en cas de besoin.
Comment puis-je participer à la revue ?
Nous
recherchons en permanence de nouveaux collaborateurs (bénévoles). Quelque soit
votre lien avec la musique (journaliste, étudiant, musicien, mélomane éclairé,
discophile pathologique ;-), n'hésitez pas à
nous
contacter pour rejoindre notre équipe enthousiaste. Nous sommes notamment à
l'affût de rédacteurs en province et à l'étranger afin d'élargir notre
couverture de concerts.
Bonjour, je
ne vois pas de publicité sur votre site, contrairement aux autres webzines
musicaux. Est-ce que vous êtes financés par des maisons de disques ? Cela ne
nuit t-il pas alors à votre impartialité ?
Muse
Baroque est un magazine entièrement bénévole, financé par ses membres et par des
dons. Nous ne recevons aujourd'hui aucun financement pécuniaire de la part des
maisons de disques, salles de concert ou agents d'artistes. Seuls les éventuels
frais de déplacement, d'hébergement et les invitations presse sont acceptés.
Est-ce qu'il est possible d'avoir un devis
pour une bannière clignotante de publicité en page d'accueil ?
Pour
le moment, nous n'envisageons aucun partenariat ou offre commerciaux. Seuls des
liens rédactionnels et journalistiques peuvent être noués. C'est ainsi le cas
avec
Classiquenews.com
ou Calliope.

Sur les critiques de CDs et de concerts
Pourquoi trouve t-on aussi de vieux
enregistrements dans vos critiques de CDs ?
Il
ne s'agit donc pas de critiquer seulement les nouveautés, mais bien de chercher
des enregistrements d'excellente qualité qu'on se plaît à écouter et à
réécouter. Or, depuis les débuts de la "révolution baroque" des 70's voire même
avant, bien des parutions sont passées sous les ponts. Fallait-il donc pour
autant oublier le raffinement altier de Ralph Kirkpatrick, les balbutiements
enthousiastes d'Harnoncourt, la flûte suggestive de Frans Brüggen ? Voulez-vous
faire un autodafé du vintage Christie du temps d'Atys et de la première Médée,
rayer la génération Malgoire, balayer les perles de Savall sous prétexte
qu'elles sont trop anciennes ? Ja-mais !
Ces "anciens" enregistrements, fruits des 2
générations précédentes, ont une valeur documentaire considérable puisqu'ils
témoignent d'une manière d'aborder l'interprétation baroque désormais souvent
remise en question, et leur valeur artistique demeure intacte... pour les meilleurs
d'entre eux.
Pourquoi toutes les
nouveautés baroques ne sont pas chroniquées ? Je ne trouve pas les derniers enregistrements de Mozart
par René Jacobs... Et il manque aussi des labels entiers tels *** ou ***.
Le
principe de notre rubrique de critiques de CDs
et de DVDs n'est pas de couvrir exhaustivement toutes les sorties mais de bâtir une discothèque de référence, et de rendre compte des parutions
les plus prometteuses du moment. Il s'agit donc bien d'une sélection qui est
inspirée par l'actualité mais aussi un certain équilibre entre les catégories
d'œuvres, les époques et les compositeurs. De très nombreux labels nous ont
accordé leur confiance et nous les en remercions :
Alpha Production, Ambroisie, Ambronay Edition, Arte Verum,
Calliope, Codaex (distributeur Analekta, Bis, Chandos, CPO, Raum
Klang, Verso...), Decca, Deutsche Gramophon, EMI, Fuga Libera, Intégral (Integral
Classic, distributeur Arthaus Musik, Ars Musici, Cantus, ORF, TDK...), Mirare, Ricercar,
Satirino, Virgin Classics, Zig-Zag Territoires...
Nous serions naturellement
ravis de pouvoir nouer une collaborations avec d'autres maisons, groupes ou
distributeurs.
Si c'est une discothèque de référence,
pourquoi y a t-il parfois de mauvaises notes ?
Les
CDs rassemblés ici ont tous subi une présélection par le comité éditorial. Hélas, nos espoirs
de mélomanes peuvent être déçus, et nous le faisons alors savoir. Il ne s'agit
jamais de
"descendre" un artiste ou une formation, mais simplement d'expliquer pourquoi
l'enregistrement nous a déplu de manière argumentée et nous n'oserons dire
objective car une critique ne peut jamais véritablement y prétendre et traduit
avant tout l'avis éclairé de celui qui la rédige.
Pourquoi certaines critiques sont
nettement plus longues que d'autres ?
Il ne faut pas négliger la légende des siècles, le poids des mots et le choc des
titans... Muse Baroque existe depuis 2003 et s'est considérablement développée
depuis sa naissance. A l'origine, les critiques étaient de simples nodules,
assez succinctes, sur le modèle du
Guide de la musique ancienne et
baroque (Diapason, 1992). A l'occasion, certaines ont été complétées afin de
répondre au nouveau format de la revue, mais ce n'est pas encore le cas de
toutes.
Pourquoi ne critiquez-vous pas les
enregistrements sur instruments modernes ? Richter, Rilling, Karajan, ça ne vous
dit rien ?
Nous
nous concentrons en priorité sur les interprétations sur instruments d'époque,
du renouveau baroque des années 70 à nos jours. Il s'agit là d'un
choix interprétatif que défendons avec conviction.
Mais on trouvera tout de même au hasard de nos pages les pianos égarés de Glenn
Gould ou Edna Stern, les cordes modernes de Rostropovitch, les orchestres
mozartiens entiers de Levine... Rassurez-vous, nous péchons tout à fait
rarement, et faisons pénitence à coup de petits nenfants prépubères du Tölzer Knabenchor s'époumonant chez
Bach.
Est-ce que vous ne seriez pas un peu
puristes dans vos critiques de disques ou de concerts ? On a l'impression que
sans instruments anciens et sans mise en scène avec des perruques, rien ne vous
plaît.
Vous
n'avez sans doute pas lu notre critique de l'expérience laser de liturgie
spatiale de Kulik sur les Vêpres de
Monteverdi... Il est vrai que nous sommes assez traditionnalistes par
nature, que nous aimons que les livrets soient respectés, que les costumes
soient opulents et visuellement beaux, que les œuvres soient jouées par les
types d'instruments pour lesquels elles ont été conçues. Oui, nous aimons
Ponnelle, Strehler et Pizzi. Cependant, une recréation sclérosée et gentillette,
vide de sens dans son narcissisme d'époque, renfermée dans le soin de la
boutonnière brodée d'or et du trille ne nous satisferait pas non plus. Une interprétation
avant-gardiste mais puissante n'est pas pour nous déplaire, bien au contraire.
Ne généralisons donc rien (même si les instruments anciens demeurent essentiels à
la bonne compréhension de la musique baroque).
Les dates que vous donnez
ne sont pas les mêmes que sur les jaquettes des CDs...
En
effet, il existe environ trois dates possibles pour chaque enregistrement, ce qui
rend les choses confuses, d'autant plus que les notes de programme ne sont pas
toujours limpides sur ce point. Pour les nouveautés et les enregistrements
récents, la date est la date de parution, souvent postérieure d'un an à celle de
l'enregistrement. Pour les live et les enregistrements anciens, est donnée la
date de captation ou de première parution dans la mesure du possible.
En outre, l'affaire se complique lors des
compilations, ou des rééditions. Il s'agit donc d'une information donnée
uniquement à titre indicatif.
Pourquoi ne couvrez-vous pas plus de concerts baroques en province ?
Nous
n'avons pas pour but de couvrir exhaustivement tous les concerts baroques de la
saison. Il s'agit plutôt d'une sélection variant au gré des évènements et du
goût des rédacteurs. Nous cherchons toutefois augmenter notre couverture des
manifestations en France et en Europe, à nouer d'autres collaborations avec les
opéras, salles de concerts et festivals. Mélomanes habitués de la Monnaie de
Bruxelles, Lyonnais et Toulousains, Lillois et Normands, Madrilènes et Italiens,
festivaliers estivaux, où que vous soyez, n'hésitez pas à
nous
contacter.

Sur l'ergonomie du site
Quand allez-vous relooker le site pour
qu'il y ait plus d'animations et un design plus moderne ?
Le
site Internet de Muse Baroque est volontairement sobre, d'une austérité
technique janséniste tempérée par son iconographie opulente. A l'heure où le .php
et le flash pullulent, où les menus déroulants, les vidéos et autres modules
animés et cadres se multiplient, nous avons voulu continuer de privilégier une
navigation simple et intuitive, et laisser un vaste espace de lecture. Ce choix
ergonomique s'allie à un parti-pris esthétique fidèle à l'époque qui nous
intéresse : les polices des titres, photos, images, et fond renvoient au Grand
Siècle ou au Siècle des Lumières. Par exemple, nous nous refusons à accentuer
les capitales, conformément à la typographie de l'époque (cf. le Grandjean,
"caractère du Roi") et nous utilisons avec générosité l'esperluette.
La charte
graphique a été pensée afin de concilier harmonieusement cette passion pour
l'histoire avec la modernité du support.
Bonjour, je
me demande depuis un moment quelle est la statue qui vous sert de logo…
Il
s'agit vraisemblablement d'une Diane romaine (et non d'une Muse comme certains
lecteurs attentifs l'ont remarqué) datant de la fin du Ier siècle ou du début du
IInd siècle sous les règnes de Trajan ou d'Hadrien. Elle provient du site antique
d'Italica, en Espagne.
Je tiens à
vous féliciter pour la très belle esthétique de votre revue qui convient
parfaitement au sujet, cela fait en effet très baroque ! Quelle est la belle
police marron que vous utilisez pour les titres et les détails des CDs ?
Merci
beaucoup pour ces compliments. La charte graphique du site, bien qu'un peu
"ancienne", est inspirée pour le fond vert par les motifs floraux qui ornaient
les meubles - comprendre les tentures et rideaux et garnitures de sièges - de
l'époque. Le vert pâle rappelle la Régence (des essais en damas rouge et or à la
Versailles se sont avérés… illisibles).
Pour la
typographie, nous avons gardé un beau Garamond inspiré d'une police du XVIème
siècle (notons au passage que le Garamont de l'Imprimerie nationale s'écrit avec
un "t" final alors que l'inventeur Claude Garamond s'écrit avec un "d"). Ses
caractères à l'ossature élancée, pourvus de beaux empâtements réclament
cependant beaucoup d'espace pour une bonne lisibilité. C'est pourquoi le corps
des textes est rédigé dans un Arial moins élégant mais plus direct et…
"moderne", descendant du "Akzidenz-Grotesk" berlinois de 1896.
Bravo pour
cette iconographie très chic et un peu vieux jeu. Quel est l'affichage optimal
pour lire le site ?
L'affichage
optimal est 1280 x 800. Un minimum de 1024 x 768 est fortement recommandé. Nous
avons fait le choix d'éviter les grandes marges blanches qu'on rencontre souvent
sur les sites Internet et qui permettent de jouer sur différentes résolutions en
raison de la perte de place qu'elles induisent. Muse Baroque se croque donc à
pleines pages. En contrepartie, les affichages très anciens comme 800 x 600 ne
sont pas correctement supportés (images géantes).
Quel est le navigateur recommandé ?
Muse
Baroque est prévu essentiellement pour Internet Explorer, Mozilla Firefox et
Google Chrome. De légères variations de marges et de polices (notamment
l'affichage du Garamond) peuvent survenir en fonction des navigateurs. L'extrême
simplicité du codage de Muse Baroque devrait être compatible avec la majorité
des navigateurs et des logiciels de protection (absence de pop-up et autres
fioritures technologiques).
Est-il nécessaire d'installer des
plug-ins particuliers pour lire Muse Baroque ? Faut-il des logiciels
particuliers pour écouter les extraits audio ?
Mis
à part Acrobat Reader qui est requis pour lire les partitions ou certains scans
de document d'époque, aucun logiciel particulier n'est en principe requis.
Peut-on télécharger de la musique ou
acheter des CDs sur Muse Baroque ? Y
aura t-il plus de vidéos ?
Muse
Baroque n'est pas un site commercial et nous ne proposons ni vente par
correspondance, ni plate-forme de téléchargement légal. Seuls quelques courts
extraits sont écoutables en ligne, et servent d'illustrations aux critiques et
articles. Des vidéos extérieures sont parfois incluses en liens directs (Youtube...),
notamment dans le cas de bandes-annonces ou d'extraits de DVD, mais Muse
Baroque ne réalise pas de vidéos
elle-même et n'est pas responsable du contenu de celles mise à disposition à
partir d'autres plates-formes.