Carnet de Festival (2) : Violons à Venise, Clématis ǀ Bach, les Arts Flo (Ambronay, 25 Septembre 2021)
« (…) elle pense à l’époque de Jean-Sébastien Bach où la musique ressemblait à une rose épanouie sur l’immense...
Carnet de Festival (1) : Bach, Emmanuelle Bertrand ǀ Cozzolani, Emiliano Gonzalez Toro (Ambronay, 24 Septembre 2021)
« Le seul véritable commentaire d’un morceau de musique est un autre morceau de musique. » (Igor Stravinsky) Ambronay,...
Eeemerging : soutien aux jeunes ensembles
Pour le démarrage du programme en 2015, 2 ensembles parmi les 4 sélectionnés en 2014 vont bénéficier d’une deuxième année d’accompagnement dans leur développement. Ils ont été choisis au terme d’une délibération serrée mais unanime des co-organisateurs d’eeemerging, en marge du festival le 4 octobre. Il s’agit de Seconda Pratica et Voces Suaves.
« Je ne suis qu’un passeur d’émotions » : rencontre avec Bruno Le Levreur, contre-ténor & Laurent Carudel, conteur
Bruno Le Levreur : Je chante depuis l’âge de neuf ans et j’ai finalement appris mon métier sans le savoir à la maîtrise de la cathédrale d’Angers. Je n’ai découvert ce timbre de contre-ténor que tardivement, vers 22 ans, et, alors que j’étais en maîtrise de droit, j’ai été pris au centre de musique baroque de Versailles. Aussi, je fais principalement de la musique baroque car j’ai une voix de contre-ténor.
Célébrations ! Festival d’Ambronay (week-end du 27/09/2014)
Le troisième et avant-dernier week-end du Festival d’Ambronay fit honneur au thème choisi comme fil de conduite pour la programmation 2014 : Célébrations. Célébration inhérente aux œuvres religieuses comme l’est le Dixit Dominus de Haendel, interprété avec fougue et liesse par les Ghislieri Choir & Consort. Célébration aussi de la jeunesse, avec l’Aura Rilucente, jeune ensemble en résidence au Centre culturel de rencontre.
Les proportions musicales dans le dessin architectural de l’abbaye d’Ambronay (conférence de Tiago Simas Freire, festival d’Ambronay)
Tiago Simas Freire est architecte. Il est aussi musicologue, et surtout musicien. A l’occasion des Journées européennes du Patrimoine, le Festival d’Ambronay lui confie pour la seconde année l’organisation d’une brève conférence portant sur les liens qui unirent musique et architecture à l’ère de l’Humanisme.
Israël in Egypt, Roy Goodman (Ambronay – 21/09/2014)
Au cœur de cette 35ème édition, foisonnante de conférences, visites, expositions (de matériel agricoles), et bien entendu de concerts, le contraste et la diversité règnent en maître. Seule la qualité demeure l’élément non négociable, et in facto non négocié.
L’imagination et l’âme (Imaginarium, Enrico Onofri – Ambronay, 20/09/2014)
Quel contraste ! Entre cet homme si mince, d’apparence fragile, au sourire jeune mais un peu timide, et le violoniste virtuose débordant de verve et d’énergie, dont le regard de glace vive reflète, lorsqu’il joue, l’animation de son âme ! Enrico Onofri a prouvé ce soir sa maestria absolue du violon baroque, particulièrement manifeste dans l’Opus VIII d’Antonio Vivaldi.
« Mon métier est chanteur » (Atelier de chant baroque, Bruno Le Levreur, Ambronay, 20/09/2014)
Pour sa 35ème édition, le Festival d’Ambronay s’affirme comme un événement résolument jeune. Jeunesse qui lui vient aussi bien des musiciens qui s’y produisent que du public qu’il souhaite toucher. « L’atelier de chant baroque » présenté pour la première fois par le contre-ténor Bruno Le Levreur s’intègre dans cette démarche pédagogique d’ouverture et de sensibilisation.
« Quand tous voient le Créateur expirer, Que feras-tu pour ta part ? » (Bach, Passion selon Saint Jean – Itay Jedlin – Ambronay, 19/09/2014)
Cet appel lancé par Bach dans l’ultime air de ténor de sa Passion selon St Jean, Itay Jedlin et son Concert étranger le firent résonner d’une manière bouleversante hier, en l’abbaye d’Ambronay. Ayant fait le choix d’un effectif orchestral assez restreint, le chef fit la part belle au texte même, suivant la volonté de Bach, et permit ainsi à cette œuvre magistrale d’atteindre toute sa force expressive.
La belle étoile (Porpora il maestro, Fagioli, Ambronay, 14/09/2014)
Ambronay a ces moments magiques ou des rencontres se font, ou des relations se tissent et des retrouvailles s’accomplissent en un week-end. Depuis près de 4 ans, Franco Fagioli fait parler de lui et c’est la première fois que le Festival d’Ambronay l’invite pour un récital solo. En effet ce sont des premières comme celle-ci qui ont caractérisées Ambronay depuis sa création.
Regrets éternels (Charpentier, La Victoire de Milan – Ensemble Correspondances – Ambronay, 13/09/2014)
Ce soir à Ambronay, Charpentier reposait sur l’autel. Nous le songions vivant et prêt à nous séduire à nouveau, hélas, la tragédie le vit crouler sous le poids d’une pile de partitions sacrées. Sébastien Daucé et son ensemble Correspondances ont essayé en vain de le sauver des débris, le mal était fait.
Des nouveaux quatuors (Rameau-Telemann, Les Ombres, Ambronay, 13/09/2014)
Quand on s’imagine Telemann ou Rameau, on pense à des hommes immortalisés à leur âge avancé mais avec un génie éternellement jeune et innovant. Mettre en parallèle ces deux monuments de la musique ne manque pas de logique. Rameau et Telemann n’eurent que deux ans de différence d’âge et composèrent sensiblement jusqu’à la fin de leur vie.
Musiques pour la reine Caroline
Quand la mort intervient entre deux êtres que la passion unit il ne reste que sublimer la douleur. La vie de Händel est ponctuée de moments uniques qui la rendent passionnante. Né en 1685, année faste pour la musique avec la naissance simultanée de Johann Sebastian Bach et de Domenico Scarlatti, il accède très jeune à l’opéra de Hambourg…
Tito Manlio
Faisant montre de cette curiosité qui caractérise le Festival d’Ambronay, Alain Brunet invite pour cette édition le brillant orchestre Concerto de’ Cavalieri de Rome pour une recréation unique, celle du Tito Manlio de 1720, signé de trois noms : Giovanni Giorgi, Gaetano Boni et Antonio Vivaldi…
« Couperin crée un style unique, léger quoique mesuré ; noble mais sans lenteur » (Margaux Blanchard & Sylvain Sartre)
Défenseur d’une Europe musicale avant l’heure, François Couperin compte parmi les grands compositeurs du XVIIIème siècle, à l’esprit brillant et au cœur sensible. Auteur de nombreuses œuvres pour orgue et clavecin seul, on lui doit également des Leçons de Ténèbres rendues célèbres par Alfred Deller, et plusieurs pièces instrumentales, dont Les Nations sont peut-être l’exemple le plus achevé.
Entretien avec Sigiswald Kuijken, violoniste, directeur musical de La Petite Bande, & Sara Kuijken, violoniste
Entretien avec Sigiswald Kuijken, violoniste, directeur musical de La Petite Bande, et de Sara Kuijken, violoniste. Muse Baroque : vous avez choisi de jouer ce soir les quatre Ouvertures de Bach. Pour être un petit peu provocateur, ne s’agit-il pas avec cette succession de danses à la française d’une des œuvres les plus curiales et les plus convenues du compositeur ?
Entretien avec François Grin, violoncelliste
Entretien avec François Grin, violoncelliste du Quatuor Terpsycordes.
Muse Baroque : Comment en êtes-vous venu à former ce quatuor ? François Grin : Cela vient tout simplement d’une rencontre. Les autres membres étudiaient ensemble au conservatoire de Genève, et je suis arrivé un peu après. De là est née cette envie de monter un quatuor…