Rechercher
- Newsletter
-
Qui sommes-nous ?
-
Espace Presse - FAQ
-
Contacts -
Liens
- |
mise à jour 6 janvier 2014
|
Chronique Festival
Antonio Vivaldi, Stabat Mater & Prima Donna, Orfeo 55, Nathalie Stutzmann
L'Ensemble Orfeo 55 et Nathalie Stutzmann © J.-J. Ader
Antonio Vivaldi Stabat Mater Prima Donna, les Rivales des Castrats : airs d'opéras
Direction et contralto Nathalie Stutzmann Direction Jean-Marc Andrieu
Dimanche 23 octobre, Théâtre Olympe de Gouges - Montauban (82) Souplesse et énergie
© J.-J. Ader L’évidence de cette gestuelle, phrasant les lignes mélodiques permet ensuite à la chanteuse de poursuivre sans rupture de solution de continuité ses envolées musicales. Le Stabat Mater RV 621 a ensuite, dans un contraste saisissant, apporté l’angoisse et la douleur de la mère torturée. Le juste équilibre entre dolorisme et jouissance voluptueuse a été atteint après une mise en place un peu inquiétante par son flou. La profondeur du timbre de l’irremplaçable contralto apporte beaucoup d’émotion à ce Stabat Mater. Pour la deuxième partie, la succession d’airs et la pièce instrumentale a offert cette suite de passions baroque si diverses, dont le Prete Rosso a le secret. La variété des airs pour contralto séduit. La simplicité parfois déconcertante des accompagnements ne limite pas leur efficacité dramatique. Les nuances parfois poussées à l’extrême et la longueur du souffle apportent cette touche baroque si fantasque et évocatrice de tous les excès de la sérénissime se sachant en décadence. Le plaisir à faire cette musique si tonique a porté les musiciens à parfois un peu trop s’exprimer en des mimiques peu classiques. Tout particulièrement le violoncelliste facétieux et les alti alanguis. Mais le théorbe a aussi su soutenir la voix avec amour et tendresse. La vitalité de cette interprétation au lyrisme assumé a enchanté le nombreux public du Théâtre Olympe de Gouges. En fin de festival le parrain, Jacques Toubon, président de la FEVIS, madame Barèges, député maire, et Jean-Marc Andrieu, devant le succès public de cette édition et sa grande qualité artistique ont promis une 2ème édition en 2012. Né sous de si beaux auspices, souhaitons à ce Festival Passions à Montauban de grandir et d’obtenir les subventions qui lui permettront un plein essor.
Vers les autres chroniques de concerts
|
Affichage recommandé : 1280 x 800 Muse Baroque, le magazine de la musique baroque tous droits réservés, 2003-2014
|