Rechercher Newsletter  - Qui sommes-nous ? - Espace Presse - FAQ - Contacts - Liens -   - Bookmark and Share

 

mise à jour

6 janvier 2014

Editorial

Brèves

Numéro du mois

Agenda

Critiques CDs

Critiques concerts

Interviews

Chroniques 

Tribune

Articles & Essais

Documents

Partitions

Bibliographie

Glossaire

Quizz

 

 

Chronique Festival

 

Scarlatti, Motets

La Venexiana

 

 

La Venexiana à la plage. D.R.

 

 

Domenico SCARLATTI

Miserere a 4 voci

Salve Regina a 2 voci

Stabat Mater a 10 voci

 

La Venexiana, dir. Claudio Cavina

 

Festival "Les Heures des Bernardins", concert des Laudes, Paris, 27 Septembre 2008

horizontal rule

 

Les Très riches Heures des Bernardins

 

L'on ne contemple d'abord que la nef, baignée d'une douce lumière automnale qui dore les piliers, joue sur la sculpture des chapiteaux. L'espace, aux belles proportions, est divisé en trois travées où fourmillent d'admirables voûtes. Entre La Venexiana, avec ses dix solistes vocaux et ses trois instrumentistes. Et après quelques applaudissements curieux et convenus survient une musique droite et altière qui résonne avec grâce dans l'excellente acoustique du lieu. Les motets de Scarlatti qui ont été choisis montrent la capacité du compositeur napolitain à adopter des styles très différents.

 

 

La nef © Collège des Bernardins

 

 

Le Miserere à 4 voix résolument traditionnel appartient aux motets en style alternatif où subsistent des sections en plain-chant. L'écriture s'inscrit en droite ligne des polyphonies complexes d'un Palestrina, Lassus ou Schütz. La Venexiana fait valoir une extrême clarté du contrepoint, des timbres purs avec des aigus très aériens. Le Salve Regina à 2 voix pour soprano et alto qui suit appartient quant à lui à un autre monde, plus terrestre. Sans autre transition, Claudio Cavina et Yetsabel Aria Fernandez ? (nom soprano soliste non précisée dans le programme) nous font passer d'une austérité verticale intransigeante à de virtuoses arabesques sacrées proches des fioritures de Pergolesi. Le style est démonstratif, bien plus léger, presque opératique. Bien qu'il ne s'agisse pas là de leur répertoire de prédilection, La Venexiana n'a aucune peine à troquer la fraise pour la perruque poudrée. Les deux solistes, confondant de justesse et aux timbres se mêlant fort bien, s'approprient ce langage "moderne" et fleuri qui sent son pré-classicisme. Enfin, le Stabat Mater à 10 voix a confirmé la cohésion du choeur et la sûreté des articulations. On admirera notamment le rendu des passages où voix masculines féminines se répondent ("Matrem Christi si videret in tanto supplicio") ou encore l'aisance du groupe dans les mélisme de "Inflammatus et accensus".

Viet-Linh Nguyen

 

Sexte de 16h30 à 17h30 : H.I.F. von Biber, Sonates du Rosaires, Mystères glorieux, Ars Antiqua Austria, dir. Gunar Letzbor

 

Vêpres de 18h à 19h30 : G.B. Pergolesi, Salve Regina - A. Vivaldi, Sinfonia « Al Santo Sepolcro », Stabat Mater, Filiae Maestae Jerusalem, Nisi Dominus, Carlos Mena, Ricercar Consort, dir. Philippe Pierlot

 

 

horizontal rule

 

Vers les autres chroniques de concerts

 

 

 

 

Affichage recommandé : 1280 x 800

Muse Baroque, le magazine de la musique baroque

tous droits réservés, 2003-2014