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mise à jour 6 janvier 2014
| Les Carnets d'esquisses de la Muse Baroque Costume du Prince Ariodante, scène du suicide Mise en scène d'Ariodante, de Haendel
Le Prince Ariodante, aquarelle sur papier, avril 2007. © Olaf van Radmussen / Muse Baroque Olaf van Radmussen est un grand metteur en scène norvego-hollandais méconnu. Nous vous proposons en exclusivité certains de ses projets à partir de son carnet d'esquisses. Tous les opéras et théâtres peuvent le contacter via Muse Baroque.
Extrait du carnet du metteur en scène Olaf van Radmussen Le livret de l'opéra Ariodante est tiré du Roland furieux de l'Arioste. C'est une sombre histoire de sexe et de trahison à la cour d'Ecosse. Mais des armures, soit on les fait bien - et ça pose des problèmes considérables pour les reflets sans compter que les casques masquent les personnages - soit on tombe dans un Moyen-Age de pacotille façon "Final fantasy". Or, moi, je veux recentrer le drame sur l'humain, la psychologie. Ariodante, c'est Beaucoup de bruit pour rien (l'intrigue est très proche), c'est "Dallas" et "les Feux de l'Amour", en plus chic. Alors, je me suis décidé sur des costumes XVIIIème, très Louis XV, avec la coupe cintrée, les basques qui volent. Dans mon croquis, on est en plein dans l'acte II, scène 3, le chevalier est désespéré, croit que sa fiancée l'a trahi, trompé par le complot de Polinesso. Il erre sur la plage, le regard vide, avant de songer à se suicider. Et le contraste entre la tenue très stricte et ses pensées tourbillonnantes est d'autant plus fort.
Olaf v. R.
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Affichage recommandé : 1280 x 800 Muse Baroque, le magazine de la musique baroque tous droits réservés, 2003-2014
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