Que Viva Mexico ! (Vêpres de Saint-Jacques, Nouvelle-Espagne, Vox Cantoris, Caudau – Psalmus)
Vêpres de Saint-Jacques en Nouvelle-Espagne (XVIème– XVIIIème siècles). Francisco Correa de Arauxo (1586-1654), Tiento II, Orgue....
Louis le Triomphant (Lefilliâtre, van Elsacker, Orkester Nord, Wåhlberg, Les Invalides, 15 février 2022)
“Louis XIV, chef de guerre” Christian Geist (1650-1711), Quis hostis in coelis Jacob Cats (1577-1660), Samen- spraeck...
Le Créateur (Pierre Robert, Grands Motets, Concerto Soave, Les Pages et les Chantres du CMBV, Schneebeli – Château de Versailles Spectacles)
Pierre Robert (c. 1622/25 – 1699) : Grands Motets sur le Cantique des Cantiques : Veniat dilectus meus, Ego flos campi, Nolite me...
Chiaroscuro (Virtuosité baroque, Le Palais Royal, Sarcos – église Saint-Germain-des-Prés, 5 octobre 2021)
“Virtuosité baroque” Domenico Scarlatti (1685-1757) : Iste Confessor Marco Uccellini (1603-1680) : Bergamasca Domenico...
Quatre à quatre (Charpentier, Messe à quatre chœurs, Pages & Chantres du CMBV, Schneebeli – Radio France)
Marc-Antoine Charpentier Messe à quatre choeurs H4 Philippe Hersant Cantique de trois enfants dans la fournaise Maîtrise de Radio France...
Carnet de Festival (1) : Bach, Emmanuelle Bertrand ǀ Cozzolani, Emiliano Gonzalez Toro (Ambronay, 24 Septembre 2021)
“Le seul véritable commentaire d’un morceau de musique est un autre morceau de musique.” (Igor Stravinsky) Ambronay,...
Redécouverte (Montigny, Grands motets, Ensemble Antiphona, Muleika – Paraty)
Joseph Valette de Montigny (1665 – 1738) Grands motets Surge propera Salvum me fac Deus Eva Tamisier, Coline Bouton (dessus) David...
Extatiques vibrations (Scarlatti, San Filippo Neri, Les Accents, Noally – Festival de la Chaise-Dieu, 21 août 2021)
Alessandro Scarlatti (1660-1725) San Filippo Neri, oratorio en deux parties composé sur un livret du cardinal Pietro Ottoboni, créé à...
Entre ciel et terre (Hollandse Fragmenten – Diskantores, Berentsen – Muso)
Hollandse Fragmenten (Les Fragments Hollandais) Musique polyphonique néerlandaise du Moyen-Age Martinus Fabri – Eer ende lof Anonyme –...
La chant des anges : du motet flamand chez le Caravage
Dans le magnifique Palais Doria Pamphili, à Rome, parmi les corridors de merveilles (accompagnées d’un commentaire...
Ecoutez donc, ô peuples (Bach, Soli Deo Gloria, Collegium Vocale Gent, Pierlot – Mirare)
Dieu seul la Gloire, à la gloire de Dieu, pour la seule gloire de Dieu… Soli Deo Gloria est une expression tirée de la Vulgate (1 Tim. 1, 17 et Jude 1, 25) et qui servit de signature ou d’apostille à Bach ou encore Haendel en fin de leurs partitions. On trouve ainsi des “SDG” sur de multiples partitions autographes de cantates de Bach, si bien que John Eliot Gardiner baptisa ainsi son label. Sous ce beau titre, Philippe Pierlot nous offre sa lecture de 2 cantates de Bach : la fameuse BWV21 “Ich hatte viel Bekümmernis”, et la BWV76 “Die Himmel erzählen die Ehre Gottes”.
Pétulances obsolètes (Polyphonies chorales à Venise, Tölzer Knabenchor, H-M. Linde – EMI)
On goûte l’incroyable kaléidoscope de couleurs, de textures, l’exotisme général des atmosphères : le cornet à bouquin pincé et acide d’Edward H. Tarr himself (le fondateur du rutilant Edward Tarr Brass Ensemble) s’essoufflent avec panache, les flûtes à bec médiévalisent à qui mieux mieux, de la bombarde, du trombone bedonnant, du dulcian rigolo, la battue, saccadée et peu subtile, ultra convaincue et jouissive, et les chœurs spatialisés du Tolzer qui s’époumonent parfois à la limite du cri.
Douceurs (Charpentier, Messe de Mr Mauroy, Le Concert Spirituel, Niquet – Glossa)
La réalisation est absolument splendide, et l’on y retrouve le Concert Spirituel et Hervé Niquet des grands jours. Inspiré, souple, intense et fluide, le chef sait imprimer grandeur et naturel aux masses chorales, sculpte les textures, joue sur les couleurs des timbres instrumentaux, fait jaillir les échappées solistes ça et là.
Qui ne serait attristé ? (Pergolesi, Stabat Mater, Röschmann, Daniels, Biondi – Erato)
qui aime bien châtie bien. Et nous espérons que le grand Maestro ne va pas jouer aux fléchettes sur notre portrait. Eh bien, c’est un beau jour pour mourir, alors lançons-nous. Voici un enregistrement qu’il vaut mieux discrètement radier de la discographie du Maestro.
Sublimement daté (Monteverdi, Selva Morale & Spirituale – Corboz, Erato)
Parfois, en faisant son ménage de printemps, l’on tombe sur de vieilles galettes, de grosses galettes, des LP édités entre 1967 et 1969 chez Erato, énormes coffrets reprenant la quasi intégrale – sans les messes – du recueil de la Selva Morale et Spirituale de Monteverdi (imposant recueil de 40 œuvres édité par Monteverdi en 1641). Y sont aussi adjoints des œuvres du recueil ultérieur de 1650.
Ecce homo (Reinhardt Keiser, Markus Passion, Gli Incogniti, Jacques Moderne, Beyer, Sububiette – Mirare)
Bien que le nom de Reinhardt Keiser orne ce disque, cette Markus Passion est sans doute plus ancienne, et pourrait être attribué à Nicolaus Bruhns ou Gottfried Keiser, père de Reinhardt… Quoiqu’il en soit, la version proposée, donnée à Weimar dans les années 1710-1713, eut sans doute pour auguste Kapellmeister Bach lui-même,
La foi catholique prônée… (Byrd, Infelix ego, Herreweghe, Collegium Vocal Gent – Phi)
Cet enregistrement célèbre passionnément les fêtes pascales. Ce CD est un éloquent et vibrant hommage de la force de la foi. La foi Catholique y est prônée, telle était certainement la volonté de William Byrd, Alfonso Ferrabosco et Philippus de Monte.
“Rien d’impossible à un homme qui veut travailler” (Brossard, Charpentiers – Les Voyageurs, Alexis Knaus)
Revendiquant son extraction normande, l’ensemble Les Voyageurs a voulu honorer sa terre d’attache en consacrant son premier enregistrement à Sébastien de Brossard, originaire de Dompierre. L’ambition de faire entendre les compositions de cet homme avant tout connu pour son Grand Dictionnaire de Musique est louable, autant que celle de mettre au jour un Miserere peu connu de Marc-Antoine Charpentier.
Le tunnel du temps (Le service funèbre de Jean-Philippe Rameau – Capriccio Stravagante, Sempé – Paradizo)
La date est inscrite sur la pochette du disque : 27 septembre 1764. Skip Sempé nous transporte littéralement vers ce jour sombre pour rendre hommage à Jean-Philippe Rameau. Quinze jours auparavant, le Dijonnais s’éteignait d’une fièvre putride à Paris.