Le sapin de la Muse : notre sélection et nos trouvailles pour Noël
Noël, noël. Des cris de joie populaire ponctuant l’ouverture des portes de la Basilique de Reims lors d’un sacre à la...
Se faire la malle (Forgotten arias, Jaroussky, Concert de la Loge, Chauvin – Théâtre des Champs Elysées, 26 novembre 2023)
Forgotten arias Johann Adolf Hasse : Sinfonia, « Ma che vi fece… Sperai vicino il lido », « Misero pargoletto »,...
Orphée, Eurydice, l’Enfer…et les autres ! (Sartorio, Orfeo, Jaroussky, Lazar, Ensemble Artaserse – Opéra de Montpellier, 7 juin 2023)
© Marc Ginot Antonio SARTORIO (1630-1680) Orfeo opéra en trois actes, sur un livret d’Aurelio Aureli, au Teatro San Salvatore de,...
Fastes thébains (Steffani, Niobe – Gauvin, Jaroussky, Paul O’Dette, Stephen Stubbs, Erato)
Contemporain de Corelli, Purcell et Alessandro Scarlatti, Agostino Steffani fut non seulement un compositeur et un claveciniste célèbre de son temps, mais également évêque et diplomate (en tant que vicaire apostolique du Saint-Siège). Il est né à Castelfranco Veneto. Dès son plus jeune âge ses talents de chanteur d’opéra à Venise retinrent l’attention de l’électeur de Bavière, qui l’emmena à Munich afin de compléter son éducation musicale.
Dynamique raffinée, complicité heureuse (Steffani, Niobé – TCE, 24/01/2015)
Il faudra avouer que le nom d’Agostino Steffani était quasi méconnu du grand public, jusqu’à ce que l’infatigable découvreuse du répertoire baroque, Cecilia Bartoli, révèle dans son album Mission quelques musiques du compositeur, dont l’opéra Niobe, regina di Tebe. Et même trois ans après la sortie de ce livre-CD, certains, qui ne s’intéressent pas particulièrement à la musique baroque continuent à ignorer son nom,…
La revanche des effacés… (Haendel, Heroes from the shadows – Nathalie Stutzmann, Orfeo 55 – Erato)
Bien longtemps chassés, effacés de nos mémoires par les tenants du rôle titre, les seconds rôles, ces fameux Héros de l’ombre ne méritent pas pour autant d’être négligés, jetés dans les abysses de l’oubli. Nathalie Stutzmann, en tant que contre-alto et chef, leur rend un étincelant hommage en enregistrant ce cd en partenariat avec Erato – Warner Classics.
Un nouvel horizon ? (Vivaldi, Pieta, Jaroussky, Ensemble Artaserse – Erato)
La voix de contre-ténor suscite bien des questions. Elle peut émouvoir et troubler mais elle peut aussi heurter et surprendre. Voix fascinante par excellence, elle entretient ou fait entretenir dans l’esprit humain le mystère et surtout les fantasmes…
« Cara e amabile beltà »
Ce concert était l’évènement-phare du 29e Printemps des Arts de Nantes. C’est lui qui était annoncé le premier, et c’est aussi lui qui figurait sur la plupart des affiches. Par ailleurs, les organisateurs l’ont programmé dans le grand auditorium de la Cité des Congrès, lequel compte près de 2000 places. Sont-ce là des anecdotes ? Sans doute pas.
Festival pour deux contre-ténors
A côté des prestigieuses (mais coûteuses !) créations d’opéras, l’Italie baroque connut un foisonnement de cantates profanes et duos de chambre, émanant souvent des mêmes compositeurs. Qu’on en juge : plus de trois cents cantates de chambre pour le seul Bononcini, et plus de sept cents à l’actif du maestro Scarlatti !
« Je suis perdu des songes qui me viennent » (Jacques Amyot)
Janvier-Février 2011. Certains – et cela inclut d’éminents membres de notre rédaction -, certains trouveront que cette Muse du Mois se révèle trop convenue et trop prévisible, tout comme le dernier récital de Philippe Jaroussky. Que la formule du récital est trop fragmentée, sorte de best-of ou de mise en bouche à laquelle manque la rigueur d’une belle intégrale d’un opéra de Caldara qu’on attend encore…
“Le neuvième travail consista à rapporter la ceinture d’Hippolyté… » Apollodore, II, 5, 9.
Rome est pour nous actuellement le siège immuable de l’antiquité impériale et de la pourpre pontificale si ce n’est aussi les bacchanales nocturnes et aquatiques d’Anita Eckberg sous la lunette immortelle de Federico Fellini. Outre les sursauts du feuilleton Berlusconien ou bien la magnificence des fontaines et des palazzi, Rome porte en elle l’héritage de sa couronne de capitale du Baroque.
On the road
Mai-Juin 2010. Que peux contenir un luxueux digipack, doté d’un livret de 79 pages, et d’un généreux DVD bonus ? La dangereuse récidive de l’Arpeggiata de Christina Pluhar, soucieuse de poursuivre son voyage à travers les cultures, qu’il s’agisse des genres ou des continents.
Douceur de vivre…
Entre Haendel et Mozart, le public de l’opéra avait oublié tout ce qui s’était composé. Nul ou presque ne se souvenait de Grétry ou du dernier fils de Bach si ce n’est pour le premier d’avoir été l’auteur de mignardises pour Marie – Antoinette et pour l’autre d’avoir été le fils préféré du maître absolu et d’avoir eu une réputation de séducteur.