Menus Plaisirs (L’Aimable, une journée avec Louis XV, Céline Frisch)
« L’Aimable, une journée avec Louis XV » François COUPERIN: Le Réveil-Matin, Le Gazouillement, Le Rossignol-en-Amour, Les...
Le saviez-vous ? Couperin : quelle adresse ?
Tous les Parisiens connaissent la dernière demeure de Couperin, sise dans un bel hôtel particulier, à l’angle actuel de la rue...
Portraits et miniatures (Fêtes Galantes, La Rêveuse, Bolton, Perrot, Lazar – Les Invalides, 8 novembre 2021)
Fêtes galantes Louis de Caix d’Hervelois (1677-1759) : Suite en sol mineur, Plainte François Couperin (1668-1733) : Prélude – Les...
Nouvelle France (Une soirée chez le Chevalier de Chavoye, Les Chantres de Saint-Hilaire Sauternes – Hortus)
Michel Pignolet de Montéclair (1667-1737) : Ouverture, Passepieds, Sommeil et courantes tirés de la Sérénade en trois suites de...
Le bon grain et l’ivresse (Saint-Colombe, Couperin, Boismortier, Concerts royaux, Foulon & Koelh, Lachrimae Consort – Glazard)
« Toute note doit finir en mourant. On lui apporte une viole dont il commence à jouer avec beaucoup d’efforts. L’instrument...
« Un grand clavessin » (inventaire après décès de Couperin)
Quatre jours après la mort de François Couperin, un inventaire après décès fut dressé le 16 septembre 1733, comme il était d’usage. Il s’agit souvent d’une source d’information de premier ordre, qui permet de pénétrer l’intimité d’un compositeur au sujet duquel subsiste encore de nombreux mystères. On trouvera ainsi les instruments que Couperin possédait chez lui tels un beau clavecin de Blanchet, des épinettes, violes et violons.
Folies partagées (Les Passions, Jean-Marc Andrieu – Ligia)
FolieS ! Les Passions. Arcangelo Corelli (1653-1713) / Francesco Geminiani (1687-1762) : Follia pour flûte à bec et cordes ;...
L’Allée du Roi s’en est allée (décès de Nina Campaneez)
« La grandeur d’un destin se fait de ce qu’on refuse autant de ce qu’on obtient » (F. Chandernagor, l’Allée du...
« Ce qui me touche » (Couperin, Apothéoses, Gli Incogniti, Beyer – HM)
La violoniste Amandine Beyer et son groupe Gli incogniti fondé en 2006 et tirant son nom de L’Accademia degli Incogniti, société musicale active à Venise en 1630, ont déjà acquis une solide réputation dans l’univers de la musique baroque. Ce disque, couronné par plusieurs revues, se caractérise par une musique de très grande qualité avec un souci des détails et un respect des rythmes qui rendent l’écoute profondément agréable.
Les Preuses (Judith & Esther – Fioretti, Fuoco E Cenere, Bernfeld – Cordes & Ames)
Qui de mieux que l’insigne Christine de Pisan pour introduire ce récital. Cet extrait du « Ditié de Jehanne d’Arc » (1429) est le dernier opus de la femme de lettres, puisqu’elle mourut en 1430. Christine de Pisan fut une femme d’exception dans un temps de troubles et de peurs.
Plorans ploravit
Nous voici confronté à un exercice désagréable, qui est celui d’exprimer notre déception devant cette nouvelle réalisation du label Hérisson, aux choix artistiques que nous avons pourtant souvent soutenus.
De Chambonnières à Rameau
Skip Sempé n’arrivait pas en terrain conquis : il remplaçait Bertrand Cuiller. Grâces lui soient rendues d’avoir accepté et d’avoir proposé un programme riche et varié où se croisent encore les Couperin et Rameau, mais aussi Chambonnières, Forqueray, d’Anglebert et même Luigi Rossi.
« Quand on joue, on ne pense pas : on a pensé. »
Pierre Hantaï a composé un programme couvrant, chronologiquement, la majeure partie de l’école française de clavecin : de Louis Couperin (vers 1626–1661) à Jacques Duphly (1715–1789) en passant, bien sûr, par François Couperin et Jean-Philippe Rameau.
"On peut et on doit dire que voyla de la bonne et de l’excellentissime musique rien n’y manque qu’une bonne execution"
La musique de chambre de Couperin est à l’honneur : deux versions des sonates en trio du claveciniste paraissent en quelques semaines : ce fut d’abord l’intégrale des Nations par le jeune ensemble Les Ombres (Ambronay éditions), et voici maintenant les versions premières des sonades, seules (sans les danses qui les suivent dans les Nations), par les Dominos.
« Couperin crée un style unique, léger quoique mesuré ; noble mais sans lenteur » (Margaux Blanchard & Sylvain Sartre)
Défenseur d’une Europe musicale avant l’heure, François Couperin compte parmi les grands compositeurs du XVIIIème siècle, à l’esprit brillant et au cœur sensible. Auteur de nombreuses œuvres pour orgue et clavecin seul, on lui doit également des Leçons de Ténèbres rendues célèbres par Alfred Deller, et plusieurs pièces instrumentales, dont Les Nations sont peut-être l’exemple le plus achevé.
Une douce querelle
Pour leur 4ème disque, les Bach Players dérogent au nom de leur ensemble, et décident de recréer un aimable face à face entre musique instrumentale française et italienne, permettant à l’auditeur de juger sur pièces des fameuses polémiques qui émaillèrent la fin du XVIIème et le début du XVIIIème siècle sur la supériorité de l’un ou l’autre style musical (cf. notre dossier sur le sujet).
« Pour vos beaux yeux, Iris, mon amour est extrême »
L’onde est sombre et frémissante, sensible à chaque souffle, chaque vaguelette, chaque inflexion, déroulant La Pompe funèbre avec une ampleur douloureuse qui contraste avec la vive Fuguette innocente et souriante qui la précède. Et derrière cette description les lecteurs avertis auront d’ors et déjà reconnu les mouvements de la 2nde suite de violes de Couperin…
Une jeune fillette…
Ce Concert des violes a pour objectif de nous dévoiler une « anthologie du répertoire destiné aux ensembles de violes en France » de la fin du XVIème siècle à l’ultime opus qui leur est explicitement dédié, le Concert pour quatre parties de violes de Charpentier. Loin de l’idée reçue du consort de violes typiquement élisabethain, et de la musique pour viole française réduite à François Couperin, Monsieur de Sainte-Colombe, Marin Marais et Antoine Forqueray, Andrea De Carlo a cherché à puiser dans le répertoire instrumental du Grand Siècle, dans les danses et fantaisies…