Egyptomanie (Haendel, Tolomeo, Fagioli, Dumaux, Il Giardino Armonico, Antonini – Théâtre des Champs Elysées, 31 mai 2024)
Georg Frederic HAENDEL Tolomeo, re di Egitto opéra en trois actes de Georg Friedrich Haendel sur un livret de Nicola Francesco Haym (1728)...
Jubilé mozartien (Mozart, Fagioli, Kammerorchester Basel, Lopez – Théâtre des Champs Elysées, 9 décembre 2023)
Anime Immortali Joseph Martin Kraus (1756-1792), Ouverture d’Olympie Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) « Se l’augellin sen...
Le dernier Roi d’Ecosse (Haendel, Ariodante, Fagioli, Pomo d’Oro, Petrou – TCE, 7 novembre 2022)
Georg Friedrich HAENDEL (1685-1759) Ariodante, dramma per musica en trois actes HWV 33 (1735) sur un livret anonyme, d’après Ginevra,...
J’y suis, j’Oreste ! (Haendel, Fagioli, Lezhneva, Il Pomo d’Oro – TCE, 14 juin 2021)
Georg-Frederic Haendel Oreste, opéra en trois actes sur un livret anonyme (1734) Franco Fagioli : Oreste Siobhan Stagg : Ifigenia Julia...
Le Sapin de la Muse : notre sélection de disques pour Noël
Nous renouons avec nos anciennes traditions, avec ce rendez-vous annuel, notre sélection discographique des CDs et DVDs baroques à emballer sous le sapin. Pour effectuer un tel choix drastique, soyons transparents sur nos critères et contraintes avant de laisser libre court à nos envies.
Carlo Il Calvo de Porpora sur Mezzo du 12 au 20 décembre !
La nouvelle production de Carlo il Calvo (Charles le Chauve) de Porpora, mis en scène par Max Emanuel Cencic lui-même (et où il interprète le rôle de Lottario), sera diffusée par Mezzo TV les 12, 13, 18, 20 décembre. Dans la fosse, on retrouvera Armonia Atenea sous la baguette de Haendélien aguerri de George Petrou, ainsi qu’un casting de choix avec notamment Franco Fagioli (Adalgiso) et Julia Lezhneva (Gildippe). On ne peut que ce réjouir de la recréation de ce drama per musica représenté au Teatro delle Dame de Rome au printemps 1738, 2 ans après le départ de Londres du compositeur.
Déferlement pyrothnique (Fagioli, Arias for Caffarelli, Il Pomo d’Oro – Naïve)
Les onze Arias ici présentés recouvrent des œuvres créées entre 1726 et 1751 sur les principales scènes de la péninsule italienne, dont bien entendu les prestigieux San Bartolomeo et San Carlo de Naples, épicentre de la musique italienne de cette époque. Franco Fagioli a ainsi avec à propos convoqué des compositeurs de premier plan (Porpora, Pergolesi, Léo, Hasse…) et leurs confrères moins connus (Genaro Manna, Pasquale Cafaro…)…
Un chef-d’œuvre en devenir (Hasse, Siroe, Re di Persia, Armonia Atenea, Petrou – Decca)
Après le succès de la tournée Rokoko aboutie par l’enregistrement du même nom, Max Emanuel Cencic se tourne à nouveau vers le maître incontesté de l’opera seria Johann Adolf Hasse (1699-1783), le Cher Saxon. Ce compositeur plus que prolifique, puisqu’il n’écrit pas moins de 56 opéras interprétés par les plus grands chanteurs de l’époque, de Farinelli à Faustina Bordoni, qu’il épousa.
Wiener Blut ! (Caldara, La Concordia dei’Pianeti, La Cetra, Andrea Marcon – Archiv)
Capté en live à Dortmund, cette Azione Teatrale en un acte de Pietro Pariati, mise en musique par Antonio Caldara, sanctionne l’entrée du grand Vénitien dans l’immortalité. En effet avec cette recréation et première mondiale au disque, Archiv/Deutsche Grammophon prend un risque splendide et fait par la même occasion un joli pied de nez à l’innommable lieu commun de la crise du disque classique.
Flamboyance napolitaine (Franco Fagioli, Alessandro De Marchi, Academia Montis Regalis – Naïve )
Après son inoubliable prestation dans l’Artaserse de Vinci, le contre-ténor Franco Fagioli nous propose une autre incursion dans le répertoire napolitain, à travers des airs de Porpora. A l’exception de la cantate Il ritiro, il s’agit d’extraits d’opéras du compositeur parténopéen, mal connus car rarement enregistrés en intégrale.
La belle étoile (Porpora il maestro, Fagioli, Ambronay, 14/09/2014)
Ambronay a ces moments magiques ou des rencontres se font, ou des relations se tissent et des retrouvailles s’accomplissent en un week-end. Depuis près de 4 ans, Franco Fagioli fait parler de lui et c’est la première fois que le Festival d’Ambronay l’invite pour un récital solo. En effet ce sont des premières comme celle-ci qui ont caractérisées Ambronay depuis sa création.
Fantastique Fagioli… (Il Pomo d’or, Minasi, Fagioli, Froville, 13/06/14)
Fondé en 2012, Il Pomo d’Oro s’est très vite imposé sur la scène baroque internationale notamment à Paris, Munich, Londres, Barcelone, Genève. L’ensemble tire son nom d’un opéra d’Antonio Cesti composé en l’honneur du mariage de l’empereur d’Autriche Léopold Ier avec Margarita Teresa d’Espagne à Vienne en 1666. Si l’opéra attire beaucoup cet ensemble, il raffole aussi de musique instrumentale comme l’atteste le programme de ce soir.
Sublime Clémence (Mozart, Clemenza di Tito – Kazem Abdullah, John Fulljames – Nancy, 06/05/2014)
La Clémence de Titus, K.621 est un opera seria avec récitatifs et airs, en deux actes composé par Wolfgang Amadeus Mozart en 1791, sur un livret en italien de Caterino Mazzolà d’après Metastasio inspiré du Cinna de Corneille. Cet opéra a été créé le 6 septembre 1791 au Théâtre des Etats (en tchèque : Stavovské divaldo) à Prague, à l’occasion du couronnement de Léopold II comme Roi de Bohème…
« Rien n’égale ma douleur »
Alors que les baroqueux redécouvrent avec joie le Gluck métastasien d’avant sa réforme de l’opéra seria, celui d’Ezio qu’Alan Curtis a exhumé avec platitude (Virgin, 2011), ou du superlatif Trionfo di Clelia (DHM, 2012), Laurence Equilbey, quittant ses rivages 19èmistes, a renoué avec Gluck. Et notre félicité est d’autant plus grande que l’artiste n’a étonnamment pas sélectionné la version remaniée par Berlioz, ni celle française de 1774…
Il Maestro
Niccolo Porpora a eu une vie complète. Avec ses bons et mauvais moments et toute l’étendue de l’humanité dans ses moindres saltimbanques. De Naples à Venise et de Londres à Vienne, il parcourut l’Europe du succès à la misère et de la gloire à l’oubli.
Il Germanico
Sorti des hiératiques manuscrits des Annales, l’éloge funèbre de Germanicus, comme bien des rejetons de sa race périt en termes sublimes dans les sables de l’Histoire aux limbes de la légende. Germanicus, victime comme il est de ses propres statues, ne retrouve son humanité que dans les arts.