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mise à jour 6 janvier 2014
| Entrée
[I, 438]
Air de violon sur lequel les
divertissemens d'un Acte d'Opéra entrent sur le Théâtre.On donne aussi ce nom
à la Danse qu'on exécute. Ce sont ordinairement les Choeurs de Danse qui
paroissent sur cet air ; c'est pour cette raison qu'on le nomme corps d'Entrée.
Ils en dansent un commencement & une fin ; & les Choeurs reprennent la
derniere fin. Chaque Danse, qu'un Danseur ou une Danseuse exécute, s'appelle
aussi Entrée ; on lui donne encore le nom de Pas.
Chaque partie séparée des Ballets
anciens étoit nommée Entrée. Dans les Modernes, on a conservé ce nom à
chacune des actions séparées de ces Poëmes. Ainsi l'on dit : l'Entrée de
Tibulle dans les Fêtes Grecques & Romaines, ou l'Entrée
[439]
des Incas dans les Indes Galantes. Il seroit ridicule que l'on fît commencer l'action dans un lieu, & qu'on la
dénouât dans un autre. Le tems d'une Entrée de Ballet doit être celui de
l'action même : on ne suppose point des intervalles : il faut que l'action
qu'on veut représenter se passe aux yeux du Spectateur, comme si elle étoit véritable.
Quand à sa durée, on juge bien que puisque le Ballet exige ces deux unités,
il exige à plus forte raison, l'unité d'action : c'est la seule qu'on regarde
comme indispensable dans le grand Opéra ; on le dispense des deux autres :
l'entrée de Ballet, au contraire, est astreinte à toutes les trois. A l'Opéra, on donne aussi ce nom à l'air de symphonie par lequel débute un Ballet. Enfin Entrée se dit du moment, où chaque partie qui en suit une autre, commence à se faire entendre.
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