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mise à jour 20 janvier 2014
| Genre : musique de chambre François COUPERIN dit Le Grand (1668-1733) "Portrait d'Iris" Suites pour viole de gambe et pièces de clavecin Emmanuele Guigues, viole de gambe Bruno Procopio, clavecin anonyme lyonnais ravalé par Joseph Colesse en 1748
Sylvia Abramowicz, viole Rémi Cassaigne, théorbe et guitare baroque 67'34, Paraty, 2010.
"Pour vos beaux yeux, Iris, mon amour est extrême"
Le portrait d'Iris s'agrémente de pièces de clavecin issues des différents ordres et dont Bruno Procopio s'empare avec vigueur et enthousiasme. Le jeu est vivant, décidé, d'une brusquerie joueuse qui réconcilie Couperin à Scarlatti, d'une franchise énergique et fière. La Manon dévale ses croches avec allégresse, la Garnier perd de sa gravité et du balancement de son style luthé, les Barricades mystérieuses, souriantes et affirmées, clignotent à la manière d'un mécanisme d'horlogerie, tout comme Les Maillottins en mouvement perpétuel. Il y a sous les doigts de Bruno Procopio un vent de modernité mélodique XVIIIème, habit de Lumières qui se glisse chez le vieillissant Organiste de Sa Majesté. On avouera être plus habitué à des lectures plus introverties mais cette vision virtuose n'est pas dénuée d'attraits et de témérité. En conclusion, voici un disque délicat et naturel, à confronter aux nombreuses autres lectures recommandées : des rêveries de Philippe Pierlot (Mirare) aux couleurs de Lorenz Duftschmid (Pan) ou de Nima Ben David (Alpha), sans oublier l'indétrônables et riche Savall (Astrée), ou encore Wieland Kuijken un peu raide (Accent).
Technique : bon enregistrement avec une captation très proche des instruments, clavecin un peu trop en avant.
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Affichage minimum recommandé : 1280 x 800 Muse Baroque, le magazine de la musique baroque tous droits réservés, 2003-2014
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