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mise à jour 20 janvier 2014
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Genre : musique religieuse Jean-Sébastien BACH (1685-1750) "Desire" Cantate BWV 32 "Liebster Jesu, mein Verlangen" Cantate BWV 49 "Ich geh' und suche mit Verlangen" Cantate BWV 154 "Mein liebster Jesu ist verloren"
+ Johann Christoph BACH (1642-1703) Cantate "Ach, dass ich Wassers gnüg hätte"
Caroline Weynants (soprano), Patrick Van Goethem (contre-ténor), Marcus Ullmann (ténor), Lieven Termont (baryton)
Il Gardellino : Marcel Ponseele et Ann Vanlancker (hautbois), François Fernandez et Sophie Gent (violon), Mika Akiha (viole), René Schiffer (violoncelle), Elise Christiaens (contrebasse), Shalev Ad-El (harpe et orgue)
Direction Marcel Ponseele
67', Passacaille, 2010
"Extase des regards, scintillement des nimbes !" (Stéphane Mallarmé)
Les chanteurs semblent eux aussi à l'unisson de ce parti de dépouillement et de fraicheur baroque. Bien appuyé sur la ligne mélodique, le timbre cristallin de Caroline Weynants s'impose délicatement face au hautbois lors de l'attaque du "Liebster Jesu" (BWV 32). Mais la voix devient resplendissante, voire solaire, dans les moments d'allégresse, qu'il s'agisse du "Ich bin herrlich, ich bin schön" (BWV 49) ou du "Jesu, lass dich finden" (BWV 154), brillamment accompagné au hautbois. Lieven Termont possède un timbre point trop grave, plein de rondeur et aux aigus veloutés, qui répond avec grâce à l'orgue charmeur de la cantate BWV 49. Il faut souligner ses beaux duos avec Weynants, qu'il s'agisse du "Nun verschwinden" ponctué du hautbois (BWV 32) ou du final enlevé de la BWV 49 ("Dir hab ich je und je geliebt"). C'est dans le lamento de Jean-Christophe Bach que Patrick van Goethem déploie toute son expressivité. Son timbre éthéré, d'une bonne stabilité, semble se tordre dans les accents de douleur, sans rien perdre de sa beauté intemporelle. Enfin, disposant d'une partie assez réduite, Marcus Ullmann possède une diction très claire, et un timbre nimbé bien adapté au répertoire, qui brillent dans le magnifique duo de la BWV 154 ("Wohl mir, Jesu ist gefunden"). Seul petit regret, le livret (avec notices en anglais, français, allemand et néerlandais) ne comporte que le texte allemand des cantates, sans traduction. Et une malheureuse répétition attribue au texte de la cantate BWV 154 l'intitulé "Cantate BWV 49", ainsi annoncée deux fois ! Mais ne boudons pas notre plaisir, et saluons cette production prometteuse d'Il Gardellino et de Marcel Ponseele.
Technique : prise de son claire et bien équilibrée
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Affichage minimum recommandé : 1280 x 800 Muse Baroque, le magazine de la musique baroque tous droits réservés, 2003-2014
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