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mise à jour 6 janvier 2014
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Querelle entre la Musique française & la musique italienne PREAMBULE
Préface de Artamène ou le Grand Cyrus de Madeleine et George de Scudéry, le plus long roman français (disponible sur http://www.artamene.org)
Cher Lecteur, vous m’aviez bien lu : j’entreprends de faire état de l’opposition qu’on a établit entre la musique française et l’italienne aux XVIIème et XVIIIème siècle. Avant de commencer, je voudrais dresser un petit plan chronologique, dégager quelques problèmes et souligner un point en particulier. Comme je suis un empêcheur de tourner en rond, ou plutôt comme ce sera vite fait, je commencerai par la fin. Il me semble intéressant de constater que la Querelle entre la musique française et la musique italienne est uniquement française : les italiens ne se posent guère de question à ce sujet. Il s’agira donc dans un premier temps de dégager le pourquoi de cela, ce qui fera l’objet d’un prologue prochain. Ensuite, je voudrai m’attarder sur le cas de Jean-Baptiste (de) Lully, qui est né, souvenons-nous-en bien, Giambattista Lulli. L’opposition commence avec lui et autour de lui – mais pas seulement autour de lui. Puis, Lully mort, nous feront une petite étape à un moment crucial de la Querelle : le début des années 1700 : le problème va alors être posé clairement, et les partis se définiront. Quant à ce qui suivra, nous en déciderons en fonction des conclusions auxquelles nous serons arrivés d’ici là ! Je voudrais tout de même poser d’emblée un problème à résoudre : les intellectuels en France – et non point seulement les Français, comme on verra – sont toujours pour les Italiens, c’est déjà un premier problème ; mais cela va amener une contradiction. En effet, au début du XVIIIème siècle, la musique française est considérée comme trop simple, et l’italienne comme plus compliquée ; au moment de la Querelle des Bouffons, la musique française est considérée comme trop compliquée, et l’italienne comme plus simple ; et c’est toujours la musique française qui a tort. Comment rendre compte de cela. On voit d’ores et déjà que le problème n’est pas purement musical, mais qu’il relève aussi beaucoup des idées. J’aimerai enfin, mon Lecteur, t’avertir que les étapes ne se sont pas disposées régulièrement dans la chronologie, et que par conséquent, je me donne le droit de ne pas en disposer le compte-rendu régulièrement dans la publication ; et je n’ai même pas l’intention de respecter une quelconque proportion, c’est donc pure commodité de ma part, qui en offre aussi à notre cher Éditeur.
Loïc Chahine
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Affichage recommandé : 1280 x 800 Muse Baroque, le magazine de la musique baroque tous droits réservés, 2003-2014
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