Rédigé par 20 h 36 min CDs & DVDs, Critiques

A pleins tubes

Vous cherchez la version de référence de ces deux œuvres archi-connues ? Inutile de porter vos oreilles plus loin, car depuis 20 ans, personne n’a réussi à égaler le naturel de cette interprétation. On a vu des Gloria plus endiablés, des Stabat plus starlette, des voix plus puissantes, des orchestres plus rythmés.

Antonio VIVALDI (1678-1741)

Gloria RV 589
Dixit Dominus 

Nancy Argenta, Ingrid Attrot (sopranos), Catherine Denley (contralto), Stephen Varcoe (basse)

The English Concert, dir. Trevor Pinnock
Archiv, enr. 1987

[clear]

Vous cherchez la version de référence de ces deux œuvres archi-connues ? Inutile de porter vos oreilles plus loin, car depuis 20 ans, personne n’a réussi à égaler le naturel de cette interprétation. On a vu des Gloria plus endiablés, des Stabat plus « starlette », des voix plus puissantes, des orchestres plus rythmés. Pourtant, jamais plus ces deux œuvres ne se sont déroulées avec autant de grâce, de simplicité, d’évidence. The English Concert se montre vif et coloré, juste ce qu’il faut, en particulier les trompettes d’un brillant mat et les hautbois sensibles. Les voix sont pures, rondes, aériennes, impliquées mais humbles. On retrouve notamment les aigus transparents de Nancy Argenta, son art naturel du phrasé  et de la déclamation, l’altière Catherine Denley, techniquement irréprochable, au chant inspiré et nuancé, et la basse profonde de Stephen Varcoe. Les chœurs manquent parfois de précision dans les départs mais leur fraîcheur et l’équilibre des parties fait vite oublier ces aspérités. Que dire de plus sinon que cette version sans prétention est de celles auxquelles on revient souvent avec affection, en y découvrant de nouveaux détails à chaque écoute comme un bon cru qui s’enrichit avec le temps.

Armance d’Esparre 

Technique : enregistrement d’une grande transparence. Très peu de réverbération pour une œuvre d’église

Étiquettes : , , , , , Dernière modification: 9 novembre 2020
Fermer