Ô malheureuse Iphigénie (Gluck, Iphigénie en Tauride – Opéra Garnier, 14 septembre 2021)
© Sébastien Mathé / Opéra National de Paris Iphigénie en Tauride Tragédie lyrique en 4 actes de Christoph Willibald von Gluck...
Pas que des anges… (deux biographies de castrats)
Il semble que la fascination exercée par les castrats, mode sur laquelle surfent des contre-ténors tels que Philippe Jaroussky, ait largement dépassé les frontières de l’hexagone. Deux récents ouvrages en anglais se penchent en effet sur la vie d’Atto Melani (1626-1714) et de Gaetano Guadagni (1728-1792), castrats italiens ayant participé pour l’un à l’âge d’or, pour l’autre au renouvellement de l’opéra baroque.
Les derniers feux des castrats
Le contre-ténor américain Bejun Mehta se produit assez rarement sur les scènes françaises, ce qui est bien dommage. De passage à Versailles pour nous offrir quelques airs extraits de son dernier CD « Che puro ciel », il nous a livré un panorama instructif des airs pour catrats dans la seconde moitié du XVIIIème siècle,…
Le beau doublé (Gluck – Iphigénie en Aulide / en Tauride – Les Musiciens du Louvre, Marc Minkowski – Opus Arte)
Arrivé à Paris à l’automne 1773 à l’instigation de sa protectrice la Dauphine Marie-Antoinette et soutenu par Antoine Dauvergne qui était alors l’un des Directeurs de l’Académie Royale de Musique, le chevalier Glück était venu en France avec le grand dessein de renouveler le genre de la tragédie lyrique française.
« Rien n’égale ma douleur »
Alors que les baroqueux redécouvrent avec joie le Gluck métastasien d’avant sa réforme de l’opéra seria, celui d’Ezio qu’Alan Curtis a exhumé avec platitude (Virgin, 2011), ou du superlatif Trionfo di Clelia (DHM, 2012), Laurence Equilbey, quittant ses rivages 19èmistes, a renoué avec Gluck. Et notre félicité est d’autant plus grande que l’artiste n’a étonnamment pas sélectionné la version remaniée par Berlioz, ni celle française de 1774…
Les fruits de la Passion
Après un premier volume consacré aux héroïnes d’opéras de Lully à Gluck (Virgin, 2006), encadré par les deux Armide, Véronique Gens revient nous proposer ses tragédiennes dans un nouveau programme consacré à la période suivante : de Rameau à Berlioz. Dès l’abord, on peut s’interroger sur la pertinence de relier Rameau à Berlioz, quand celui-ci renvoie plus volontiers à Gluck.
Un Salon de Musique tout en brocard, dentelles et satin
La France ne déroge décidément point à sa réputation d’inconstance légère, de versatilité surprenante et de revirements anté-chroniques. Marie-Antoinette, toute jeune mariée et dauphine de France, adorée et encensée malgré un comportement d’oiselle frivole…
Iphigénie en Ontario. VII-Les Représentations (du 31 octobre au 7 novembre)
Iphigénie en Ontario. Journal de répétitions avec du suspense, de l’action, de la musique, des Polaroïd 600 et des ballets, par Monsieur Charles Di Meglio augmenté for the eyes delight de photographies disparates. VI-Les Représentations (du 31 octobre au 7 novembre)
Iphigénie en Ontario. VI-L'Emménagement (du 27 au 30 octobre)
Iphigénie en Ontario. Journal de répétitions avec du suspense, de l’action, de la musique, des Polaroïd 600 et des ballets, par Monsieur Charles Di Meglio augmenté for the eyes delight de photographies disparates. VI-L’Emménagement (du 27 au 30 octobre)
Iphigénie en Ontario.V-L'Orchestre (du 24 au 25 octobre)
Iphigénie en Ontario. Journal de répétitions avec du suspense, de l’action, de la musique, des Polaroïd 600 et des ballets, par Monsieur Charles Di Meglio augmenté for the eyes delight de photographies disparates. V-L’Orchestre (du 24 au 25 octobre)
Iphigénie en Ontario. IV-Intermède (du 15 au 23 octobre)
Iphigénie en Ontario. Journal de répétitions avec du suspense, de l’action, de la musique, des Polaroïd 600 et des ballets, par Monsieur Charles Di Meglio augmenté for the eyes delight de photographies disparates. IV-Intermède (du 15 au 23 octobre)
Iphigénie en Ontario.III-Actio (du 5 au 14 octobre)
Une semaine seulement !
Et nous avons déjà déblayé près des neuf-dixièmes de l’opéra — nous avançons décidemment très vite, et très bien ; ne restent plus qu’un ou deux airs et récitatifs et à incorporer les ballets. Tant mieux, cela nous laissera quatre semaines pour ensuite filer, et préciser l’ensemble !
Iphigénie en Ontario. II-Incipio (du 28 septembre au 4 octobre)
Iphigénie en Ontario. Journal de répétitions avec du suspense, de l’action, de la musique, des Polaroïd 600 et des ballets, par Monsieur Charles Di Meglio augmenté for the eyes delight de photographies disparates. II-Incipio (du 28 septembre au 4 octobre)
Iphigénie en Ontario. I-Préambule (du 26 au 27 septembre)
Après huit heures de vol et des vents d’ouest trop forts pour nous permettre d’arriver à l’heure, me voilà sur l’hospitalier sol canadien, qui sera le mien pour six semaines. C’est pour travailler sur Iphigéne en Tauride de Christoph Willibald Glück que j’ai quitté Paris ce matin.
Où Kirsten Flagstad sauve un enregistrement d’un naufrage certain…
En pleine époque baroque, le chevalier Glück accomplit la révolution musicale qui allait signer l’acte de mort de l’opéra traditionnel, bâti sur des arias da capo entrecoupées de récitatifs soutenus au clavecin, pour y substituer un continuo orchestral où alternent des airs solo et des ensembles.
Tous les visages de l’amour
Patricia Petibon a choisi les airs chez trois compositeurs phares de l’ère classique– Haydn, Mozart et Gluck- esquissant douze personnages dont le fil commun, l’amour, s’exprime en une palette de sentiments et d’émotions, qui appellent un traitement vocal fin et nuancé.
Philiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiipe !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
D’abord, protestons contre le marketing conquérant de Virgin qui n’hésite pas à affubler le chanteur des tenues les plus exotiques pour attirer le client. Après la collection d’été débraillée du récital vivaldien, voici le contre-ténor arborant un masque vénitien en forme de papillon…