« Un Dieu, un Veracini » (Adriano in Siria, Prina, Hallenberg, Inverniizzi, Basso, Europa Galante, Biondi – Fra Bernardo)
Voici un enregistrement qui tout à la fois rend justice à Veracini, et éclaire d’un jour nouveau la production lyrique à Londres au XVIIIème siècle. Les admirateurs de Haendel connaissent tous la situation délicate dans laquelle le plaça la création de l’Opéra de la Noblesse, qui attira par de meilleurs cachets les chanteurs que le Caro Sassone avait fait venir d’Italie à grand prix : le castrat Senesino, la Cuzzoni, la basse Montagnana.
« Una notte, sognai che avevo fatto un patto con il diavolo… »
Il règne autour de la Sonate du Diable un souffle de mystère sulfureux. Tartini écrivit : J’ai rêvé une nuit que j’avais scellé un pacte avec le Diable pour le prix de mon âme. Alors me vint l’idée de lui confier mon violon et d’attendre ce qu’il en tirerait. (…) La pièce que j’ai alors écrite est certainement une des plus belles que j’aie jamais composée.