Enfin de retour !
Lorsque Joseph Haydn (1732-1809) reçoit, sans doute dans le second semestre de 1774, la commande d’un oratorio destiné à la Tonkünstler Societät (Société des musiciens), fondée en 1771 à Vienne par le très italianisé Florian Gassmann (1729-1774) afin de venir en aide aux veuves et aux orphelins des musiciens, il est au service de la famille Esterhazy depuis 13 ans…
N’attendons plus le Messie
Edward Higginbottom justifie ce nouvel enregistrement par son choix de la version londonienne de 1751, où Haendel fit appel à des sopranos garçons à la fois dans le chœur et pour des parties solistes. Il n’avait pourtant guère besoin de ce prétexte musicologique, puisque cette interprétation se révèle l’une des plus satisfaisantes de toute l’abondante discographie…
Domine salvum fac regem ! (Dieu sauve le Roi !)
On a trop souvent considéré le Grand Motet versaillais comme un genre lourd et pompeux, où les trompettes le disputaient aux timbales pour la plus grande joie des courtisans blasés. Rien ne saurait être plus réducteur, comme Hervé Niquet le démontre dans cette quasi-intégrale des Grands Motets du Florentin (il y manque malheureusement le Jubilate Deo).