Coucher du soleil noir d’Atys (décès de Jean-Marie Villégier)
« Les personnages chantant ne sont pas de chanteurs au sens où on l’entend dans l’opéra italien par exemple, ce sont des...
Droit à mourir (Molière, Le Malade Imaginaire, Comédie-Française – Théâtre des Champs Elysées, 28 décembre 2023)
« La dernière pièce de Molière commence dans les teintes d’une journée finissante. C’est une comédie crépusculaire...
Le spectacle de Noël revient au TCE !
C’est une excellente initiative que ce retour. Non pas celui d’Ulisse en sa patrie, mais celui de la pièce de théâtre...
L’être élu néant ! (Molière, Les Fâcheux, Les Malins Plaisirs, Tavernier, Cuiller – Radio France, 26 octobre 2022)
« O qu’il en est de genres et de sectes, De ces fâcheux pires que des insectes, O qu’il en est dans les murs de Paris Sans excepter...
« Mortels je viens à vous » (Molière, Les Fâcheux, CMBV, Cuiller, Tavernier – Radio France, 26 octobre 2022)
« Pour voir en ces beaux lieux le plus grand roi du monde, Mortels je viens à vous de ma grotte profonde. Faut-il, en sa faveur, que la...
De la décadence d’un genre : du ballet de cour au fourre-tout des comédies-ballets, opéras-ballets et actes de ballet
Avec tous ces types de ballets bien français, on ne sait plus trop où donner de la cheville comme de la tête. Il n’est donc pas...
Une lente mise en abîme (Mamamouchi, festival du Périgord noir – 9 août 2014)
Les ambitions étaient grandes pour cette édition de l’Académie du Festival du Périgord noir : dix jours, une trentaine de stagiaires, deux danseurs, des comédiens, un conteur, des costumes et Michel Laplénie pour monter le Bourgeois gentilhomme de Molière/Lully, ou plutôt la musique de ce dernier, enrobée d’extraits de la pièce.
« Le Sicilien, sans Alain Delon » (dixit H. Reyne)
Ce spectacle est loin de nous être inconnu, puisque nous l’avions chroniqué lors de sa création en 2011 à l’occasion du Festival de La Chabotterie, qui avait donné lieu à un remarquable enregistrement (Musique à la Chabotterie) et nous ne nous attarderons donc guère sur les péripéties de la rivalité entre Lully et Molière, et sur l’incursion de Charpentier dans la musique de scène.
"Qu’a laissé le savant Charpentier pour assurer sa mémoire ?"
Qu’a laissé le savant Charpentier pour assurer sa mémoire ? Medée, Saul et Jonathas. Il aurait mieux valu qu’il n’eût rien laissé. Le sévère jugement porté par Le Cerf de La Viéville (Comparaison de la musique italienne et de la musique française, 1704, Deuxième partie) sur la production dramatique de Charpentier reste-t-il d’actualité ?
De l’éloquence du geste et de la parole
Comment résister à l’invitation que nous lance Jean-Denis Monory d’aller assister à une comédie baroque, dans un théâtre baroque avec gestuelle et déclamation baroques ? C’est chose difficile, d’autant plus que ces occasions-là ne courent guère les rues parisiennes…