Un archet bondissant
Oui, on les a entendu mille fois, ces concertos pour violons de Bach. 1043, le concerto pour 2 violons, 1041 et 1042, les deux autres concertos pour violon seul. Ah, 1060 ? Il s’agit de la reconstitution hasardeuse d’une œuvre disparue que l’on connaît par sa transcription pour clavecin. De quoi remplir décemment le timing du disque.
Classico-baroque ?
Scheibe vécu à Leipzig, Hamburg et Holstein avant de partir vivre au Danemark en 1740. Pour l’anecdote, il perdit un œil à l’âge de six ans dans l’atelier de facture d’orgues de son père. Le compositeur est connu pour être le partisan avant l’heure d’un style plus épuré, plus simple et plus mélodique, dont il a développé les thèses dans le périodique musical Der critische Musicus, fondé par lui en 1737.
Intense
Si les concertos de Vivaldi se suivent et se ressemblent – disent les mauvaises langues – ce n’est pas le cas de ses sonates où il fait montre d’une plus grande originalité. En 1974, Michael Talbot exhume un manuscrit autographe qui dormait à la Central Library de Manchester, sans doute copié de la main du père même de Vivaldi pour être offert au Cardinal Ottoboni, malgré l’absence de dédicace.