Les plaisirs de l’île enchantée (Haendel, Alcina, Dreisig, Piau, Il Pomo d’Oro, Corti – Théâtre des Champs-Elysées, 5 décembre 2024)
Georg Friedrich HAENDEL Alcina Dramma per musica en trois actes sur un livret anonyme, créé à Coven Garden, Londres, le 16 avril 1735...
En son jardin (Haendel, Bérénice, Il Pomo d’Oro, Corti – Théâtre des Champs-Elysées, 21 mai 2024)
Georg Friedrich HAENDEL Bérénice Opéra en trois actes, HWV 38 (1737), sur un livret d’Antonio Salvi Sandrine Piau ǀ...
Fear no danger to ensue (Purcell, Didon & Enée, DiDonato, Il Pomo d’Oro, Emelyanychev – Théâtre des Champs-Elysées, 8 février 2024)
Giacomo CARISSIMI (1605-1674) Jephté, oratorio biblique sur un livret anonyme (1648) Henry PURCELL (1659-1695) Dido & Aeneas (Didon...
Le dernier Roi d’Ecosse (Haendel, Ariodante, Fagioli, Pomo d’Oro, Petrou – TCE, 7 novembre 2022)
Georg Friedrich HAENDEL (1685-1759) Ariodante, dramma per musica en trois actes HWV 33 (1735) sur un livret anonyme, d’après Ginevra,...
J’y suis, j’Oreste ! (Haendel, Fagioli, Lezhneva, Il Pomo d’Oro – TCE, 14 juin 2021)
Georg-Frederic Haendel Oreste, opéra en trois actes sur un livret anonyme (1734) Franco Fagioli : Oreste Siobhan Stagg : Ifigenia Julia...
Déferlement pyrothnique (Fagioli, Arias for Caffarelli, Il Pomo d’Oro – Naïve)
Les onze Arias ici présentés recouvrent des œuvres créées entre 1726 et 1751 sur les principales scènes de la péninsule italienne, dont bien entendu les prestigieux San Bartolomeo et San Carlo de Naples, épicentre de la musique italienne de cette époque. Franco Fagioli a ainsi avec à propos convoqué des compositeurs de premier plan (Porpora, Pergolesi, Léo, Hasse…) et leurs confrères moins connus (Genaro Manna, Pasquale Cafaro…)…
L’Or de Naples (Max-Emmanuel Cencic, Arie Napoletane – Decca)
L’Or de Naples ! Le titre du film de De Sica aurait si bien convenu à ce récital de Max Emanuel Cencic, tellement le programme proposé est habile à nous émerveiller d’airs souvent enregistrés pour la première fois, pour neuf des onze de ce disque. Après la fougue du Quel vasto, quel fiero, tiré du Polifemo (1735) de Porpora qui ouvre en majesté ce programme et permet de souligner d’emblée la qualité de l’orchestre Il pomo d’oro et la maîtrise habile de la direction de Maxim Emelyanychev, prompte à rendre cuivres et violons aussi aériens que légers à l’unisson, tout en respectant un relief avec la voix qui ne sera jamais pris en défaut, Max Emanuel Cencic déroule un programme aussi séduisant qu’intimiste.
Ambition et débauche (Graun, Haendel, Perti, Porpora, Agrippina, Ann Hallenberg – DHM)
bien plus abouti que les récitals d’autres starlettes idolâtrées, ce disque nous révèle qu’un programme pensé et conçu intelligemment par des artistes qui se sont surpassés avec splendeur, et qui recèle douze airs rares démontrant avec variété et éclat que tout l’opera seria ne se réduit pas à un Haendel et un Porpora.
Triomphe de l’art : Julia Lezhneva, Il Pomo d’Oro (Théâtre des Champs Elysées, Paris, 15 /11/2014)
Il y avait longtemps que je n’avais pas entendu une telle pureté dans le son d’un violon me suis-je dit alors que s’élevaient les premières notes du Concerto pour violon en si bémol majeur de Telemann. Dirigé par Dmitry Sinkovsky, également premier violon, l’attaque du concerto était précise et nette et la technique parfaitement maitrisée.
Fantastique Fagioli… (Il Pomo d’or, Minasi, Fagioli, Froville, 13/06/14)
Fondé en 2012, Il Pomo d’Oro s’est très vite imposé sur la scène baroque internationale notamment à Paris, Munich, Londres, Barcelone, Genève. L’ensemble tire son nom d’un opéra d’Antonio Cesti composé en l’honneur du mariage de l’empereur d’Autriche Léopold Ier avec Margarita Teresa d’Espagne à Vienne en 1666. Si l’opéra attire beaucoup cet ensemble, il raffole aussi de musique instrumentale comme l’atteste le programme de ce soir.
Tamerlan à la cour du roi Guillaume (Haendel, Tamerlano – Cencic, Xabata, Pomo d’Oro – Naïve)
La rivalité des deux conquérants Tamerlan et Bajazet avait inspiré les auteurs de théâtre européens dès le XVIIème siècle. Après le Bajazet de Racine (1672, centré sur un personnage portant ce nom, mais dans une aventure contemporaine sans Tamerlan), l’auteur dramatique français Jacques Pradon écrivit en 1675 un Tamerlan ou la Mort de Bajazet.