Le Crépuscule des Dieux
Oh là là ! A la première écoute, on se demande si c’est bien Monica Huggett qui joue : elle que l’on a connu si légère avec Ton Koopman, radieuse avec Manfredo Kraemer… La violoniste traverserait-elle une crise de déprime ?
Un violon haute couture
La Cetra (La Cène) est un recueil de concertos pour violon moins célèbre que l’opus précédent Il Cimento dell’armoni e dell’invenzione (celui qui contient Les Quatre Saisons), et moins audacieux que l’Estro Armonico opus 3.
Un bon coup de Ballet
Dès les premières secondes, l’on sent que l’on a affaire à un grand disque. Happé, entraîné, submergé par le violon plein et déchirant de Monica Huggett, l’auditeur frémit, troublé par la poésie et la douleur du paysage qui s’offre à lui. Deux autres violons font leurs entrées, en imitation, en dialogue, sans jamais s’imposer tandis que Paul Beier égrène son théorbe avec grâce, effeuillant les notes…