Le sacre du ballon (Le Palais Royal revisite un Coronation Anthem de Haendel)
« And all the people rejoiced and said: God save the King! Long live the King! God save the King! May the King live for ever. Amen....
Through the Looking Glass (Mirrors, Jeanine de Bique, Concerto Köln – Berlin Classics)
« Mirrors » Carl Heinrich Graun Cesare e Cleopatra : « Tra le procelle assorto » (Cleopatra, acte I) Georg Friedrich Haendel...
Duel (Haendel versus Scarlatti, Cristiano Gaudio – L’Encelade)
« Haendel versus Scarlatti » Georg-Friedrich Haendel (1685-1759), attr. W. Babell (1689-1723) : Toccata 6 Domenico Scarlatti...
De bric et de Brockes (Haendel, Brockes Passion, Arcangelo, Cohen- Phi)
Georg Frederic HAENDEL Passion selon Brockes Sandrine PIAU, soprano Stuart JACKSON, ténor Konstantin KRIMMEL, bariton Ensemble...
Les jeux de l’amour et du hasard (Haendel, Partenope, Jardin des Voix, Les Arts Florissants, Christie – Cité de la Musique, 30 septembre 2021)
Georg Friedrich Haendel (1685-1759) Partenope opéra en trois actes créé le 24 février 1730 au King’s Theatre de Londres, sur un...
J’y suis, j’Oreste ! (Haendel, Fagioli, Lezhneva, Il Pomo d’Oro – TCE, 14 juin 2021)
Georg-Frederic Haendel Oreste, opéra en trois actes sur un livret anonyme (1734) Franco Fagioli : Oreste Siobhan Stagg : Ifigenia Julia...
Ce jour-là : 13 Avril. Mais non ? Messie !
On nous pardonnera le jeu de mot douteux et la langue pendue. Faut-il se réjouir de ce 13 avril 1742 ? Voyons cela en allant flâner vers...
Eloge de la mollesse
Billet d’humeur L’autre jour, nous écoutions un vieil enregistrement de l’Ottone de Haendel, très british, avec James...
« 4 vieilles chaises, 3 vieilles malles » : inventaire après-décès de Haendel (1759)
Cette liste un brin macabre de la maison du caro Sassone ne révèle pratiquement rien de l’activité du compositeur. S’y déroule, avec stupeur, une sorte de monotone liste de blanchisserie, où s’accumule un bric-à-brac qui étonne par sa modestie voire sa misère, d’un « miroir brisé » à de « vieilles chaises paillées ».
Les héros de l’ombre…(Nathalie Stutzmann, Orfeo 55, Metz – 21 mai 2015)
Comme le temps en ce moment, l’ombre joue avec la lumière timide du soleil venant fragiliser cet instable mois de mai. Bien trop souvent, l’ombre est mise au pilori, méprisée, condamnée à l’infamie. Mais en réalité, n’est-elle pas aussi importante que la lumière elle-même ? L’un des maîtres incontesté à vouloir honorer cette magnifique obscurité n’est autre que Haendel.
Ambition et débauche (Graun, Haendel, Perti, Porpora, Agrippina, Ann Hallenberg – DHM)
bien plus abouti que les récitals d’autres starlettes idolâtrées, ce disque nous révèle qu’un programme pensé et conçu intelligemment par des artistes qui se sont surpassés avec splendeur, et qui recèle douze airs rares démontrant avec variété et éclat que tout l’opera seria ne se réduit pas à un Haendel et un Porpora.
L’honneur du sultan (Handel, Tamerlano, Les Talens Lyriques – Théâtre de la Monnaie, 6 février 2015)
Face à une Alcina caractéristique d’un Haendel flamboyant, où volent les arias, Tamerlano campe une autre facette du compositeur, plus résolument dramatique et aussi plus innovante musicalement, notamment en confèrant un rôle de premier plan au ténor Bajazet. Comme pour Alcina, autre volet de ce dyptique programmé en ce début d’année, le théâtre de la Monnaie avait choisi d’employer le cadre reconstitué de la scène du théâtre de Drottningholm, afin d’y transposer la mise en scène de Pierre Audi, adaptée par Astrid Van den Akker.
Désenchantement enchanteur (Haendel, Alcina, Les Talens Lyriques – La Monnaie, Bruxelles, 07/02/2015)
Alcina la magicienne perd ses pouvoirs en devenant follement amoureuse de Ruggiero. Ce dernier la trahira lorsque Melisso, sous les traits de son ancien mentor Atalante, l’aura ramené à la réalité. Au final, l’île enchantée disparaît, et la magicienne s’enfuit devant le triomphe de l’amour conjugal…
Ampleur, fraîcheur, spontanéité (Simone Kermes & Concerto Köln – Arsenal de Metz, 31/01/2015)
Metz, la Belle, se couvre d’un blanc manteau. Imaginez ce paysage enneigé où les flocons tombent avec grâce. Le silence s’installe, la quiétude y règne comme dans le célèbre tableau La Pie de Claude Monet. Cette pie, qui posée là sur un portail dans ce décor immaculé de blanc, peut figurer une note sur une portée…
« Aspirer à la liberté ! » (Haendel, Récital Karina Gauvin – Salle Gaveau, 14/01/15)
Le 14 janvier dernier, lors d’une soirée consacrée à Haendel, le public parisien écoutait la soprano québécoise Karina Gauvin, et découvrait un nouvel ensemble de musique baroque, le Concert de la Loge Olympique, fondé par Julien Chauvin, issu du Cercle de l’Harmonie (co-fondé avec Jérémie Rhorer) dont voici le concert inaugural…
La revanche des effacés… (Haendel, Heroes from the shadows – Nathalie Stutzmann, Orfeo 55 – Erato)
Bien longtemps chassés, effacés de nos mémoires par les tenants du rôle titre, les seconds rôles, ces fameux Héros de l’ombre ne méritent pas pour autant d’être négligés, jetés dans les abysses de l’oubli. Nathalie Stutzmann, en tant que contre-alto et chef, leur rend un étincelant hommage en enregistrant ce cd en partenariat avec Erato – Warner Classics.
Lumières de Noël… (Haendel, Messie, Orfeo 55 & Le Choeur de Chambre de Namur, Stutzmann – Metz, 12/12/2014)
A quelques jours de la fête de Noël, Nathalie Stutzmann à la tête de son ensemble Orfeo 55 et du Chœur de Chambre de Namur, offre aux Lorrains un magnifique cadeau dans le cadre des Noëls de Moselle, Le Messie d’Haendel.
Époustouflant violon (Corelli et al., Sonates pour violons, Pramsohler – Audax Records)
Pramsohler, pour interpréter ces œuvres, s’appuie sur une solide technique violonistique, un doigté précis, des coups d’archet nets et francs, une quête incessante des effets. L’écoute de ce CD apporte une richesse stylistique et une mine d’informations, notamment celle de la diversité des mouvements permettant ainsi une identification aisée de ceux-ci.
Triomphe de l’art : Julia Lezhneva, Il Pomo d’Oro (Théâtre des Champs Elysées, Paris, 15 /11/2014)
Il y avait longtemps que je n’avais pas entendu une telle pureté dans le son d’un violon me suis-je dit alors que s’élevaient les premières notes du Concerto pour violon en si bémol majeur de Telemann. Dirigé par Dmitry Sinkovsky, également premier violon, l’attaque du concerto était précise et nette et la technique parfaitement maitrisée.