Le sapin de la Muse : notre sélection et nos trouvailles pour Noël
Noël, noël. Des cris de joie populaire ponctuant l’ouverture des portes de la Basilique de Reims lors d’un sacre à la...
Impériale ironie (Monteverdi, Couronnement de Poppée – I Gemelli, Gonzalez Toro ǀ Théâtre des Champs-Elysées, 24 mai 2023)
Claudio MONTEVERDI et allii Il Nerone, ossia L’incoronazione di Poppea, SV 308 (Néron, ou Le Couronnement de Poppée), opéra en un...
Carnet de Festival (1) : Bach, Emmanuelle Bertrand ǀ Cozzolani, Emiliano Gonzalez Toro (Ambronay, 24 Septembre 2021)
« Le seul véritable commentaire d’un morceau de musique est un autre morceau de musique. » (Igor Stravinsky) Ambronay,...
« Je me sens tout à fait à l’aise dans le baroque français » : rencontre avec Emiliano Gonzalez Toro, ténor
Mes parents étaient de grands amateurs de musique classique, et mon papa était déjà ténor, plûtôt barytonnant. Très jeune ma mère m’a inscrit à une chorale d’enfants à Genève où nous habitions. J’ai ensuite été choisi pour jouer des rôles d’enfant au Grand Théâtre de Genève. Vers huit ou neuf ans j’ai eu l’honneur de côtoyer de grands noms de l’époque comme Samuel Ramey ou Bernard Finck, et déjà à l’époque je me disais : c’est ça mon métier, c’est ce que je veux faire plus tard.
Au royaume de Marilyn (Platée – Les Talens Lyriques, Rousset – Strasbourg, 13/06/2014)
Platée occupe une place à part dans la production de Rameau ; il demeure une référence dans le trop rare genre comique au sein du répertoire lyrique français, voire de l’opéra en général. Le raffinement et la densité de l’orchestration ramiste y accompagnent sans retenue les déchaînements les plus triviaux de la pauvre nymphe, dans une farce hénaurme, qui parodie avec verve et ironie tout autant la classique tragédie-lyrique que les scènes de genre en vogue en cette première moitié du XVIIIème siècle.