Carnet de Festival (2) : Ecoutez-moi, Éléments ! (Falvetti, Capella Mediterranea, García Alarcón ǀ Misteria Paschalia, Cracovie, 7 avril 2023)
« Les feuilles pendaient immobiles aux arbres ; de la cour des étables arrivait le mugissement plaintif des vaches, revenant des...
Le dialogue de la Rose (D’India, Flores, Roset, Capella Mediterranea, Alarcòn – Ricercar)
Sigismondo d’India (c. 1580/82 – 1629) Lamenti & Sospiri Mariana Flores & Julie Roset, sopranos Cappella Mediterranea...
Corne d’abondance (Monteverdi, Orfeo, Contaldo, Flores, Bridelli, Quintans, Cappella Mediterranea, Alarcon – Alpha)
Claudio Monteverdi L’Orfeo, favola in musica sur un livret du poète Alessandro Striggio créée à Mantoue le 24 février 1607 Valerio...
Monteverdi aux anges ! (Monteverdi, Vespro della Beata Vergine, Cappella Mediterranea, Ambronay ed.)
Il est des œuvres qui demeurent des monuments, hiératiques, sublimes et dont le mystère ne se transperce qu’à travers le génie ou la ruse. Mais il est aussi des interprètes, des équipes d’exception qui peuvent aborder ces monuments par la délicatesse et l’humilité.
Motor divino (Falvetti, Diluvio Universale – Capella Mediterranea – Saint-Denis, 20/06/2014)
Encore le Déluge s’exclameront nos lecteurs qui ontdéjà pris connaissance de nos abondants commentaires depuis 3 ans sur les représentations de cette oeuvre et son excellent enregistrement paru chez Ambronay éditions. Alors, on se fait concis, sans revenir sur la Sicile de la fin du XVIIème siècle, sans revenir sur l’instrumentation riche (et encore étoffée par le chef en vue d’apporter couleurs et métissage culturel grâce aux percussions orientales),…
Flamboyants (Festival Les Vénitiens à Paris, Flores, Reinhold, Alarcon – 28/03/2014)
Dans le cadre royal de Saint-Germain l’Auxerrois, à quelques pas de la colonnade du Louvre, les bougies qui éclairaient sobrement ce soir-là le centre de l’église tissaient une atmosphère de raffinement pour des œuvres rarement entendues en France. On doit ici souligner l’originalité de la démarche consistant à proposer en miroir des œuvres produites à Paris par des compositeurs italiens…
« L’amour le plus parfait n’est pas le mariage. » Pierre Corneille, La galerie du palais
Le mariage est une célébration religieuse, cela est entendu. Mais les réjouissances ne se font pas qu’à l’église, et le présent programme mêle des œuvres destinées à l’office — la cantate de Böhm et celle de Johann Sebastian Bach — à d’autres qui évoquent davantage les festivités familiales qui le suivait.