Et au milieu coule une rivière…
On ne compte évidemment plus le nombre d’enregistrements disponibles de ce must du répertoire pour clavecin (bien que certains le concèdent au piano — nous nous réprimerons cependant de statuer sur la question — sans même oser mentionner les transpositions plus hasardeuses pour ensembles d’instruments, ou autres solistes non-klavieristes).
Mendelssohn serait content
Le livret évoquait l’intime dialogue musical entre soliste et ensemble dans ces concertos pour clavecin que l’Accademia Bizantina a gravé chez Decca. L’ensemble, qui se produisait il y a quelques jours en concert s’était avéré peu convaincant chez Bach et excellent chez Vivaldi.
« Qual alto concento d’angelico accento consiglia a gioir? »
Parmi ses nombreuses cantates, Alessandro Stradella semble n’en avoir signé que deux pour la Nativité, qui sont réunis sur ce disque d’une rare délicatesse : non pas une délicatesse morbide et superficielle, mais une délicatesse tendre et suave, qui enveloppe tout l’enregistrement.
Québec, je me souviens
Non, la Virginie n’a jamais été française, et ce disque ne chante pas les louanges de l’état aujourd’hui américain baptisé en l’honneur de la reine Elisabeth première — la Virginie du titre étant simplement une belle à laquelle un marin fait ses adieux dans une des pistes de l’album.
Tarantelles, Gagaku, Kabuki, istanpite et berceuses…
Prévenus par la rédaction en chef au début du mois qu’en choisissant de s’intéresser à Mediterranea, nous ne serions pas confrontés à une musique qui nous était familière, nous avons témérairement fait fi des avertissements. Et en effet, dès les premières notes de ce nouvel enregistrement d’Alla Francesca, nos oreilles intriguées ont été très surprises.
Suites et fin
Nous avions déjà évoqué le mois dernier le génie indescriptible du Kantor, et combien il était difficile de l’appréhender pour le mieux faire apparaître, et ce mois-ci, force nous est de le constater à nouveau. Tout le monde s’est toujours emparé de ses suites pour violoncelle seul, des interprètes les plus baroques (Bylsma, Ter Linden, Cocset, Pandolfo…) aux plus modernes…
"Enfin un disque de musique pour luth !"
.. s’écriait votre valeureux serviteur, qui n’attendait que cela depuis des lustres fort longs, à l’annonce des critiques à se partager en début du mois. Inutile de préciser sa hâte, ni son empressement lorsqu’il le reçut quelques jours plus tard, le gavant tout aussi net à son non moins valeureux iPod®, pour se précipiter dans une écoute presque frénétique…
Entretien avec Hopkinson Smith, musicien
Entretien avec Hopkinson Smith, musicien. Par un heureux concours de circonstances tout à fait imprévu, me voilà dépêché pour interviewer Monsieur Hopkinson Smith, juste avant la cérémonie de remise des Diapasons d’or 2009, qu’il recevait pour la première fois, sous sa forme annuelle, pour son dernier disque, Il Divino, consacré à Francesco Canova da Milano (Naïve, 2008).
Iphigénie en Ontario. VII-Les Représentations (du 31 octobre au 7 novembre)
Iphigénie en Ontario. Journal de répétitions avec du suspense, de l’action, de la musique, des Polaroïd 600 et des ballets, par Monsieur Charles Di Meglio augmenté for the eyes delight de photographies disparates. VI-Les Représentations (du 31 octobre au 7 novembre)
Iphigénie en Ontario. VI-L'Emménagement (du 27 au 30 octobre)
Iphigénie en Ontario. Journal de répétitions avec du suspense, de l’action, de la musique, des Polaroïd 600 et des ballets, par Monsieur Charles Di Meglio augmenté for the eyes delight de photographies disparates. VI-L’Emménagement (du 27 au 30 octobre)
Iphigénie en Ontario.V-L'Orchestre (du 24 au 25 octobre)
Iphigénie en Ontario. Journal de répétitions avec du suspense, de l’action, de la musique, des Polaroïd 600 et des ballets, par Monsieur Charles Di Meglio augmenté for the eyes delight de photographies disparates. V-L’Orchestre (du 24 au 25 octobre)
Iphigénie en Ontario. IV-Intermède (du 15 au 23 octobre)
Iphigénie en Ontario. Journal de répétitions avec du suspense, de l’action, de la musique, des Polaroïd 600 et des ballets, par Monsieur Charles Di Meglio augmenté for the eyes delight de photographies disparates. IV-Intermède (du 15 au 23 octobre)
Iphigénie en Ontario.III-Actio (du 5 au 14 octobre)
Une semaine seulement !
Et nous avons déjà déblayé près des neuf-dixièmes de l’opéra — nous avançons décidemment très vite, et très bien ; ne restent plus qu’un ou deux airs et récitatifs et à incorporer les ballets. Tant mieux, cela nous laissera quatre semaines pour ensuite filer, et préciser l’ensemble !
Iphigénie en Ontario. II-Incipio (du 28 septembre au 4 octobre)
Iphigénie en Ontario. Journal de répétitions avec du suspense, de l’action, de la musique, des Polaroïd 600 et des ballets, par Monsieur Charles Di Meglio augmenté for the eyes delight de photographies disparates. II-Incipio (du 28 septembre au 4 octobre)
Iphigénie en Ontario. I-Préambule (du 26 au 27 septembre)
Après huit heures de vol et des vents d’ouest trop forts pour nous permettre d’arriver à l’heure, me voilà sur l’hospitalier sol canadien, qui sera le mien pour six semaines. C’est pour travailler sur Iphigéne en Tauride de Christoph Willibald Glück que j’ai quitté Paris ce matin.
Iphigénie en Ontario
Notre rédacteur Charles Di Meglio a traversé l’Atlantique afin de travailler comme diction coach sur la Production d’Iphigénie en Tauride qui sera à l’affiche de l’Elgin Theatre de Toronto, sous la baguette d’Andrew Parrott. A cette occasion, il nous livre son carnet de voyage, nous dévoilant en exclusivité les coulisses du spectacle, tout en défendant la noble prosodie de l’Hôtel de Bourgogne.
"Une œuvre dont la facilité ou la légèreté apparentes nous peuvent émerveiller comme nous émerveille la grâce" (Frédérick Haas)
Frédérick Haas aime le clavecin, et aime Couperin. Comme Gustav Leonhardt aime Bach. Comme il peut se faire des rencontres miraculeuses entre un instrument, un compositeur et un musicien. Car on peut presque parler de miracle en écoutant sans peine ces plus de deux heures de musique pour clavecin, instrument trop souvent jugé aride, sec, inexpressif et d’écoute douloureuse.
Des profondeurs qui nous portent
Philippe Pierlot et son Ricercar Consort se proposent de nous faire découvrir la trop méconnue musique religieuse du XVIIe siècle allemand, et de nous faire entendre un programme portant sur les prédécesseurs de Johann Sebastian Bach (dont son oncle Johann Christoph, pour lequel JS avait de grands respect et admiration)…
“Que j’ay le jugement peu sain / De m’abîmer dans le dessein / D’élever au Ciel ta loüange: […] L’accident seroit trop étrange, / D’entendre qu’un Hibou loüat un Rossignol.” — L.-G. Brosse, Ode à Gantez.
Annibal Gantez. Voilà un nom qui a bien de quoi nous intriguer, soulevant sous notre crâne une tourbillon d’interrogations : d’abord, d’où vient-il ? D’Espagne, de Gascogne, de quelqu’autre endroit à peine exploré ? Mais surtout, qui est donc ce brave monsieur, auteur d’une messe pourtant imprimée chez Ballard, d’une autre chez Sanlecque, au nom si tonitruant et exotique?
L’Alchimie élisabétaine
Recueil manuscrit pour brocken consort, la formation musicale sans doute la plus répandue et populaire dans l’Angleterre élisabéthaine, les pages du Walsingham consort book présentent exceptionnellement les différentes parties instrumentales des morceaux…