Rédigé par 20 h 59 min CDs & DVDs, Critiques

Corelli est devenu galant

A l’écoute de cet enregistrement peu connu, l’auditeur pense immédiatement au modèle corellien des sonates d’églises : alternance lent-vif-lent-vif, polyphonie simple et mélancolique, passages en imitation, structure en trio. Pourtant, ce n’est certainement pas du Corelli.

Comte Unico Wilhelm VAN WASSENAER (1692-1766)

6 Concerti Armonici

The Amsterdam Baroque Orchestra
Direction Ton Koopman

58’12, Erato, 1988.

A l’écoute de cet enregistrement peu connu, l’auditeur pense immédiatement au modèle corellien des sonates d’églises : alternance lent-vif-lent-vif, polyphonie simple et mélancolique, passages en imitation, structure en trio. Pourtant, ce n’est certainement pas du Corelli. L’élégance un peu précieuse de la mélodie, tout comme les effets presque vivaldiens des cordes rendent ces œuvres plus légères et plus lumineuses. Sous la férule de Ton Koopman (lui-même au clavecin), la petite phalange s’en donne à cœur joie et allie précision des attaques, élégance du phrasé, et beauté des timbres. Il faut préciser que l’orchestre compte Monica Huggett, Roy Goodman, ou encore Jaap Ter Linden parmi ses instrumentistes. Pourtant, ce n’est certainement pas du Corelli, et ces œuvres très agréables et fort ciselées ne laisseront malgré tout qu’un souvenir éphémère… Un disque pas forcément incontournable mais à découvrir.

Armance d’Esparre

Technique : Prise de son un peu sèche. 

Étiquettes : , , , Dernière modification: 25 novembre 2020
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