Comme un oiseau (Bach, Concertos et Suite pour flûte, Hugo Reyne, Les Musiciens du Soleil – Hugo Vox)
Jean-Sébastien BACH Concerto en do mineur BWV 1056R (d’après le concerto pour clavecin 1056 et la Sinfonia de la Cantate BWV 156),...
Substantifique moelle (Bach, Suites pour orchestre, Ensemble Masques, Fortin – Alpha)
Jean-Sébastien BACH (1685-1750) Ouvertures – Suites BWV1066 à BWV1069 Ensemble Masques: Jasu Moisio, Lidewei de Sterck, Mathieu...
Hominem te esse memento (Trionfo Romano, Corelli, Melani, de Negri, Exit & Hemiola, Resche-Caserta – Château de Versailles Spectacles)
« Rome a été sa nourriture et sa paralysie.” (J. Le Goff, La civilisation de l’Occident médiéval) Trionfo Romano Fête...
Bling bling galant (Per il salterio, La Gioia Armonica – Ramée)
Per il salterio Angelo Conti : Sonate pour tympanon et basse continue en sol majeur Carlo Monza : Sonate pour tympanon et basse continue...
On les compte (Haydn, Les heures du jour, Il Giardino Armonico – Alpha)
Franz Joseph Haydn (1732- 1809) Symphonie n°6 en ré majeur « Le Matin » Symphonie n°7 en do majeur « Le Midi » Symphonie n°8 en...
Faux et usage de faux (Romberg, Concertos pour violon, Siranossian, Capriccio Barockorchester – Alpha)
Andreas ROMBERG (1767 -1821) Concerto n°4 en do majeur (1786) Concerto n°12 en sol mineur (1795) Concerto n°9 en la majeur Chouchane...
De derrière les fagotto
En 2009, l’ensemble Zefiro nous avait gratifié d’un superbe enregistrement, coloré et précieux, des concertos vivaldiens pour hautbois (Naïve) doté d’un casting de rêve parmi lequel on retrouvait Manfredo Kraemer, Pablo Valetti, Lorenz Duftschmid, Rolf Lislevand ou Pierre Hantaï.
Etre ou ne pas être harmonique
L’Estro armonico… Une énigme et un mythe. Pourquoi le bien établi éditeur Estienne Roger d’Amsterdam accepta t-il d’éditer à sa charge des concertos pour violon d’un jeune compositeur italien inconnu, 200 pages de superbe musique gravée, en 1711, répartie en 12 concertos, au nombre de solistes décroissant de 4 à un seul…
L’art de faire briller les cuivres
Le Prete Rosso est à l’honneur pour ce premier volume consacré à l’orchestre de Dresde, formation fameuse à l’époque, l’ensemble le plus parfait selon Rousseau dans son Dictionnaire de Musique, célèbre notamment pour la rutilance de ses cuivres et la présence de ses bois, doté d’une personnalité fortement affirmée, à la fois de par son instrumentarium et ses effectifs.
Fantasmi
Alors que nous déballons ce digipack à l’allure doucement orangée qui fera pendant avec le remarquable enregistrement précédent consacrée aux concertos pour flûte à bec de Haendel (Musiques à la Chabotterie), nous voyons déjà les détracteurs de toute sorte s’esclaffer devant une énième mouture des tubes que constituent la Tempesta di Mare, Il Giardellino ou encore la Notte…
Il n’y a pas que les feuilles qui ont de belles couleurs !
Le concerto pour orgue et orchestre n’est pas un genre facile, ne serait-ce que parce que l’orgue est un instrument très complet. Dans le cas de ceux de Händel, la tâche est encore compliquée par le fait que la partie de l’orgue, en de nombreux endroits, devait être improvisée. Cela justifie du moins la multiplicité des versions… qui au demeurant ne sont pas fort nombreuses.
« Le réveil de Quixotte »
Juillet-Août 2012. Pour sa première collaboration avec agOgique, Fabio Biondi a choisi Telemann – un compositeur prolifique, de grand talent, d’une écriture absolue, capable de maîtriser n’importe quel langage musical – comme il l’explique dans l’entretien qu’il nous a aimablement accordé.
Shaked but not stirred !
Les Concertos pour clavecin de Bach datent de l’époque de Leipzig, alors que Bach dirigeait le Collegium Musicum de 1729 à 1739 dans la salle ou les jardins du Café Zimmermann. Cependant, l’écriture de certains d’entre eux remonte probablement à de plus vertes années dans les cours de Köthen et Weimar…
Un souffle printanier venu de Germanie…
Six Concerts Avec plusieurs Instruments Dédiées A Son Altesse Royalle Monseigneur Crêtien Louis, Marggraf de Brandenbourg & c. & c. & c., par Son tres-humble & très obeissant Serviteur Jean Sebastian Bach. Maître de Chapelle de S.A S. le prince regnant d’Anhalt-Coethen. … Voici l’incipit de la dédicace écrite en français que Bach adressa en 1721 au margrave du Brandebourg…
La joie même
Amandine Beyer nous l’avait promis, ces concerti sont la joie même. La merveilleuse violoniste qui dans l’ascèse la plus haute sait dialoguer avec les âmes à travers celle de son violon (sonates et partitas de Bach pour l’éternité), celle qui a réunit des musiciens de la même sensibilité musicale (Gli Incogniti) et a su recréer avec eux les Quatre saisons de Vivaldi (ZZT) que tant nous avaient gâchées, ne pouvait pas nous mentir.
« Je cherche l’or du temps » (André Breton)
Nous avions passé sous silence le premier volume de ce diptyque, paru en 2010. Cette discrétion coupable est désormais réparée avec les louanges relatives à ce second volet, d’autant plus que les concertos baroques pour basson ne sont guère légion si l’on exclut Boismortier.
Une politique d’Ouverture
Avant-dernier voyage de ce périple entrepris dès 2001 par Café Zimmermann sur le chemin des œuvres pour orchestre de Bach – soigneusement démantelées afin de ne point avoir les Brandebourgeois ou les concertos pour clavecin regroupés en un seul volume – ce cinquième opus laisse entrevoir peu de surprises par rapport à l’excellence de ses prédécesseurs, et c’est tant mieux !
L’or du temps (Vivaldi, Concertos pour basson, Azzolini – Naïve)
Si cet enregistrement se démarque nettement d’une grande partie de la production vivaldienne, ce n’est guère par son écriture, poétique, énergique, d’un optimisme virtuose et d’une rêverie élégiaque, éclairs de doubles croches, arpèges, cantilène lyrique… le cru vivaldien des années 1720-30 possède ses fondamentaux. Mais le basson de Sergio Azzolini est là, transcendant le matériau, orchestre à lui seul, incroyable conteur.