Rechercher
- Newsletter
-
Qui sommes-nous ?
-
Espace Presse - FAQ
-
Contacts -
Liens
- |
mise à jour 6 janvier 2014
|
Privilège Ballard. Scan des Brunetes ou petits airs tendres avec les doubles et la basse continue; mélées de chansons a danser, vol. 3 publiés par Christophe Ballard (Paris, 1711) © Alan Cowderoy & Un Doulx Regard pour Muse Baroque La diffusion de la musique au Grand Siècle renvoie à la place prédominante occupée par la famille Ballard depuis le XVIème siècle. C'est en 1551 que Robert I Ballard fonde son atelier d'imprimerie à Paris, associé au luthiste Adrian Le Roy. La lignée d'imprimeurs et libraires de musique perdurera jusqu'au début du XIXème siècle. On distingue ainsi, à chaque fois, de père en fils :
Les Ballard bénéficièrent de positions dominantes voire de monopole pendant près de deux siècles. Les lettres patentes de 1673 énumèrent avec précisions les conditions très extensives du privilège. Seul Christophe Ballard est autorisé à imprimer la musique en France et "autres choses" liées (livrets, méthodes...). De même la fabrication des caractères d'imprimerie particuliers aux partitions lui est réservée. Le privilège permet toutefois à Ballard un système de licence où il accepterait de se défaire contractuellement de ses droits en faveur d'un autre imprimeur, notamment en province. Cette situation de quasi-monopole de droit qui ferait hurler le Conseil de la concurrence actuel s'éteignit en 1776, puisque Louis XVI ne reconduisit pas les lettres. Cependant, alors que l'édition musicale en province décline vers les années 1610 et que les premières éditions gravées n'apparaissent que vers 1660, l'influence des Ballard est perçue comme dévastatrice pour les musicologues et interprètes, puisqu'elle restreignit considérablement la circulation et la préservation des partitions de l'époque. Ce qui ne fut point imprimé par Ballard resta à l'état de manuscrit, ou tomba dans l'oubli...
M.B.
En savoir plus :
http://rand.pratt.edu/~giannini/ballard.htm#Introduction
|
Affichage recommandé : 1280 x 800 Muse Baroque, le magazine de la musique baroque tous droits réservés, 2003-2014
|