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mise à jour 20 janvier 2014
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Genre : musique religieuse Giovanni Battista PERGOLESI (1710-1736) Stabat Mater René Jacobs, Sebastian Hennig (garçon), Concerto Vocale
Harmonia Mundi, enr. 1983.
Moi, j'ai dit "bizarre" ? Comme c'est bizarre...
Quoi qu'il en soit, cet ovni ne vous laissera pas indemne : entre René Jacobs plus maniéré que jamais et le jeune enfant virtuose mais parfois proche du cri, l'œuvre en sort totalement métamorphosée. L'orchestre est assez indigent et frêle, les tempi convenables sans plus. Tout pèse sur les chanteurs qui, toujours sur le fil du rasoir ou au bord du gouffre, n'en relèvent pas moins le défi avec une belle musicalité et une grande attention au texte. Les lignes d'une transparence poussive et d'une clarté aveuglante artificielle semblent vouloir disséquer la partition, appuyer chaque note comme pour mieux les déclamer. Le Stabat devient une séance de flagellation, une pénitence. Chacun se forgera son propre avis sur cet enregistrement étrange et unique, d'une légèreté douloureuse. Et sur cet oxymore et ces obscures réflexions, bonsoir !
Technique : Aïe, on est parfois proche de la saturation dans les aigus du jeune Sebastian Hennig ! Vos enceintes risquent d'en souffrir. Déconseillé pour un dîner aux chandelles au risque d'effrayer la donzelle... Intéressant pour la BO du Da Vinci Code 2, séquence de l'Opus Dei.
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Affichage minimum recommandé : 1280 x 800 Muse Baroque, le magazine de la musique baroque tous droits réservés, 2003-2014
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