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mise à jour 20 janvier 2014
| Genre : musique religieuse Cantates pour soprano
Vincenzo ALBRICI (1631 – 1696) Omnia quae fecit Deus (1665) Mihi autem bonum est (1663/65)
Johann KUHNAU (1660 – 1722) Ach Gott, wie läβt du mich verstarren (1681) In te Domine speravi (1690) Bone Jesu (1690) Weicht ihr Sorgen aus dem Herzen Und ob die Feinde
Barbara Christina Steude, soprano
Concerto con voce : Gerd-Uwe Klein, Christa Kittel (violons), Ulrike Kaufmann, Werneer Saller (altos), Ann-Kathrin Brüggemann (hautbois), Flora Padar (basson), Guido Larisch (violoncelle), Harald Martens (violone), Ulrich Wedemeier (luth), Jan Katzschke (clavecin et orgue)
Direction Jan Katzschke
67’32, CPO, distribution Codaex, enr. 2010.
Jeg elsker Danmark
A travers les différentes œuvres réunies sur cet enregistrement, l’on découvre une écriture aux mélodies débonnaires mais à l’harmonie plutôt surprenante, colorée à la manière de Mathias Weckmann d’emprunts et de dissonances inattendus. Le procédé de ritournelle est couramment utilisé, notamment dans la cantate "Weicht ihr Sorgen aus dem Herzen" et l’aria "Gott, wie läβt du mich verstarren". Les pièces de Kunhau se prêtent donc particulièrement à l’ornementation ; malheureusement, les musiciens du Concerto con voce pèchent bien souvent par un manque d’audace et d’inventivité. D’où une certaine monotonie qui s’installe, en dépit des qualités vocales vraiment remarquables de Barbara Christina Steude. La soprano charme par son timbre à la fois lumineux et rassurant, par la douce chaleur qui enrobe sa voix souple, jusques aux plus hauts sommets de sa tessiture. Si son articulation détaillée restitue la musique naturelle du texte, un engagement plus assumé aurait permis une meilleure compréhension musicale, notamment dans la cantate "Ubn ob die Feinde". Les deux concerts spirituels d’Albrici, quant à eux, ne sont pas sans quelques accents opératiques. L’orchestre assure les changements de décors et de caractère avec art mais l’on attendrait ici aussi un peu plus d’exubérance au cours des commentaires mélodiques. Qu’il s’agisse de la lumière resplendissante du Christ ou des ténèbres les plus profondes, toutes deux sont exprimées en demi teinte et mériteraient des traits plus caractérisés, voire exagérés. Jan Katzschke et Barbara Christina Steude présentent ainsi un enregistrement de qualité mais aux angles parfois trop polis, trop soignés. Chaque cantate devient objet de contemplation, et si l’air "Komm doche, süβe Stunde" s’y prête délicieusement, d’autres appellent à une plus grande mise en relief.
Technique : prise de son fidèle et bien homogène.
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Affichage minimum recommandé : 1280 x 800 Muse Baroque, le magazine de la musique baroque tous droits réservés, 2003-2014
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