Rechercher Newsletter  - Qui sommes-nous ? - Espace Presse - FAQ - Contacts - Liens -   - Bookmark and Share

 

mise à jour

20 janvier 2014

Editorial

Brèves

Numéro du mois

Agenda

Critiques CDs

Critiques concerts

Interviews

Chroniques 

Tribune

Articles & Essais

Documents

Partitions

Bibliographie

Glossaire

Quizz

 

 

Genre : musique religieuse

Georg-Frederic HAENDEL (1785-1759)

Dixit Dominus HWV 232

Nisi Dominus HWV 238

Salve Regina HWV 241

Arleen Auger, Lynne Dawson (Soprano), Diana Montague (contralto), Leigh Dixon, John Mark Ainsley (ténors), Simon Birchall (basse)

Chœur et orchestre de l'Abbaye de Westminster

Direction Simon Preston

56'22, Archiv, enr. 1987.

Le miel de l'Abbaye...

Voici un disque qui s'achète et s'écoute les yeux fermés. En dépit de ses 20 printemps, l'enregistrement a conservé l'élégance lumineuse et l'équilibre de ses vertes années. Tout ici est harmonie et musicalité. Trevor Pinnock comme Simon Preston ont parfois été accusé de placidité, d'application, de flegme britannique excessif. Délations infondées et calomnieuses, affirmations abracadabrantesques, messieurs les jurés : ma première pièce à conviction sera le "Dixit Dominus". Les "vagues" de l'orchestre, avec des cordes très saillantes, poussent la mélodie l'épée dans les reins, impriment un rythme irrésistible de bond en avant. Puis vient le chœur d'enfant qui surprend immédiatement par la pureté et l'assurance des intonations, tirant la palette sonore vers les aigus, baignant l'œuvre dans un climat d'une innocence brillance. Le contrepoint est limpide, les voix des solistes pures mais différenciées. Avec Arleen Auger et Lynne Dawson, on tient la Rolls des sopranos, en dépit d'un vibrato vite pardonné de la part de la première. On sent que Simon Preston aime à attaquer avec vigueur chaque début de phrase, à éviter les temps morts (sans oublier les respirations). Le chef n'est pas dans la contemplation mais dans le discours, et on l'imagine agiter les bras pour que le chœur continue de marteler les versets. L'ensemble est ample, vif. Toutefois, certains le trouveront presque trop volontaire et musclé. Car le Chœur et Orchestre de Westminster ne fait pas dans le non-dit et la suggestion, nourrissant l'auditeur à la petite cuillère. Un peu plus de poésie aurait été le bienvenu...

Alexandre Barrère

Technique : enregistrement très ample.

 

 

 

Affichage minimum recommandé : 1280 x 800

Muse Baroque, le magazine de la musique baroque

tous droits réservés, 2003-2014