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mise à jour 8 mai 2014
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Genre: musique de chambre Giovanni Battista FONTANA (vers 1571 – 1630)
Sonate a violoni ed altri strumenti…
Sonata undecima a due violini col basso Sonata 4 a violino solo e basso Sonata 1 a flauto solo col basso Sonata 5 a violin sol e basso Sonata ottava a due violini col basso Sonata 2 a violin solo e basso Sonata 3 a flauto solo col basso Sonata 6 a violin solo e basso Sonata settima a due violini col basso
Stradivaria, ensemble baroque de Nantes : Anne Chevallerau, Daniel Cuiller , violons Marie-Noëlle Visse Schwertz, flûtes à bec Jocelyne Cuiller, Bertrand Cuiller, clavecins & orgue Benoît Vanden Bemden, violone
Direction Daniel Cuiller
51’, Mirare, 2014.
Le plaisir à l’état pur !
Daniel Cuiller et son ensemble, dans un désir commun, font « sonner, tinter » les sonates lors de cet enregistrement réalisé à la Chapelle de l’Immaculée à Nantes et proposent ainsi une sélection de pièces puisées dans l’unique ouvrage du compositeur, publié à titre posthume à Venise en 1641, intitulé « Sonate a 1,2, 3, per il violino o Cornetto, Fagotto, Chitarrone, Violincino o simile altro instromento ». La sonata undecima a due violoni col basso consacre avec humilité la richesse d’expression des mouvements lents. Les notes des instruments du dessus (violons) pour la mélodie, et, le clavecin, l’orgue ou le violone pour la basse continue s’entremêlent, se croisent sans jamais dissoner. Les instruments choisis par D. Cuiller s’équilibrent à merveille notamment dans les trois sonates à deux violons et basse continue : Sonata undecima, sonata ottava, sonata settima. Un véritable dialogue s’installe entre les instruments. Tout l’art de cette musique réside dans le mouvement perpétuel en « distillant » précieusement la variété rythmique, l’élégante vivacité du langage dans les passages de danse requérant de la part des interprètes une grande maîtrise d’exécution grâce à leur technique d’archet irréprochable. On imagine aisément que la fluidité lumineuse des archets d’Anne Chevallerau et de Daniel Cuiller resplendit autant que les vitraux du chœur de la chapelle, qui entre-nous sont d’une rare beauté. Une belle complicité entre mère et fils, à savoir Jocelyne Cuiller et Bertrand, naît de leur mutuel accompagnement au clavecin et orgue pour assurer la basse continue. Nous assistons à l’art d’improviser, dans un style adapté, selon un codage chiffré de la partition.La flûte à bec de Marie-Noëlle Visse Schwertz dans Sonata 1 et 3 développe, ornemente, argumente tout en s’appuyant sur le jeu du clavecin et violone. La palette de couleurs aux teintes riches et amples prend vie dans les sonates a violino solo e basso (2, 4, 5, 6). Cette sonorité envahit tout notre corps avec souplesse. Tout n’est que finesse procurant ainsi lors de ces 51 minutes une vague ininterrompue de pur plaisir. Un grand Merci à Stradivaria …
Technique : captation de bonne qualité, bel équilibre des timbres.
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Affichage minimum recommandé : 1280 x 800 Muse Baroque, le magazine de la musique baroque tous droits réservés, 2003-2014
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