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mise à jour 20 janvier 2014
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Genre : musique de chambre Giuseppe Antonio BRESCIANELLO (c. 1690 – 1758) Sonatas for Gallichone Sonata Prima en Do Majeur Sonata Secunda en Sol Majeur Sonata Terza en Si bémol Majeur Sonata Quarta en Fa Majeur Sonata Quinta en Si bémol Majeur Sonata Sesta en Sol Majeur Sonata Settima en Do Majeur Sonata Ottava en Sol Majeur Sonata Nona en Si bémol Majeur Terrel Stone, gallichone 73’07, Dynamic, coll. Delizie Musicali, distribution Codaex, 2011.
Des personnages qui devisent avec connivence
Simplicité et bonhommie résument assez bien le caractère de ces pièces ; une évidente recherche de clarté se traduit dans l’écriture par l’usage de procédés élémentaires tels que le sont de brèves marches harmoniques, des motifs de gamme, quelques incursions aux tons voisins et un va-et-vient tonique/dominante/tonique quasi constant. Cette construction un peu scolaire susciterait chez l’auditeur davantage d’ennui que d’enthousiasme si Terrel Stone n’avait su lui insuffler un certain swing par son jeu franc et techniquement très au point. Mis en relief par des dynamiques larges et bien construites, les différents mouvements s’enrichissent des nuances les plus opposées et laissent transparaitre la pensée qui fut celle de Brescianello lors de leur composition. La plupart des pièces semble en effet avoir été conçue comme des sonates que l’on imagine aisément pouvoir être jouées par un dessus et une basse distincts, tant un dialogue complice s’impose entre les deux voix. D’autres présentent au contraire une écriture plus solistique dans lesquelles la mélodie se développe sur un socle harmonique. Terrel Stone anime des personnages qui devisent entre eux avec connivence ; tantôt martial ou mélancolique, le ton général cède bien volontiers à la jovialité. Le seul reproche que l’on pourrait adresser à l’habile marionnettiste serait un manque d’audace et d’imagination dans l’ornementation des reprises, initiative qui aurait sans doute apporter davantage de verve à des figures parfois un peu sages. 1 Charles Burney, Voyage musical dans l’Europe des Lumières (1771), ed. Flammarion, p. 185.
Technique : prise de son très proche valorisant la précision du jeu et la spatialisation des différentes voix.
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Affichage minimum recommandé : 1280 x 800 Muse Baroque, le magazine de la musique baroque tous droits réservés, 2003-2014
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