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mise à jour 20 janvier 2014
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Genre : musique de chambre Jean (Baptiste) BARRIERE (1707-1747) Sonates pour le violoncelle et la basse continue Bruno Cocset (violoncelle) Blandine Rannou (clavecin et orgue), Emmanuel Balssa (violoncelle et viole de gambe), Pascal Monteilhet (théorbe), Richard Myron (contrebasse et violone)
62'31, Ampha 015, enr. 2000.
Passer de l'autre côté d'une Barrière
L'écriture de Jean Barrière est très idiomatique. D'une facture complexe, parfois déroutante, regorgeant de coups d'archet difficiles et parfois assez gratuits, elle ne bénéficie pas à chaque instant la poésie lumineuse qui irradiait littéralement les Sonates pour violoncelle de Vivaldi par le même interprète. En outre, les pièces sont très brèves, et le climat a à peine le temps de s'installer que le compositeur tourne la page. Barrière, c'est un peu le "speed-dating du cello", si vous me pardonnez la malheureuse expression. Pourtant, l'élégance toute française de la mélodie, la vivacité rythmique, la clarté de la ligne sont au rendez-vous, et Bruno Cocset et sa compagnie d'élite pressent la partition dans ses retranchements afin d'en dégorger toute la pulpe. Tour à tour rêveur, acharné, sanguinaire ou repus, l'archet saltimbanque surprend toujours, s'escrime et s'essouffle. L'Aria de la sonate II (Livre III) fait entendre la nostalgie des accents couperiniens, l'Andante IV (Livre IV) a clairement passé les alpes et ses 2 violoncelles respirent l'Italie à pleins poumons, le Largetto de la sonate VI (Livre II) n'est que douceur et tendresse. Alors, n'hésitez plus à franchir la Barrière.
Technique : Prise de son très proche et intime, avec clavecin très en avant.
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Affichage minimum recommandé : 1280 x 800 Muse Baroque, le magazine de la musique baroque tous droits réservés, 2003-2014
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