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16 mars 2014

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Genre : musique de chambre
Jean-Sébastien BACH
(1685-1750)
L'œuvre de luth
Hopkinson Smith (luth à 13
choeurs)
Naïve,
enr. 1981, 1982, 1987.

Un Bach dansant
Bach n'était pas très au point sur le luth. Voilà qui peut
paraître choquant. C'est ainsi. Tous les luthistes savent combien ces suites,
préludes et partitas sont difficiles à jouer, non seulement en raison de leur
virtuosité mais de passages impossibles techniquement à jouer. D'ailleurs, il
est très probable que toutes ces pièces aient été destinées à un clavecin-luth
(Bach en possédait deux). Les luthistes ont donné des visions très différentes
de ces partitions : Lutz Kirchhoff (Sony) était d'une perfection qui confinait à
l'ennui aseptisé, Jakob Lindberg (Bis) privilégiait une transparence et une
lisibilité rarement vue depuis le regretté Eugen M. Dombois. Hopkinson Smith,
quant à lui, veut nous faire partager un Bach relaxé, naturel et dansant. Sa
lecture, toute solaire, coule de source. Le contrepoint est parfois minimisé au
profit de l'expressivité mélodique, la lecture est plus poétique que savante,
d'une spontanéité factice. Et n'est-ce pas un exploit que ses œuvres aient l'air
si faciles sous ses doigts ?
Technique
: prise de son assez aérée,
bruits mécaniques (doigts glissants sur la touche) présents.
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