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mise à jour 20 janvier 2014
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Genre : œuvres pour clavier Jean-Sébastien BACH (1685-1750) Préludes & autres fantaisies Prélude de la 2ème suite anglaise en la mineur BWV 809 Adagio en ré mineur BWV 964 Toccata en ré mineur BWV 813 Prélude et Fughetta en sol majeur BWV 902 Sinfonia n°11 en sol mineur BWV 797 Fantaisie en la mineur BWV 922 Gigue de la 1ère Partita en si bémol majeur BWV 825 Prélude en do mineur BWV 999 Fantaisie en do mineur BWV 906 Sinfonia n°5 en mi bémol majeur BWV 791 Capriccio de la 2ème Partita en do mineur BWV 826 Prélude et Fugue en fa mineur BWV 881 Sarabande de la suite en fa mineur BWV 823
Violaine Cochard, clavecin Dulcken (c. 1740)
62’24, AgOgique, 2011.
Le mineur lui va si bien...
Violaine Cochard a choisi pour ce récital de proposer un florilège très personnel, réussissant le pari d’un enchaînement tonal fluide et naturel. Le jeu se révèle rigoureux mais souriant, clair mais pudique, d’une tendresse caressante qui se balance au gré d’un legato qu’un commentateur sexiste qualifierait de doucement féminin ("Toccata en ré mineur"). Paradoxalement, alors que le Couperin de Violaine Cochard se montrait de temps à autre fier et franc (Ambroisie), un peu trop assuré, manquant d’agogique justement, son Bach se fait conversation avec l’auditeur, et arbore une bienveillance qui n’est pas ça et là éloignée d’une pincée de préclassicisme par sa lisibilité exemplaire, même dans les entrelacs amusés de la Fughetta scintillante en sol majeur. Est-ce le nom du label qui l’a inspirée ? La beauté de l’instrument ? Quoiqu’il en soit, Violaine Cochard livre un voyage rêveur et nostalgique, d’une humaine fragilité, au contrepoint fin et comme hésitant, à l’image d’un philosophe qui se confie à regret. La Sinfonia n°11 en sol mineur en est un exemple, avec son phrasé à la fois simple et délicat. Les 2 Fantaisies manquent un brin de contrastes sanguins scarlattiens, d’explosions et de roulades, se contentant de mettre en avant la liberté de l’écriture, et l’on est heureux de retrouver le ton de confidence intime du programme dans les autres pièces, à l’instar des battements du Prélude et fugue en fa mineur.
© AgOgique Et à l’issue de cette écoute, d’où toute notion de technicité virtuosité est bannie, où l’on n’a pas même songé à analyser les ralentendos, les micros soupirs, et les ornements jamais superflus, l’on pense seulement qu’il peut neiger à Venise, et louer sans réserve cette touchante et intègre causerie avec Violaine Cochard.
Technique : prise de son aérée et précise, mettant particulièrement en valeur le clavecin en évitant les bruits parasites des mécanismes.
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Affichage minimum recommandé : 1280 x 800 Muse Baroque, le magazine de la musique baroque tous droits réservés, 2003-2014
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