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mise à jour 6 janvier 2014
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A l'époque baroque, les cordes sont faites en boyau de mouton. Cela leur confère une sonorité très particulière grinçante voire aigre mais aussi ronde et chaude à la fois. L'assurance des doigts de la main gauche doit être plus forte sur une corde en boyau mais le contact est plus facile à maintenir. Ces cordes sont plus épaisses, plus lourdes qu'aujourd'hui, sont sensibles aux changements de températures, à l'humidité et cassent facilement pour les plus fines. A partir des années 1660, les italiens innovent en enroulant d'argent les grosses cordes, afin de faciliter leur jeu. Cette découverte sera primordiale dans l'essor d'un instrument au départ assez maladroitement conçu pour augmenter les basses : le violoncelle, si bien que vers 1689, les premières compositions pour violoncelle seul apparaissent. Aujourd'hui, différents types de cordes co-existent sur le marché : cordes en boyau pur, cordes en boyau recouvertes de métal (acier, aluminium, argent, or), cordes en métal, cordes synthétiques (cf. http://didacool.free.fr/violon/cordes.htm pour quelques produits grand public passés en revue). Pour revenir à la musique baroque, laissons la parole à Nikolaus Harnoncourt :
En ce qui concerne la pratique aujourd'hui dans les ensembles baroques, il semblerait que les cordes en boyau soient généralisées mais que l'on utilise des cordes parfois recouvertes d'aluminium. En effet, cela augmente leur longévité (une corde de violon de mi casse à peu près tous les trois jours selon Melkus) et facilite le jeu sans que la différence soit vraiment audible, même pour le spécialiste. Les études scientifiques contredisent sur ce point les propos de Nikolaus Harnoncourt à ce sujet :
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Affichage recommandé : 1280 x 800 Muse Baroque, le magazine de la musique baroque tous droits réservés, 2003-2014
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