Rechercher Newsletter  - Qui sommes-nous ? - Espace Presse - FAQ - Contacts - Liens -   - Bookmark and Share

 

mise à jour

6 janvier 2014

Editorial

Brèves

Numéro du mois

Agenda

Critiques CDs

Critiques concerts

Interviews

Chroniques 

Tribune

Articles & Essais

Documents

Partitions

Bibliographie

Glossaire

Quizz

 

 

 

Une Querelle de préséance lors du Sacre de Louis XV

Hyacinthe Rigaud, Louis XV en costume de sacre. D.R.

 

Qui dirigera le Te Deum ? Et... quel Te Deum sera t-il joué ?

Une vieille rivalité existait entre le Surintendant de la Chambre et le Sous-maître de la Chapelle (cf. Les institutions musicales à Versailles de Louis XIV à Louis XVI). En effet, ledit Surintendant prétendait avoir le droit de faire jouer son propre Te Deum lors des circonstances exceptionnelles. Aussi, le 25 octobre 1722, lors de la cérémonie du sacre de Louis XV choisit-on de chanter le Te Deum en plain-chant seulement, afin d'éviter un éclat. 

Ce n'était que partie remise. Le 5 septembre 1725, Louis - encore Bien-Aimé - épouse Marie Leczinska, fille du Roi de Pologne. Le jeune et sémillant Colin de Blamont, Surintendant de la Chambre, devait interpréter le Te Deum de Delalande. Mais Nicolas Bernier, Sous-maître de la Chapelle, ne l'entendit point de cette oreille et réclama le droit de diriger son propre grand motet. Allait-on se passer de musique, et laisser les cohortes de musiciens l'instrument au pied ? Les plus hautes autorités de la Cour décidèrent que Blamont devrait conduire l'œuvre de son rival, jugement qui mécontenta ainsi les deux intéressés.

 

                                                                                                                                  V.L.N.                                                                                                       

Affichage recommandé : 1280 x 800

Muse Baroque, le magazine de la musique baroque

tous droits réservés, 2003-2014