Un long fleuve tranquille
Jean-Sébastien BACH (1685-1750) Le Clavier bien tempéré Livre 2 (Das Wohltemperierte Klavier) Zhu Xiao-Mei (piano) 2 Cds ,...
Les Indes ronflantes
Ces transcriptions sont de la main même de Rameau et furent publiées avec l’unique édition de l’opéra, peu après 1735. Le compositeur regroupait certains airs et danses en quatre grandes suites, qui sont très partiellement enregistrées ici (16 numéros sur 32). Hélas, il semble que la transcription a étiolé le langage suggestif ramiste, et le jeu mécanique de Kenneth Gilbert ne fait qu’accroître une fâcheuse impression de tricotage de luxe.
Les "Gouldberg" : sorte de miroir changeant et insaisissable. 1955, 1959, 1981.
Que font donc ces enregistrements au milieu d’une sélection dont les instruments modernes étaient exclus ? Gustav Leonhardt (qui a enregistré l’œuvre 3 fois) qualifia le style de Gould de “totalement anti-musical”. En effet, les interprétations quasi-légendaires de Glenn Gould peut en troubler plus d’un. Autopsions donc de plus près le corps du délit.
Lully chez Couperin
Dans son unique Livre de Pièces de Clavecin de 1689, D’Anglebert glisse au sein de ses suites plusieurs transcriptions de Lully qu’il arrange avec un soin extrême et ornemente avec goût. On retrouvera ainsi de grandes pages telles la Passacaille d’Armide, les Ouvertures de Proserpine ou d’Isis, la Chaconne de Galatée.
Un impardonnable manque de Gould
Jean-Sébastien BACH (1685-1750) Variations Goldberg BWV 988 Glenn Gould (???), PianoVersion de 1955 retravaillée par les Studios...
Comparaison des intégrales des Quatre Livres de Clavecin de François Couperin
Les pièces de clavecin de Couperin représentent le sommet de la musique française de clavecin. Mis à part les préludes de l’Art de toucher le Clavecin, l’œuvre de Couperin se compose de 233, groupées par tonalités en 27 ordres publiés en quatre livres (1713, 1717, 1722 et 1730).
Trevor au Pinnock de sa gloire
Voici un florilège de pièces particulièrement audacieuses de Scarlatti, bourrées d’obstacles techniques, étourdissantes de virtuosité, où les doubles croches répétées se grisent elles-mêmes. Et Trevor Pinnock célèbre cette musique imprévisible et brillante d’un toucher léger et énergique.
Il y a du Glenn Gould dans cet homme-là
J’ai toujours eu la vision de Bill, élégant et calme, atteint légèrement de calvitie. Un chef très “tragédie lyrique”, amateur de jolies danses, petites voix claires et sans vibrato, cuisine du Sud et jardinage. Mes amies me disent que je suis restée très 80’s, que les Arts Flo ont bien changé, que le temps des Atys, David et Jonathas et autres Idoménée nobles et froids est révolu. Que le DVD des Indes Galantes décoiffe par rapport à l’enregistrement plus ancien d’Aix.
L’hésitation contre la vigueur
1988. On retrouvera dans ces deux enregistrements du regretté Scott Ross la même modestie et le même talent : nulle part le claveciniste canadien ne se met en avant, même lorsque la virtuosité technique est requise.
De la couleur
Frédérick Haas possède une connaissance approfondie de la facture des instruments, et des secrets de leurs réglages. C’est cela qui lui permet ce dialogue si intime avec l’instrument. Car le clavecin de Haas est tout sauf métallique. Sous ses doigts d’une précision jamais répétitive, l’écriture ciselée et fort ornementée de D’Anglebert résonne avec l’amplitude de l’orchestre lullyste…