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Une larme de Cognacq ?

Le Cognacq-Jay, petit bijou XVIIIème rouvre ses portes en juillet !

Façade de l’Hôtel de Donon, qui abrite me Musée Cognacq-Jay – Source : Wikimedia Commons

C’est une excellente nouvelle pour les Parisiens que celle de la ré-ouverture prochaine en juillet des Musées, et notamment de ce petit bijou discret et de bon goût, leg de collectionneurs passionnés, qu’est le Musée Cognacq-Jay, niché dans le poétique Rue Elzevir, en plein Marais. L’hôtel de Donon, autrefois propriété de la famille Donon, admirable hôtel particulier est doté d’un corps de logis de la fin du xvie siècle à haute toiture qui rappelle le style de Philibert Delorme.

A l’intérieur, que de merveilles ! Le 21 février 1928, Ernest Cognacq décède, fondateur avec son épouse Marie-Louise Jaÿ du grand magasin de La Samaritaine, les époux lèguent à la ville de Paris leur collection d’art du xviiie siècle. Le musée Cognacq-Jay est inauguré en 1929 mais c’est seulement en 1988 que le musée est déplacé à l’hôtel de Donon entièrement restauré. Le musée Cognacq-Jay actuel rouvre seulement il y a 20 ans.

De la collection d’art du XVIIIème siècle réunie entre 1895 et 1925 par Ernest Cognacq et son épouse Marie-Louise Jaÿ, certes moins prestigieuse que celle du Jacquemart-André, on citera les peintures de Nicolas de Largillierre, Jean Siméon Chardin, Rembrandt (Balaam et son ânesse, 1626), Ruisdael, Canaletto, Giovanni Battista Tiepolo (Le banquet de Cléopâtre, vers 1742-1743), Élisabeth Vigée Le Brun, Jean-Baptiste Greuze, François Boucher (Le Retour de Diane chasseresse), des pastels de Maurice Quentin de La Tour et des dessins de Watteau, deux Canaletto, des Guardi, trois Hubert Robert, du Fragonard, des sculptures de Houdon et Clodion du mobilier d’époque. Bon, on passera peut-être sur les niaiseries, pardon, les vitrines de porcelaines de Saxe.

M.B.

Étiquettes : , , Dernière modification: 2 juin 2020
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